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Politique de protection des données personnelles
Le GES (Groupement des entreprises de sécurité) lance, mardi 2 février 2021, un "plan national" visant à "accompagner et favoriser l’embauche de 20 000 alternantes et alternants dans le secteur de la sécurité privée pour les quatre années à venir". Alors que le gouvernement encourage le développement de l’apprentissage, l’organisation patronale de surveillance humaine souhaite que le secteur puisse prendre ce virage. Or, actuellement, la réglementation propre à la sécurité privée complexifie le recours à cette modalité de formation. Le GES demande donc une évolution réglementaire préalable.
Forts de leur expertise en matière de salons et de leur connaissance des enjeux du développement durable, le groupe AEF info et sa filiale Produrable lancent, au premier semestre 2021, "Talents For The Planet", un événement sur les métiers, les formations et l’emploi de ce secteur stratégique. Il sera décliné en deux temps : du 17 au 20 mars, un forum digital centré principalement sur les formations spécialisées ; le 17 juin, un salon sur l’emploi, la formation et les métiers associés du développement durable, de l’écologie et de la RSE.
Des soignants menacés par des opposants à la vaccination, insultés, frappés pour avoir exigé le port du masque, des frustrations et de l’agressivité liées aux interdictions de visite, à l’obligation de respect des gestes barrières ou aux délais d’attente, le tout sur fond d’épuisement des personnels, de plans blancs prolongés et de réorganisation profonde des services : la crise sanitaire due au Covid-19 fait émerger de nouvelles problématiques au sein des établissements de santé, et pousse les directions sécurité-sûreté à repenser leurs organisations pour réduire les risques de contamination, tout en anticipant les violences.
Les fausses informations, nouvel enjeu de sécurité ? Les experts invités mi-décembre au forum Cyberdéfense & Stratégie – organisé par le commandement de la cyberdéfense du ministère des Armées – ont débattu autour de ce thème, avec un constat : les géants du numérique doivent être régulés, mais la France ne peut agir seule. Les espoirs se tournent vers l’Union européenne et le Digital Service Act. Mais confier à l’État et aux pouvoirs publics le contrôle des "fake news" reviendrait à de la censure, et le déléguer aux plateformes à court-circuiter la justice, estiment plusieurs intervenants.
"Nous avons évolué sur la question de l’armement", déclare Yannick Ohanessian, adjoint à la maire de Marseille, Michèle Rubirola (Printemps marseillais), en charge de la tranquillité publique, la prévention, la sécurité et l’espace public. Les 428 policiers municipaux de la ville "sont armés depuis plusieurs années et se sentent rassurés par le port d’armes létales. Ils le resteront donc", ajoute-t-il dans un entretien à AEF info. L’élu revient par ailleurs sur l’ensemble de la politique que la nouvelle majorité de la cité phocéenne entend mettre en œuvre en matière de sécurité locale.
"C’est un enseignant qui a été assassiné pour le travail accompli, mais c’est aussi la liberté de penser, la liberté d’expression […] qui ont été atteintes", déclare samedi 17 octobre 2020, le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard. Il s’est exprimé sur l’enquête ouverte après la décapitation d’un enseignant d’un collège de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). "De nombreuses investigations doivent encore être réalisées", prévient le procureur. Il donne également plusieurs éléments concernant l’enseignant victime et ses cours qui ont précédé l’attentat.
Laurent Rochette, directeur général délégué du syndicat mixte Seine-et-Yvelines Numérique, pointe des obstacles juridiques à la mutualisation des dispositifs de sûreté, lors d’une réunion organisée par l’AN2V (Association nationale de la vidéoprotection), mardi 6 octobre 2020. Il regrette qu’en l’état actuel du droit, les flux vidéo des communes des Yvelines ne puissent pas être reliés au centre départemental de supervision des images. "Il y a lieu, sans doute, de rapprocher le terrain de positions qui pourraient être qualifiées d’un peu dogmatiques au regard des exigences actuelles."
La réforme de l’apprentissage est entrée dans sa phase opérationnelle au 1er janvier 2019. Plus d’an après, les entreprises, les branches professionnelles et leurs Opco se trouvent au centre du jeu, avec de nouvelles prérogatives à leur disposition. Dans ce contexte, le Groupe AEF info organise "les États généraux de l’apprentissage", qui, programmés initialement le 24 mars dernier, se tiendront à l’Hôtel de région des Hauts-de-France à Lille, le lundi 16 novembre 2020. Ils seront suivis du salon Jeunes d’Avenirs le 18 novembre organisé au stade Pierre Mauroy.
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé la généralisation du port des caméras-piétons dans les patrouilles de policiers et de gendarmes au premier semestre 2021. L’objectif : pacifier les relations entre les forces de l’ordre et la population, et apporter des preuves en cas de litige. Déjà près de 10 500 appareils ont été déployés depuis 2018, essentiellement au sein de la police nationale, mais les modèles en dotation concentrent les critiques des agents, qui s’équipent parfois par leurs propres moyens. D’après AEF info, le ministère de l'Intérieur est en train de préparer un nouvel appel d’offres, de manière à respecter le calendrier fixé par Gérald Darmanin. Les industriels s’y préparent. Axon vient de sortir un nouveau modèle "intelligent", tandis qu’Axis communications se lance sur le marché, avec une caméra basée sur une architecture ouverte.
"Le groupement parisien inter-bailleurs de surveillance est un outil intéressant pour trouver des solutions adaptées aux parcs immobiliers des bailleurs", estime Michael Sibilleau, nouveau directeur du GPIS, dans une interview à AEF info. Ancien directeur de cabinet du préfet de la Seine-Saint-Denis, il voit dans ses nouvelles fonctions "un beau challenge". Michael Sibilleau entend "continuer à moderniser" le groupement, dans la suite de l’élargissement de la tranche horaire de patrouille des agents et de la mise en service de l’application Galigeo. Cet outil de géo-décision a participé selon lui à l’optimisation du service et au doublement du nombre de logements sous le périmètre du GPIS. L’articulation avec la future police municipale parisienne, quant à elle, "reste à construire".
Le Sesa (Syndicat des entreprises de sûreté aérienne et aéroportuaire) souhaite des mesures d’aides complémentaires pour affronter les conséquences économiques de la chute du trafic aérien due aux conséquences de l’épidémie de Covid-19. "Nous demandons à l’État la prise en charge à 100 % du chômage partiel jusqu’à la fin de l’année, et qu’il prenne en compte nos coûts fixes", explique son président, Jean-Baptiste Thélot, dans une interview à AEF info. Il évalue les pertes d’exploitation à sept millions d’euros par mois, une situation "pas soutenable" pour les entreprises du secteur. Selon lui, "l’absence de réponse de l’État porte un risque de démantèlement du dispositif de sûreté". Le directeur général d’ICTS France s’inquiète également de la "frilosité des compagnies aériennes" et des voyageurs. "Nous sommes dans un cercle vicieux où l’offre et la demande ne se trouvent pas."
"J’ai décidé que l’activité du Cnaps allait reprendre de manière normale à partir du 15 juin", annonce son directeur, Cyrille Maillet, dans une interview à AEF info. Arrêt des contrôles, basculement en télétravail, séparation des équipes en deux… Le préfet revient sur les mesures prises au sein de l’établissement public depuis le début de la crise sanitaire. Pendant le confinement, "la principale difficulté a été l’instruction des demandes de titres", qui nécessite la consultation du casier judiciaire et des fichiers de police. Néanmoins, "toutes" les demandes reçues ont pu être traitées depuis la mi-mai. "Le Cnaps est en ordre de bataille sur sa mission de délivrance des titres, et nous nous tenons prêts à absorber le travail qui va probablement arriver dans les prochaines semaines." Il revient par ailleurs sur le cas d’un agent écroué dans le cadre d’une enquête antiterroriste.
"En France, nous restons sur des schémas historiquement bas de facturation des prestations, et sur une non-reconnaissance par les pouvoirs publics du potentiel d’utilisation des services de la sécurité privée", constate Patrick Senior, P-DG de BSL sécurité, dans une interview à AEF info. Il regrette que les agents de sécurité privée, sur le terrain pendant la crise sanitaire, soient "très peu mis en avant ou valorisés". Par ailleurs, Patrick Senior estime qu’un an après la création du GES, la situation économique de la profession a peu évolué, d’autant plus que l’accord de revalorisation des salaires n’a pas été accompagné "d’une politique d’augmentation des tarifs". Le P-DG appelle en outre à une prise en compte plus homogène du coût des nouveaux équipements de protection dans la facturation des prestations. "Nous anticipons un résultat lamentable pour l’année 2020", déclare-t-il.
"Cette crise est en train de repositionner le directeur sécurité au centre de l’échiquier avec un périmètre élargi", estime Olivier Hassid, associé chez PwC en charge du conseil en matière de sécurité et de sûreté, dans une interview à AEF info. À l’occasion de la publication par le cabinet d’audit d’une étude sur le déconfinement dans les espaces recevant du public, il souligne que la crise sanitaire est une occasion "de réinventer l’expérience client". "Le contexte peut permettre de repenser la gestion des flux, de repenser la relation des individus les uns aux autres, de repenser les questions de santé, de sécurité mais aussi de sûreté." Olivier Hassid évoque également l’apport de technologies comme les caméras thermiques, la biométrie ou les drones.
"La pandémie de Covid-19 va être a minima un révélateur des difficultés de mise en œuvre du continuum de sécurité, si ce n’est un accélérateur", estime Guillaume Farde, maître de conférences à Sciences Po, dans une interview à AEF info. Selon lui, la crise sanitaire a notamment mis en exergue "la faiblesse de la coordination" entre les acteurs de ce continuum. "Le ministère de l'Intérieur a souvent laissé les maires préciser seuls les modalités d’emploi de leur police municipale dans la crise, et la sécurité privée a fait ce qu’elle a pu, sans pouvoir toujours compter sur des directives claires de l’État." Guillaume Farde souligne que l’ensemble des acteurs, policiers et gendarmes comme policiers municipaux, entreprises et agents de sécurité privée, attendent une "feuille de route politique" du ministère de l'Intérieur. "Sa difficulté à faire de la prospective est une fragilité."
À l’heure du déconfinement, les directeurs de sécurité des entreprises sont en première ligne pour établir une stratégie de reprise des activités et l’adapter aux nouvelles normes de sécurité sanitaire. Christian Flaesch, directeur général sûreté-sécurité du groupe Accor, membre du CDSE, revient sur la gestion de crise et la stratégie définie au sein du groupe hôtelier, dans une interview accordée à AEF info. Il évoque notamment la question de l’approvisionnement en masques et les mesures de distanciation physiques mises en place. Il fait également part de sa réticence à l’égard de la prise de température à l’entrée des immeubles et des hôtels, dont l’usage n’a pas été recommandé par le ministère du Travail.
Masques, pédiluves, horaires aménagés… Pendant le confinement, le GPIS (Groupement parisien inter-bailleurs de surveillance) a été contraint de réorganiser ses services pour s’adapter à la pandémie de Covid-19. "Nous avons travaillé avec les élus du personnel et les salariés pour parvenir à un process pouvant les rassurer", explique son directeur, Christophe Pizzi. "La reprise des activités a été une véritable réussite", ajoute David Kaddour, secrétaire général de l’Unsa-GPIS
"J’ai beau chercher une utilité pour l’usage de la thermographie appliquée au Covid-19, je n’y arrive pas. Donc avis défavorable." C’est la position que prend Dominique Legrand, président de l’AN2V (Association nationale de la vidéoprotection), dans une interview à AEF info. Le créateur de cette association, habituellement défenseur des nouvelles technologies, émet de nombreuses réserves sur la caméra thermique. Absence de détection des cas asymptomatiques et de certaines personnes contagieuses, coût induit pour l’acquisition d’un matériel de qualité, possible affaiblissement des autres mesures de protection… Ce dispositif peut s’avérer "dangereux" s’il est utilisé dans le cadre de la crise sanitaire, estime-t-il. Dominique Legrand n’écarte cependant pas tous les usages de cette technologie.
Développement du télétravail, sécurisation des communications à distance, attestation numérique de déplacement dérogatoire… La direction du numérique et le ST(SI)2 ont dû réorganiser leurs tâches pour accompagner les personnels du ministère de l'Intérieur et de la gendarmerie dans leurs nouvelles missions, qu’elles soient administratives ou plus opérationnelles. Vincent Niebel, directeur du numérique au ministère de l'Intérieur, et le général Bruno Poirier-Coutansais, chef du ST(SI)2 confirment que la crise liée au Covid-19 a donné un "coup d’accélérateur" à certains projets et en a fait émerger de nouveaux. Olivier de Mazières, Dmisc, estime que la cybersécurité pourrait devenir un "levier de résistance et de résilience" pendant et après la crise.
"Nous sommes très amers du peu de cas qui est fait de la sécurité privée", déclare Frédéric Gauthey, président du GES (Groupement des entreprises de sécurité), dans une interview à AEF info. Les agents de sécurité privée "font un travail remarquable", "nécessaire au bon fonctionnement de l’économie et des institutions", souligne-t-il. Or "du côté de l’État, il n’y a personne, en particulier au sein de notre ministère de tutelle, pour se féliciter du courage et du professionnalisme de nos salariés". Frédéric Gauthey évoque également les conséquences économiques de l’épidémie de Covid-19. "Certaines entreprises sont très touchées, et ont parfois un chiffre d’affaires proche de zéro", affirme-t-il, craignant des faillites. Le président du GES indique en outre que l’organisation patronale va "rapidement" faire des propositions au sujet de la prise de température par les agents de sécurité.
"Ce que nous donnons aux sociétés américaines, nous ne le récupérerons plus jamais", prévient Frans Imbert-Vier, PDG de la société helvète Ubcom, spécialisée dans la cybersécurité et la souveraineté des données. Dans une interview à AEF info, il salue le travail de coopération entre la France, l’Allemagne et la Suisse pour la mise en place d’un système de "contact tracing" afin de lutter contre l’épidémie de Covid-19, mais s’inquiète de l’initiative menée par les Gafam. Google et Apple proposent en effet une interface visant à faciliter le travail des gouvernements dans le développement d’une application de traçage numérique des contacts. Selon l’ancien directeur des systèmes d’information, passé par Apple et Omnicom, le gouvernement français doit se prémunir contre la tentation de la facilité, et donner la priorité absolue au développement d’une solution souveraine.
"Rien n’est mis en place pour préserver la santé des agents de sécurité privée", déplore Florent Le coq, délégué CGT, dans une interview accordée à AEF info. Le responsable syndical regrette que les entreprises de sécurité privée n’arrivent pas à équiper leurs salariés en masques et produits désinfectants pour se protéger du Covid-19. "Nous sommes laissés à l’abandon", affirme-t-il, alors que l’encadrement intermédiaire des sociétés est en télétravail. Florent Le coq pointe également des "abus" en matière de droit du travail dans un contexte où les effectifs, de moins en moins nombreux, sont sursollicités pour sécuriser des bâtiments et les entrées de supermarchés. "Les agents répondent présent parce que c’est leur boulot, mais c’est comme ça qu’on va les achever." Il constate en outre qu'"aucune grande entreprise" n’a annoncé la mise en place d’une prime spéciale.
Nice, Paris, Marseille, Pornic, le Grau-du-Roi, le lac du Bourget, la baie de Somme, les berges du Doubs… En de nombreux points du territoire, les services de gendarmerie et de police utilisent des drones pour veiller au respect des mesures de confinement instaurées par le gouvernement permettant de lutter contre la propagation du Covid-19. Deux principaux objectifs : repérer de potentiels contrevenants et faire de la prévention, lorsque les appareils sont munis d’un haut-parleur. Moins chers que les hélicoptères, les drones permettent d’avoir une large vision d’un territoire et d’accéder à des endroits reculés, soulignent les policiers et les gendarmes interrogés par AEF info.
Traçage des malades et reconstitution de leur parcours, reconnaissance faciale des contrevenants aux consignes de sécurité… Face à l’épidémie de Covid-19, certains pays n’ont pas hésité à déployer des technologies de sécurité au service de la santé publique. En France, plusieurs entreprises proposent également leurs services. Orange, Two-i ou encore Onhys mettent à disposition des pouvoirs publics des outils statistiques ou des logiciels. La crise sanitaire actuelle pourrait faire progresser l’adoption de ces solutions, mais continue d’alerter les plus rigoureux défenseurs des libertés.
"Le 16 mars nous avons alerté sur le risque accru de cyberattaques et de cyberescroqueries liées à la crise du coronavirus. Nous étions encore dans l’anticipation. Ce n’est plus le cas : hier nous avons enregistré une explosion du nombre de phishings", rapporte Jérôme Notin, directeur général de la plateforme cybermalveillance.gouv.fr, dans un entretien accordé à AEF info, mercredi 18 mars 2020. D’après un document interne, le nombre d’hameçonnages diagnostiqués par le dispositif d’aide a plus que doublé en deux jours. "Des plateformes se sont créées, proposant de générer des attestations sur l’honneur pour sortir de son domicile pendant le confinement. Elles collectent ainsi des données personnelles", alerte le directeur général. Le contexte de crise sanitaire rend les entreprises plus vulnérables, prévient-il, surtout celles n’étant pas acculturées aux questions de cybersécurité.
La plateforme d’aide aux victimes de cyberattaques alerte, dans un tweet daté du mercredi 18 mars 2020, sur le risque d’escroquerie induit par le téléchargement de l’attestation de déplacement dérogatoire sur des sites non officiels. Selon cybermalveillance.gouv.fr, ces sites proposent des versions payantes ou à remplir en ligne, et en profitent pour procéder à un vol des données personnelles. Sur son compte Twitter, la Cnil avertit également de ce danger. L’attestation, nécessaire pour se déplacer dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus (lire sur AEF info), est à télécharger sur le site du ministère de l'Intérieur. À défaut, il est possible de la recopier sur papier libre. Le défaut de présentation de ce document est désormais puni d’une amende de 135 euros, dispose un décret publié au Journal officiel, mercredi 18 mars 2020.
Face à l'épidémie de covid-19, le GES demande, dans un communiqué publié lundi 16 mars 2020, que "certaines catégories de personnels des entreprises de sécurité privée" puissent obtenir des dérogations aux mesures de confinement annoncées par le gouvernement ce même jour. L'organisation patronale de surveillance humaine souhaite également que les agents puissent bénéficier d'équipements adaptés et d'un système de garde d'enfants. "Ces mesures, d’urgence, dérogatoires, doivent permettre de faire face au mieux qu’il est possible, chacun à sa place, à une situation jusqu’à maintenant inconnue."
"Notre population d’agents est vieillissante, nous avons grandement besoin de jeunes et surtout de personnel féminin", déclare Pascal Ritter, dans une interview à AEF info. Élu président de la commission chargée de la formation professionnelle au sein de la branche des entreprises de prévention et de sécurité, jeudi 12 mars 2020, il évoque plusieurs sujets d’actualité comme le lancement du BTS "management opérationnel en sécurité-sûreté" à la rentrée 2020. Ce diplôme doit permettre "une montée en compétences de la profession d’agent de sécurité privée en vue des grands évènements", souligne-t-il. "Nous avons besoin de davantage de personnels de niveau bac +2, compétents pour encadrer l’utilisation de nouvelles technologies par exemple." La branche travaille par ailleurs sur le développement de l’apprentissage et la création d’un bloc de compétences dédié à la sûreté dans les transports.
"La France est l'un des pays les plus fliqués d'Europe." Le député Jean-Michel Fauvergue (LREM, Seine-et-Marne), auteur avec Alice Thourot (LREM, députée de la Drôme) de la proposition de loi "vers une sécurité globale", plaide pour une coordination entre les différentes forces de sécurité intérieure, nationale, locale, et privée, afin d'instaurer un "continuum de sécurité". "Il faut voir qui fait quoi, où sont les gens, où sont les équipements", déclare l'ancien chef du Raid qui, dans un entretien à AEF info, souhaite un "état des lieux", avant d'octroyer plus de moyens ou des effectifs supplémentaires, alors que le "livre blanc sur la sécurité intérieure", devrait être rendu public "après les élections municipales".
"Toutes les choses sont sur la table, les discussions peuvent se mener de façon concrète", déclare Philippe Galli, mardi 17 décembre 2019. Chargé de conduire les travaux sur le "continuum de sécurité" dans le cadre du "livre blanc de la sécurité intérieure", le préfet s’exprimait à l’occasion du colloque du CDSE, à Paris. Il indique que son groupe de travail doit mener "plus de 80 auditions" au mois de janvier 2020, et fait part de ses premières "convictions".
"Le recrutement d’agents étrangers pour la sécurisation des Jeux olympiques de 2024 est une crainte terrible pour la sécurité privée, pour des raisons socio-économiques, morales et opérationnelles." C’est ce qu’affirme le président du GES, Frédéric Gauthey, lors du colloque annuel du CDSE, organisé à Paris mardi 17 décembre 2019. "Cela correspondrait à un échec moral retentissant." Il revient par ailleurs sur les propositions du GES pour le "livre blanc" de la sécurité intérieure. Sébastien Bazin, P-DG du groupe Accor, évoque pour sa part les moyens de cybersécurité du groupe.
"Le ministère de l'Intérieur est pleinement conscient de l’appui considérable que doit apporter le secteur privé à la sécurité de nos concitoyens", estime Christophe Castaner, mardi 17 décembre 2019. Le ministre de l'Intérieur s’exprimait lors du colloque annuel du CDSE à Paris. Selon lui, "le temps de la méfiance est révolu". "La volonté de travailler avec l’État, de faire émerger des solutions est là." Christophe Castaner évoque l’avancée des travaux du "livre blanc" sur la sécurité intérieure, notamment concernant le "continuum" de sécurité, et identifie les enjeux de ce dernier.
"En matière de sécurité, collectivités territoriales et entreprises sont unies dans un même combat", déclare Stéphane Volant dans une interview accordée à AEF info à quelques jours du colloque annuel du CDSE, mardi 17 décembre 2019 à Paris. Le président de l’organisation note que "la sécurité devient un élément essentiel de l’attractivité d’un territoire, tout comme elle l’est pour la marque employeur d’une société". L’association, qui compte déjà des collectivités territoriales en son sein, compte en accueillir de nouvelles, et signera un partenariat avec le FFSU (Forum français pour la sécurité urbaine) lors du colloque. Le président du CDSE, qui quittera prochainement ses fonctions de secrétaire général de la SNCF, revient par ailleurs sur les actions lancées depuis son élection. "J’ai bien l’intention de fêter l’an prochain le 25e anniversaire du CDSE !" ajoute Stéphane Volant.
"Nous souhaitons pouvoir utiliser des technologies efficientes" pour les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, déclare Thomas Collomb, responsable sécurité et mobilité du comité d’organisation, lors du salon Milipol à Villepinte (Seine-Saint-Denis), mercredi 20 novembre 2019. "Pour nos besoins en technologie, nous aurons d’une part recours aux partenariats, et d’autre part aux appels d’offres", indique-t-il. "Ce sont nos trois couleurs qui doivent triompher au plan technologique et technique", souligne Gérard Lacroix, délégué général adjoint aux questions de sécurité du Gicat.
"Le continuum de sécurité est un très beau concept mais, derrière, il faut qu'il y ait du concret", estime Claude Tarlet, président de la FFSP, lors d’une table ronde organisée au salon Milipol, mercredi 20 novembre 2019, à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Pour Catherine Piana, directrice générale de la Coess, "il ne peut y avoir de collaboration entre le public et le privé" si plusieurs critères ne sont pas réunis. Éric Balastre, directeur de la prévention et de la protection du groupe Renault et membre du CDSE, invite les entreprises de sécurité privée à différencier leurs prestations.
Jean-Christophe Moraud, chargé de l’organisation du sommet du G7 à Biarritz en 2019, souligne la nécessité de concevoir un dispositif de sécurité des grands événements "adaptable" aux aléas opérationnels, mercredi 20 novembre 2019 à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Le haut fonctionnaire s’exprimait à l’occasion d’une conférence organisée dans le cadre du salon Milipol. Deux représentants de la société Idemia décrivent pour leur part l’organisation du sommet du G20 de Buenos Aires en 2018, évoquant notamment l’apport de la reconnaissance faciale.
"Nous nous trouvons face à une dégradation des rapports sociaux, à des postures populistes véhémentes, à une forme d’ensauvagement général de la société", constate Pierre de Bousquet de Florian, jeudi 21 novembre 2019 à Villepinte. Le coordonnateur national du renseignement et de la lutte contre le terrorisme s’exprimait lors d’une conférence organisée dans le cadre du salon Milipol. Le préfet revient en outre sur les combattants étrangers, "enjeu sécuritaire majeur". Jane Coombs, ambassadrice de la Nouvelle-Zélande en France, évoque pour sa part les conséquences de l’attentat de Christchurch de mars 2019.
"Les conditions de la coproduction de sécurité ne doivent pas être perçues par les forces de sécurité de l’État comme une menace pour leurs prérogatives", affirme la députée Alice Thourot (LREM, Drôme), mercredi 20 novembre 2019. L'élue assure, lors d'une conférence organisée à l'occasion du salon Milipol, que le rapport sur le "continuum de sécurité" rédigé avec son collègue Jean-Michel Fauvergue (LREM, Seine-et-Marne) "fait, en ce moment même, l'objet d'un travail de traduction législative en partenariat avec le ministère de l'Intérieur". "L’État doit pouvoir s'appuyer sur un secteur privé fiable et solide", souligne-t-elle.
"Nous devons poser les fondements d’un continuum entre le ministère de l'Intérieur et les entreprises de sécurité", déclare Christophe Castaner lors de l’inauguration du salon Milipol, mardi 19 novembre 2019 à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Le ministre de l'Intérieur note que "le secteur de la sécurité privée participe à la protection des Français et participe à une sécurité globale". "Ne cherchons pas à nous substituer à des entreprises privées qui peuvent nous apporter [des savoir-faire], ne cherchons pas à penser qu’il y aurait une opposition entre l’un et l’autre."
"Nous avons, en France, une industrie de sécurité leader au monde", déclare Marc Darmon, président du comité stratégique de filière des industries de sécurité. Dans une interview accordée à AEF info à l'occasion du salon Milipol, qui ouvre mardi 19 novembre 2019 à Villepinte (Seine-Saint-Denis)
"Milipol confirme son statut d’événement mondial dédié aux professionnels de la sécurité", déclare Marie Lagrenée, directrice des salons Milipol. Avec Yann Jounot, P-DG de Civipol et président des salons Milipol, elle répond aux questions d’AEF info à l’occasion de l’ouverture de la 21e édition du salon parisien, mardi 19 novembre 2019 à Villepinte (Seine-Saint-Denis)
Dans le cadre de l’événement annuel "Nouvelle vie professionnelle" se tiendront, le 12 novembre 2019, la journée professionnelle et, le 14, le salon grand public sur la reconversion à la CCIP, Porte de Champerret à Paris. Le congrès, organisé sur le thème "Le big bang de l’appli 'Mon compte formation'", sera l’occasion de lever le voile sur cette appli qui doit faciliter l’accès à la formation et faire le point sur la mise en œuvre de la réforme de la formation. Après son discours, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, répondra aux questions d’un panel d’utilisateurs. L’après-midi, seront remis les "Trophées Innovation start-up/DRH", puis entreprises, organismes de formation, Opco et représentants de la DGEFP et de la CDC se retrouveront autour de sujets "experts".
"Je m’inquiète fortement de la dérive de l’utilisation d’entreprises de sécurité sur l’espace public par les municipalités", affirme Lucie Chevalley lors d’une conférence organisée à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) par le FFSU, jeudi 21 mars 2019. La directrice "prévention-sécurité" de la ville d’Aubervilliers constate toutefois que "la police municipale n’est plus en capacité de pouvoir répondre aux demandes des habitants". Philip Alloncle, délégué aux coopérations de sécurité, réaffirme que "la voie publique ne relève pas des missions des agents de sécurité privée", sauf exception.
La transformation numérique des villes "apporte énormément de services, de nouvelles possibilités", mais aussi "de nouveaux risques et de nouvelles menaces", souligne Thierry Delville, mardi 19 février 2019. L’ex-délégué aux industries de sécurité et à la lutte contre les cybermenaces au ministère de l'Intérieur, désormais associé chez PWC, s’exprimait lors d’une table ronde organisée par le magazine We Demain. Il préconise de "travailler dans une relation partenariale plus forte" pour aborder ces nouveaux enjeux. La présidente du Cnaps évoque pour sa part la formation des agents de sécurité.
"Le Medef est totalement déterminé à placer le sujet de la sécurité au centre de ses préoccupations", affirme Patrick Martin, mardi 18 décembre 2018. Le président délégué du Medef, qui s’exprimait lors du colloque du CDSE, indique que l’organisation patronale va ainsi créer "séance tenante" un "comité sécurité" au sein de ses instances. "Nous avons la conviction qu’il faut avancer très vite et très fort afin de mettre en place des dispositifs en entreprises limitant considérablement les risques qui relèvent de la sécurité et de la cybersécurité", ajoute-t-il.
"La création de valeur financière n’est plus le seul critère d’évaluation des entreprises", déclare Nicole Notat, mardi 18 décembre 2018. La présidente de l’agence de notation sociale et environnementale Vigeo Eiris s’exprimait lors du colloque annuel du CDSE (Club des directeurs de sécurité des entreprises). "Dans le cadre des politiques RSE, la sécurité devient un élément central et deviendra progressivement un avantage concurrentiel", assure l’ancienne syndicaliste. Elle explique que "la sécurité recouvre désormais une notion élargie" en termes de "répercussions" pour les entreprises.
Le directeur de la sécurité en entreprise est encore "loin d’être le meilleur ami du directeur financier". C’est ce qu’affirme Antoine Frérot, P-DG de Veolia, lors du colloque annuel du CDSE, mardi 18 décembre 2018. "Très souvent, le directeur financier demande quel serait le coût de ne rien faire", relate-t-il. "La réponse est que cela ne coûte rien… jusqu’au drame !" Frédéric Oudéa, directeur général de la Société générale, évoque quant à lui la difficulté de mesurer le "retour sur investissement" en termes de sécurité.
"Le renseignement économique est trop souvent considéré par les entreprises sous l’angle de la protection économique", regrette Nicolas Lerner, mardi 18 décembre 2018. Le directeur général de la sécurité intérieure s’exprimait lors du colloque annuel du CDSE, à Paris. "Il faut mettre le renseignement économique au service des stratégies des entreprises, dans une logique bien plus offensive." Nicolas Lerner estime par ailleurs que les services de renseignement ont un rôle à jouer pour accompagner les entreprises dans l’évaluation des risques lors d’investissements.
"Le CDSE est partenaire du SGDSN pour animer un 'cercle de confiance' qui permettra, dans quelques jours, d’habiliter au secret de la défense nationale tous les directeurs de la sécurité des grandes entreprises françaises, et pas seulement celles qui sont d’importance vitale". C’est ce qu’annonce le président du CDSE, Stéphane Volant, lors du colloque annuel de l’organisation, mardi 18 décembre 2018, à Paris. "Nous sommes conjointement à l’origine de cette initiative", confirme Pascal Bolot, directeur de la protection et de la sécurité de l’État au SGDSN.
"L'industrie de sécurité en France est une industrie d'excellence", affirme Marc Darmon, mardi 18 décembre 2018 à Paris. Le président du comité stratégique de la filière des industries de sécurité s'exprimait lors du colloque annuel du CDSE. Il détaille les objectifs de cette entité qui a succédé au Cofis. "Il a été décidé d'établir cette filière comme une filière stratégique au même titre que l'aéronautique ou l'automobile", explique Marc Darmon. "Le comité stratégique de filière doit rédiger un contrat de filière avec l’État pour développer de grands projets."
"L’État est décidé à créer les conditions de l’émergence d’une filière de la sécurité privée plus forte", déclare Christophe Castaner lors du colloque annuel du CDSE, mardi 18 décembre 2018 à Paris. Le ministre de l'Intérieur, qui se dit "sans tabou" sur le sujet, détaille les chantiers de l’année 2019 pour le secteur de la sécurité privée, qui seront notamment évoqués dans le cadre de la concertation sur le "continuum de sécurité". Parmi eux figurent les questions du périmètre d'intervention des agents, la fusion entre le Snes et l’USP, la suppression de la taxe Cnaps ou encore la formation.
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