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Politique de protection des données personnelles
Réagissant aux propos tenus par Frédérique Vidal sur le plateau de Jean-Pierre Elkabbach sur Cnews le 14 février 2021 (lire sur AEF info), la CPU exprime, dans un communiqué le 16 février, sa "stupeur" face à une "nouvelle polémique stérile sur le sujet de l''islamo-gauchisme' à l’université". Elle réclame des "clarifications" sur l’étude qui devrait être faite par l’alliance Athéna sur l’ensemble des courants de recherche portant sur le sujet à l’université, et fait valoir que les missions du CNRS ne sont "en aucun cas de produire des évaluations du travail des enseignants-chercheurs".
Lancé en mars 2010, le PIA fait alors figure d’ovni en matière de politique publique, tant par les investissements qu’il prévoit d’engager (35 Md€) que par sa mise en œuvre, pilotée par le CGI, véritable cabinet ministériel en dehors des ministères. Quelle est la philosophie du PIA et comment a-t-il été déployé au fil des années ? AEF info donne la parole aux trois commissaires généraux à l’investissement qui l'ont incarné entre 2010 et 2017 : René Ricol, Louis Gallois et Louis Schweitzer.
Forts de leur expertise en matière de salons et de leur connaissance des enjeux du développement durable, le groupe AEF info et sa filiale Produrable lancent, au premier semestre 2021, "Talents For The Planet", un événement sur les métiers, les formations et l’emploi de ce secteur stratégique. Il sera décliné en deux temps : du 17 au 20 mars, un forum digital centré principalement sur les formations spécialisées ; le 17 juin, un salon sur l’emploi, la formation et les métiers associés du développement durable, de l’écologie et de la RSE.
La présidente de l'université Paris-Saclay, Sylvie Retailleau, est élue à la présidence de la commission de la recherche et de l’innovation de la CPU, jeudi 21 janvier 2021. Elle succède à Pierre Mutzenhardt, président de l’université de Lorraine, qui occupait cette fonction depuis 2014 et qui devient président de la commission des moyens et des personnels (lire sur AEF info). Entourée de deux vice-présidents, Catherine Xuereb (Toulouse INP) et Lionel Larré (université Bordeaux Montaigne), Sylvie Retailleau entend "inscrire l’université au centre des stratégies de recherche et d’innovation".
Plongé dans une crise sans précédent depuis bientôt un an, l’ESR français a dû absorber une série de chocs et de traumatismes majeurs auxquels il n’était pas du tout préparé. En agissant comme un révélateur, la pandémie met à nu les forces et les faiblesses de tout un système et crée les conditions de sa transformation. Alors que la rédaction d’AEF info publie la 3e édition du Cahier de tendances de l’ESRI, consacré aux enjeux ouverts par la crise, participez au webinaire de réflexion et d’analyse de ces différents enjeux, le 29 janvier à 11h, aux côtés de trois chercheurs qui en ont fait leur sujet d’étude : Christine Musselin, directrice de recherche CNRS au CSO, Stéphanie Mignot-Gérard, maîtresse de conférences en gestion à l’Upec, et Pierre Mathieu, maître de conférences en sciences de gestion de l’université Clermont Auvergne. Cliquez ici pour vous inscrire.
Avec 20 Md€ sur cinq ans, dont 11 Md€ dans le cadre du plan de relance, "ce PIA 4 entièrement dédié à l’ESRI doit permettre d’armer notre pays pour garantir le maintien de sa compétitivité", écrit le Premier ministre Jean Castex dans le dossier de présentation du programme, publié jeudi 7 janvier 2021. Après l’hydrogène, le gouvernement annonce que le quantique, la cybersécurité et le volet "enseignement et numérique" bénéficieront de "financements exceptionnels" au titre des "stratégies d’accélération prioritaires". Par ailleurs, un nouveau comité de surveillance est mis en place.
La LPR, définitivement adoptée, ouvre la possibilité d’expérimenter le recrutement des maîtres de conférences hors CNU et n’impose plus la qualification pour recruter un professeur (lire sur AEF info). Est-ce ainsi l’occasion de réinventer la procédure de recrutement des enseignants-chercheurs, jugée par beaucoup insatisfaisante, souvent pour des raisons différentes ? Participez au webinaire AEF info Live, vendredi 4 décembre de 11h à 12h30, avec Jean Chambaz, président de Sorbonne université, Aude Deville, présidente de la section 06 du CNU (sciences de gestion) et Pierre-Michel Menger, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de sociologie du travail créateur. Les inscriptions sont ouvertes ici.
"Cette loi est avant tout un point de départ pour faire face à des défis anciens et identifiés : elle n’est en aucun cas le point d’arrivée", réagit la CPU dans un communiqué du 17 novembre 2020, après l’accord trouvé en CMP sur le projet de LPR. Elle déplore que la durée de la programmation soit fixée à dix ans. Elle regrette aussi que le sujet du CNU n’ait pas fait l’objet d’un débat "franc et ouvert" au sein de la communauté. Enfin, elle estime que l’article sur le délit d’entrave "ne répond pas aux objectifs initialement poursuivis de protection des activités universitaires".
"Les négociations avec le Parlement ont pris du temps, mais nous avons finalement réussi", se réjouit le représentant permanent de l’Allemagne auprès de l’Union européenne, Michael Clauss, mardi 10 novembre 2020, saluant la fin des négociations sur le budget européen 2021-2027. Un supplément de 16 Md€ est négocié pour les "programmes d’avenir" dans le cadre du cadre financier pluriannuel, dont 4 Md€ pour Horizon Europe et 2,2 Md€ pour Erasmus+, venant en plus de ce que prévoyait l’accord des dirigeants européens de juillet 2020. Le Parlement européen doit encore ratifier l’accord.
"Les écoles, collèges et lycées resteront ouverts", annonce Emmanuel Macron lors de son allocution du 28 octobre 2020 annonçant un nouveau confinement sur tout le territoire afin de lutter contre l’épidémie de Covid-19. Cette ouverture s’accompagnera de "protocoles sanitaires renforcés", précise le président. En revanche, "les facultés et établissements d’enseignement supérieur assureront leurs cours en ligne", ajoute-t-il. L’ensemble de ces mesures, applicables à compter de la nuit du 29 au 30 octobre et au moins jusqu’au 1er décembre, doit être détaillé ce jeudi par le gouvernement.
En dehors des modifications apportées à la programmation budgétaire et à certaines mesures RH, les sénateurs de la commission de la culture sont relativement peu intervenus sur le reste du projet de loi de programmation de la recherche, le 14 octobre 2020. Parmi les changements à signaler, le Sénat précise que c’est bien le diplôme national de doctorat qu’il convient de valoriser dans les conventions collectives, et non le grade de docteur. Les sénateurs refusent aussi que certaines réformes sur les biotechnologies, l’espace ou l’enseignement supérieur privé empruntent la voie d’ordonnances.
L’Institut Pasteur de Lille annonce avoir reçu un don de cinq millions d’euros du groupe de luxe LVMH pour poursuivre ses recherches sur une "molécule particulièrement efficace face au virus SARS-Cov-2". D’après les informations recueillies par AEF info, cette molécule s’appelle le Clofoctol et a été utilisée en France de 1978 à 2005 pour traiter les infections respiratoires sous la forme du suppositoire Octofene. Un essai clinique sur l’animal puis sur l’homme doit valider la pertinence du repositionnement de ce médicament dans le traitement précoce du Covid-19.
La réforme de l’apprentissage est entrée dans sa phase opérationnelle au 1er janvier 2019. Plus d’an après, les entreprises, les branches professionnelles et leurs Opco se trouvent au centre du jeu, avec de nouvelles prérogatives à leur disposition. Dans ce contexte, le Groupe AEF info organise "les États généraux de l’apprentissage", qui, programmés initialement le 24 mars dernier, se tiendront à l’Hôtel de région des Hauts-de-France à Lille, le lundi 16 novembre 2020. Ils seront suivis du salon Jeunes d’Avenirs le 18 novembre organisé au stade Pierre Mauroy.
Pour que les universités de recherche françaises soient mieux reconnues par la société, dix d’entre elles se sont regroupées au sein de l’association Udice, annoncent les présidents de ces universités lors d’un point presse, le 1er octobre 2020. Présidée par Christine Clerici, présidente de l’université de Paris, Udice met la priorité sur la nécessité de renforcer l’autonomie des universités, notamment RH. Elle entend aussi convaincre les décideurs publics et privés que "ne pas s’appuyer sur les universités de recherche, c’est se tirer une balle dans le pied".
Après l’adoption de l’article 3 sur les chaires de professeur junior, l’Assemblée nationale a adopté le reste du titre II (article 4 à 9) sur les mesures RH ce mercredi 23 septembre 2020. Au rang des amendements adoptés, figurent l’extension du contrat post-doctoral aux Eespig, la fixation pour ces contrats d’une durée minimale d’un an et le raccourcissement de la durée maximale à quatre ans. Cédric Villani (EDS, Essonne) a obtenu le fait d'inscrire dans la loi que "la rémunération des chargés d’enseignements vacataires et des agents temporaires vacataires est versée mensuellement".
Dans son livre publié en septembre 2020, "Université et recherche : les enjeux de l’autonomie. Les sentiers d’un témoin engagé", Jean-Marc Monteil brosse 30 ans d’histoire de l’université, avec le regard des nombreuses fonctions qu’il a exercées. Au fil de son récit, il revient sur des débats qui font écho à ceux d’aujourd’hui autour de la LPPR, sur le pilotage de la recherche, les liens – régulièrement tendus – entre universités et CNRS, les crédits récurrents versus les appels à projets, la place du doctorat, ou encore les enjeux de l’évaluation à l’heure où le HCERES attend un président.
Le mathématicien Cédric Villani, député Écologie Démocratie Solidarité de l'Essonne, vient d’achever l’examen du projet de loi de programmation de la recherche avec ses collègues de la commission des affaires culturelles de l’Assemblée nationale, avant son passage en séance publique à partir du 21 septembre 2020. Bien qu’il ne soit "pas d’accord à 100 %" avec le texte et qu’il lui trouve plusieurs insuffisances, par exemple sur la durée "déraisonnable" de la programmation budgétaire ou sur son "manque d’ambition" quant aux relations science-société, il estime qu’il présente des avancées majeures. Rappelant le combat mené par les scientifiques il y a quatre ans pour sauver 250 M€ de crédits menacés d’annulation (lire sur AEF info), il insiste sur les moyens considérables que promet la LPPR : 25 Md€ en dix ans. "La loi doit être améliorée, mais il faut saluer l’effort", souligne-t-il.
"Notre principale préoccupation est que les effets de cette loi soient très rapidement visibles sur le terrain, par n’importe quel chercheur et enseignant-chercheur, que ce soit sur sa feuille de paie bien sûr, mais aussi dans son laboratoire", déclare à AEF info le bureau de la CPU à l’occasion d’un entretien de rentrée le 9 septembre 2020. Ce qui suppose selon lui de ne pas attendre les effets de l’augmentation du préciput mais d’abonder le programme 150 dès les premières années. Si elle salue les efforts financiers portés sur la recherche, la CPU souhaiterait que le gouvernement lance également un "Descartes de l’ESR" afin que les autres missions comme l’enseignement mais aussi l’entretien du bâti universitaire ne soit pas oubliées. Interrogée sur les amphis bondés en pleine crise sanitaire, elle se veut rassurante : les universités appliquent les protocoles, "tout le monde est masqué".
"Le transport routier représente un élément fondamental dans la problématique de la mobilité. Toutefois, il est en même temps le mode de transport le plus émetteur de gaz à effet de serre et représente entre 75 et 100 % de l’ensemble des émissions des transports", fait observer Grégory Dronchat, chef de projet de la filière Carnauto
En visite sur le campus de l’université Paris-Saclay lundi 7 septembre 2020, le Premier ministre Jean Castex et la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Frédérique Vidal reviennent sur "l’investissement massif" que l’État compte engager pour "réarmer la recherche". Aux 25 Md€ injectés en dix ans dans la loi de programmation de la recherche s’ajoutent 6,5 Md€ du plan de relance pour l’ESR, expliquent-ils lors d’un échange avec des jeunes chercheurs. "Les moyens sont là, mais il faut que tous les acteurs se saisissent de cette loi", insiste le Premier ministre.
"Je suis prête à travailler sur l’ensemble du protocole", déclare Frédérique Vidal, ministre de l’ESRI, dans un entretien à AEF info le 31 août 2020, après la réunion multilatérale avec les syndicats. "L’idée est de construire ensemble ce protocole et de le signer dès que nous serons prêts, qu’il y ait majorité ou non." Elle évoque la nouvelle architecture de primes proposée pour les chercheurs et enseignants-chercheurs, avec un renforcement de la partie "fonctionnelle" : "Mon objectif est que l’ensemble de leurs missions soient reconnues, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui." Elle propose d’augmenter de 300 % la partie "grade" des primes et de 150 % la composante "individuelle". Elle revient également sur l’interdiction de transformer des primes en décharge, sur les chaires de professeur junior, sur le GVT et sur l’objectif que 100 % des docteurs soient financés.
Dans un "manifeste" publié vendredi 28 août dans La Tribune, les 39 Instituts Carnot plaident pour "relancer l’économie par la recherche partenariale" tout en misant sur l’innovation "comme levier de souveraineté". "Nous avons besoin d’une industrie nationale forte alliée à une recherche au meilleur niveau international pour garantir notre indépendance économique", font-ils valoir. "La France doit pouvoir compter sur toutes ses forces de recherche et d’innovation. Le plan d’investissement de l’État et la LPPR vont dans ce sens", estiment-ils par ailleurs.
Sur les 92 M€ de revalorisations indemnitaires prévues en 2021, 77,7 M€ iront aux titulaires de l’ESR, dont 62,8 M€ aux chercheurs et enseignants-chercheurs. C’est ce qui ressort des arbitrages ministériels présentés par la DGRH du MESRI aux organisations syndicales réunies en multilatérale le 15 juillet 2020. Une enveloppe de 7,25 M€ est en outre prévue pour revaloriser les contractuels. Au total, 34,4 M€ concerneront les organismes de recherche et 57,6 M€ les universités et autres EPCSCP.
"Un des problèmes de la LPPR est que l’on se focalise sur quelques mesures de recrutement et non sur ce qui aurait dû être le cœur de la loi : rattraper le décrochage de la recherche française par rapport aux autres grands pays scientifiques dans le monde", déclare le président de Sorbonne Université Jean Chambaz, le 9 juillet 2020, lors d’un point avec la presse. Pour lui, avec un effort annoncé de 25 Md€ "dont l’essentiel porte sur 2027, soit à la fin du deuxième mandat putatif du président", "on est très loin du compte", expose-t-il, citant une motion adoptée par le CA de son université.
Comment organiser la rentrée 2020, alors que la nouvelle version de la circulaire ministérielle sur les conditions sanitaires est toujours en attente ? Pour Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l’Institut Pasteur et membre du conseil scientifique Covid-19, plutôt que de définir des règles immuables, les établissements doivent faire preuve de "bon sens" pour gérer chaque situation particulière. Ils doivent avant tout comprendre les principes de transmission du virus pour adapter leurs mesures, détaille-t-il lors d’un webinaire organisé par AEF info le 2 juillet 2020.
Frédérique Vidal prend "l’engagement que tout recrutement d’une chaire de professeur junior puisse s’accompagner de l’augmentation d’au moins une promotion supplémentaire dans le corps des professeurs ou des directeurs de recherche", écrit-elle dans un courrier adressé le 18 juin 2020 aux secrétaires généraux du Sgen-CFDT, du SNPTES et de Sup’Recherche-Unsa. Elle précise qu’il s’agit d’un chantier d’ampleur, essentiellement de nature réglementaire, qui "pourrait faire l’objet d’un protocole d’accord" avec les syndicats réformistes. Ces derniers se disent satisfaits d’avoir été entendus sur la "crainte du déclassement des collègues".
Si l’impact financier de la crise du Covid-19 sur l’ESRI n’est pas encore chiffré, plusieurs outils permettront de soutenir les établissements, assure Frédérique Vidal, lors d’un Live organisé le 11 juin 2020 par AEF info. Elle cite le PLFR, le PIA 4, le prochain CPER, ainsi que le plan de relance qui intégrera des volets ESRI. Elle revient aussi sur les chaires de professeurs juniors et les contrats de mission prévus par la LPPR, assurant qu’il s’agit "d’outils supplémentaires" mais non obligatoires. "Je n’ai rencontré personne disant que notre système n’est pas perfectible", ajoute-t-elle.
Frédérique Vidal est l’invitée d’AEF info Live, ce jeudi 11 juin à 15h. Elle répondra aux questions de la rédaction et des abonnés d’AEF info sur l’impact financier de la crise sanitaire pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. Alors que l’Allemagne consacre près de la moitié de son plan de relance de 130 Md€ à l’ESRI, quels sont les leviers qui peuvent être mobilisés en France : PIA 4, plan de relance, CPER… ? Et comment la LPPR, qui programme 25 Md€ sur dix ans, s’intègre-t-elle dans ce contexte ? La revalorisation indemnitaire des personnels est-elle en partie suspendue à une reprise de la réforme des retraites ? Pour participer à cette 2e édition d’AEF info Live et poser vos questions, inscrivez-vous en cliquant sur ce lien Livestorm (la plateforme est accessible dans les meilleures conditions avec Google Chrome et la dernière version de Firefox).
À la rentrée, "l’organisation mise en place dans les établissements doit permettre de respecter [les mesures sanitaires] dans tous les contextes et tous les espaces", précise un projet de circulaire relative à la préparation de la rentrée universitaire 2020. Ce document de travail, daté du 3 juin 2020, a été examiné ce jeudi 4 juin 2020 en CHSCT ministériel. Concernant les agents, "l’étalement des horaires et la rotation d’agents alternant entre travail présentiel et travail à distance resteront des solutions possibles", précise le projet de texte.
La CPU a élaboré une "proposition de critères relatifs à la prolongation des contrats doctoraux suite aux difficultés dans leur réalisation liées à la crise sanitaire", datée du 20 mai 2020, qu’AEF s’est procurée. Cette grille, à laquelle a participé le RNCD (Réseau national des collèges doctoraux), retient trois "cas critiques", assortis d’exemples, justifiant des prolongations courtes (jusqu’à 4 mois), moyennes (de 4 à 8 mois) et longues (entre 8 et 12 mois). Le document rappelle par ailleurs que "le coût mensuel employeur approximatif est de l’ordre de 2 600 euros par doctorant".
Après le CNRS et l’Inserm notamment qui se sont engagés pour une meilleure prise en compte de la science ouverte dans l’évaluation des chercheurs, c’est au tour de la CPU de se prononcer en faveur de "meilleures pratiques pour une évaluation davantage qualitative de la recherche". Des recommandations ont été adoptées le 7 mai 2020, portant aussi bien sur la promotion des publications en accès ouvert que d’une "évaluation multicritères centrée sur la portée des résultats et non sur la ou les revues dans lesquelles ils ont été publiés".
"La fabrication additive est une des technologies clés de l’industrie du futur, qui permettra de répondre aux nouveaux enjeux industriels de création de valeur", indique Philippe Lubineau, directeur de l’institut Carnot Cetim, dans ce dossier réalisé en partenariat entre l’AiCarnot et AEF info. Plusieurs exemples de travaux réalisés par les instituts Carnot Mica, Cetim, CEA List ou Icéel illustrent les transformations apportées par cette technologie. Outre la croissance de son marché, les perspectives envisagées sont encore larges, notamment avec le passage de la 3D à la 4D.
"Plusieurs centaines" de projets de recherche, des coopérations avec des entreprises, des actions de transfert, des coordinations à l’échelle nationale, des moyens de calcul, des fournitures ou fabrications d’équipements, des actions de solidarité, des informations scientifiques pour le grand public… Le CNRS a établi, en date du 21 avril 2020, un bilan "non exhaustif" des principales actions auxquelles il participe dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid-19, avec tous ses partenaires organismes, universités et écoles qui sont cotutelles des laboratoires.
"Les universités sont sur le terrain de la crise et le sens du U n'a jamais été aussi fort dans les CHU", déclare Pierre Mutzenhardt, président de l’université de Lorraine. "Très rapidement, soignants et entreprises se sont tournés vers les chercheurs" des universités et "le transfert de technologie n’a jamais été aussi rapide". Il s’exprime le 16 avril 2020 lors d’une conférence de presse de la CPU sur la mobilisation de la recherche universitaire face à la pandémie où est abordée aussi la tension entre réaction à la crise et temps long de la recherche ou encore la question du pilotage de la recherche et des doctorants.
La démission du président de l’ERC Mauro Ferrari, le 7 avril 2020, est "regrettable", estime Jean Chambaz, président de la Leru et de Sorbonne Université. S’exprimant le 8 avril, il estime que le conflit ayant opposé Mauro Ferrari au conseil scientifique de l’ERC rendait la démission du président "inévitable" dans la mesure où, sur fond d’épidémie du Covid-19, il remettait en cause la vocation même de l’ERC de financer des projets de recherche "librement soumis par les chercheurs". Il faut au contraire "préserver ce fleuron" qu’est l’ERC, avec son approche "bottom-up", soutient Jean Chambaz.
Spray anti-SARS-COV-2, visières de protections, don de matériels… À l’heure où tous les continents sont désormais touchés par l'épidémie de Covid-19, les 39 Instituts Carnot "s’organisent depuis plusieurs semaines pour participer à l’effort collectif et aider à endiguer cette pandémie", font-ils savoir vendredi 3 avril 2020. Première illustration autour de cinq contributions Carnot pour les malades, le personnel soignant, les Ehpad et la prévention de la propagation de l’épidémie.
"Dans le contexte exceptionnel lié à l’épidémie de Covid-19, l’ANR [Agence nationale de la recherche] adapte le calendrier de ses appels à projets", annonce-t-elle lundi 16 mars 2020. Ceci se traduit par le report des dates de clôture de plusieurs appels à projets – dont l’appel à projets générique – "pour permettre aux communautés scientifiques de déposer leurs propositions dans les temps nécessaires". De la même manière, la commissaire européenne chargée de la recherche, Mariya Gabriel, fait part du report de la date de clôture de certains appels à projets du programme Horizon 2020.
Après les nouvelles consignes de "distanciation sociale" édictées par Édouard Philippe le 14 mars 2020 au soir pour lutter contre la circulation du coronavirus, Frédérique Vidal, ministre de l’ESRI, dans un courrier adressé dimanche 15 mars aux directeurs et présidents d’établissement d’ESR, leur demande de fermer toutes les activités ouvertes au public, de privilégier le recours au télétravail pour les laboratoires de recherche et les personnels, de reporter les élections universitaires ainsi que les examens nationaux et concours prévus d’ici au 5 avril.
Face aux enjeux environnementaux, climatiques et alimentaires, l’agriculture a un "impérieux besoin d’innovations". Pour relever ces défis, les Instituts Carnot s’attachent notamment à développer les technologies du numérique, explique Carole Caranta, directrice du Carnot Plant2Pro, dans ce dossier réalisé en partenariat entre l’AiCarnot et AEF info. Plusieurs projets ont déjà abouti à des transferts industriels, à l’instar de PigleDetect pour la détection précoce des maladies porcines. D’autres sont en cours, à l’exemple de FertiWeb Dynamic pour ajuster la fertilisation azotée des cultures.
"Nous avons le regret de vous informer que votre candidature n'a pas été retenue pour la suite du processus de sélection actuellement en cours" : c’est ce que répondent par courrier daté du 24 février 2020, qu’AEF info s’est procuré, Anne-Sophie Barthez, Dgesip, et Bernard Larrouturou, DGRI, aux plus de 1 300 chercheurs et enseignants-chercheurs qui se sont regroupés pour faire acte d’une "candidature collective" à la présidence du HCERES (lire sur AEF info). Le courrier revient aussi sur "l’ambition" et les orientations de la future loi de programmation pluriannuelle de la recherche.
37 Instituts Carnot sont labellisés pour une durée de quatre ans et deux sont placés en période probatoire pendant 18 mois (Inria et Eau et environnement porté par l’ex-Irstea), annonce le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, vendredi 7 février 2020. Ces 39 Instituts bénéficieront de 62 M€ de financement annuel "visant à renforcer la recherche partenariale". 44 dossiers ont été déposés auprès de l’ANR, dont 8 portés par des Tremplins Carnot.
La France conserve la 10e place du classement Bloomberg sur les "économies mondiales innovantes", publié samedi 18 janvier 2020. Elle figure notamment au 2e rang sur le critère spécifique du nombre d’entreprises innovantes de hautes technologies. Deuxième l’année dernière, l’Allemagne prend la première place, suivie de la Corée du Sud, Singapour et la Suisse. L’Algérie et l’Égypte intègrent pour la première fois le classement. Les pays sont classés en fonction de plusieurs critères
Le Health Data Hub et le grand défi "Amélioration des diagnostics médicaux par l’intelligence artificielle" du Conseil de l’innovation ont lancé un appel à projets, opéré par Bpifrance Financement, qui "vise à soutenir le développement et la mise en œuvre des algorithmes d’intelligence artificielle valorisant les données de santé pour apporter un bénéfice au système de santé", fin décembre 2019. L’objectif de cet appel est de "soutenir les projets les plus innovants en la matière". L'appel à projets est ouvert jusqu'au 24 mars 2020 à midi.
Le rapport de Philippe Tibi, publié en juillet 2019, dressait le constat "d’une insuffisante capacité de financement des entreprises technologiques en France". Afin de combler cette faille de marché, les investisseurs institutionnels français se sont engagés, le 17 septembre 2019, à consacrer plus de 5 Md€ en faveur du financement des entreprises technologiques d’ici au 31 décembre 2022 (lire sur AEF info). Lundi 13 janvier 2020, Bruno Le Maire et Cédric O ont réuni ces investisseurs qui ont "annoncé mobiliser 1 milliard d’euros supplémentaires pour cette initiative".
S’il est bien un texte qui est attendu, c’est celui de la future loi de programmation pluriannuelle de la recherche. Alors que le président de la République Emmanuel Macron reviendra sur le sujet le 26 novembre, à l’occasion des 80 ans du CNRS, avant des annonces détaillées début 2020 (lire sur AEF info), les Rencontres de l’ESRI organisées par AEF info au Campus Condorcet, se clôtureront le 27 novembre par un "zoom" sur cette future loi (17h00-18h30). En matière d’innovation et d’entrepreneuriat, la place que l’université française doit encore s’assurer dans la "start-up nation" sera également abordée (14h00-15h30). Il est à noter que Jean-Pierre Bourguignon, président de l’ERC, et Frédéric Farina, directeur de l'innovation et des partenariats de Caltech (États-Unis), participeront à la séance d’ouverture (9h00-10h30) (programme complet et inscription).
Quentin Vincent, docteur en écologie des sols et Anne Blanchart, docteure en sciences du sol et urbanisme à l’université de Lorraine, sont lauréats du concours régional "Docteurs entrepreneurs", organisé le 14 novembre 2019 à Reims. Ils représenteront la région lors de la finale nationale. Paul Didier, docteur en mécanique des matériaux à l’UL, est lauréat du prix "émergence" pour son projet d’entreprise qui s’adresse au marché des dispositifs médicaux implantables. Stéphane Dedieu, enseignant-chercheur (Urca), remporte quant à lui le premier prix "Start-up Connexion".
"L’innovation technologique est une priorité pour la France qui doit être portée en tant que telle avec un leadership politique clair, qui implique tous les ministères concernés et qui doit se traduire par la définition d’une stratégie et un suivi de sa mise en œuvre dans la durée", estime l’AFPC dans sa contribution au Pacte productif 2025, publiée en octobre 2019
Le 26 novembre après-midi et le 27 novembre prochains, AEF info dévoilera la 2e édition de son Cahier de tendances à l’occasion des "Rencontres de l’ESRI", organisées en partenariat avec le Campus Condorcet. La rédaction invite ses abonnés à approfondir ensemble 10 tendances qui devraient marquer l’actualité du secteur dans les mois et années à venir. La première demi-journée du 26 mettra l’accent sur le patrimoine immobilier et le développement durable, avec une visite du tout nouveau Campus Condorcet dédié aux SHS. La journée du 27 démarrera par un exercice de prospective multi thématique, en compagnie de trois personnalités ayant une grande expérience internationale, et se terminera par une plénière d’actualité sur la LPPR (loi de programmation pluriannuelle de la recherche). Voici le programme détaillé de ces deux journées et les intervenants.
Pour la cinquième année consécutive, l’université de Stanford, le MIT et Harvard arrivent en tête du classement Reuters des universités les plus innovantes du monde, publié mercredi 23 octobre 2019. L’université de Montpellier se classe 44e, devant Sorbonne Université (56e) et Paris-Sud (64e). "La France affiche la plus forte amélioration cette année" avec huit universités dans le classement, ce qui place la France en 3e position au niveau mondial derrière l’Allemagne et les États-Unis, en tête avec 46 établissements. Le classement se fonde notamment sur l’impact des brevets déposés.
La plupart des organisations témoignent de leur satisfaction au sortir de la réunion multilatérale de concertation sur la réforme des retraites qui s'est tenue avec Jean-Paul Delevoye, Haut-commissaire aux retraites, et Frédérique Vidal, MESRI, mercredi 23 octobre 2019. Une réunion "claire" qui met au jour, publiquement, pour la première fois, les spécificités de l'ESR, à savoir le très faible niveau de prime et l'entrée tardive dans la carrière. Les avis sont en revanche très partagés sur l'opportunité et la faisabilité de cette réforme, ainsi que sur son articulation avec la LPPR.
Soufiane Azdad, docteur en médecine à l’UPJV et au CHU d’Amiens, est le lauréat du concours régional "Docteurs entrepreneurs" organisé à Marcq-en-Baroeul (Nord) jeudi 17 octobre 2019. Il sera l’ambassadeur des Hauts-de-France pour le prix des Territoires lors de la finale nationale en décembre 2019. Martin Bué, ingénieur chez Inria, remporte le premier prix "Start-up Connexion" pour son projet d’optimisation logistique "Le Chemin des Mûres". Candidat dans la même catégorie, Jean-François Bouin, créateur d’une spin-off Inria spécialisée dans la maintenance prédictive, repart avec le grand prix du jury. Enfin, le premier prix "Force Partners" a été attribué à David Cnockaert pour un projet développé avec Statiforme Industries et l’IMT Lille Douai autour de la maintenance ferroviaire.
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