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Devenir président d’université sans voir sa liste en tête des collèges A (PU) et B (MCF), lors des élections renouvelant le CA ? On peut. Manquer de cette assise et devoir s’appuyer sur les Biatss, étudiants et personnalités extérieures membres du CA, n’augure toutefois pas d’une gouvernance facile de l’établissement. Dans les 51 universités de notre panel, un seul candidat l’a emporté sans être en tête des collèges A et B. Il s’agit de Jean-Marc Broto, à Toulouse-III. Une exception qui confirme la règle. Voici le détail du socle électoral des présidents, par collège et par université.
Alors que la vague des élections universitaires 2020 touche à sa fin, AEF info publie le trombinoscope des 71 présidentes et présidents d’université qui ont été renouvelés, pour plus de la moitié, en un an. Au 28 janvier 2021, on compte ainsi 14 femmes (20 %), une proportion en légère hausse par rapport à 2016. La moyenne d’âge de cette "promotion" s’établit à 55 ans, un quart ayant plus de 60 ans. Issus en majorité des "sciences dures", les présidents sont pour 80 % d’entre eux professeurs, huit sont maîtres de conférences et un est Prag.
Lorsque les élèves de la première promotion du nouveau bac ont dû abandonner l’une de leurs trois spécialités de première au profit des deux autres, en terminale, laquelle ont-ils abandonnée ? Le plus souvent, des sciences dures, et notamment les mathématiques qui perdent près de 40 % de leurs effectifs, contre 28 % et 37 % pour la physique-chimie et la SVT. Tout le contraire des SES qui ne perdent que 16 % des effectifs entre la première et la terminale, et qui attirent de plus en plus les élèves de première. Retrouvez l’analyse d’Alain Joyeux de l’APHEC, et de Benoît Guyon de l’Apses.
Comment se répartit, en matière de classe sociale, la première promotion de terminale générale issue de la réforme du bac ? Quand 39 % des élèves viennent de milieux très favorisés, ces derniers sont surreprésentés dans trois duos de spécialités, alliant mathématiques à physique-chimie, histoire-géo ou SES, reconstituant d’anciennes "voies royales" vers le supérieur. La différence public/privé est patente : 45 % des lycéens du privé ont choisi les mathématiques, contre 40 % dans le public. Voici un état des lieux, comparé dans cette autre dépêche à la situation qui prévalait dans l'ancien bac.
Depuis 3 mois, quelque 2 millions d’étudiants ont suivi leurs cours en ligne. D’après les données confiées par 5 universités, AEF info retrace les périodes de rentrée, demi-jauge et reconfinement. Face à la montée en charge, qui a pu aller jusqu'à un facteur 19, les établissements à Aix-Marseille, Sorbonne Paris Nord, Lille, Strasbourg et Nantes se sont appuyés sur différents outils, lesquels posent tous des problèmes différents. Ergonomie, infrastructure d'hébergement, enjeu de souveraineté : voici les stratégies adoptées par les VP numériques et DSI des 5 universités.
Depuis 1994, 5 femmes ont été membres du bureau de la CPU sur un total de 48 ; 33 universités différentes y ont été représentées ; et seulement deux bureaux sur 16 n’ont compté aucun représentant francilien. À l’occasion de l’élection du dernier bureau en date emmené par Manuel Tunon de Lara ce 17 décembre 2020 (lire sur AEF info), AEF info analyse la composition des 16 équipes qui se sont succédé à la tête de l’organisation nationale en 27 ans, et les conditions de leur élection. À venir, un point sur les profils des présidents et des VP de la CPU, et sur ce qu’ils ont fait après.
Alors que la LPR ouvre la possibilité de recruter hors qualification par le CNU, certains craignent que cela se traduise par une augmentation du localisme. Quelle est la réalité de ce phénomène aujourd'hui ? Selon les données DGRH, 17 % des maîtres de conférences et 44 % des professeurs d’université ont été endorecrutés en 2019 et ces données "n’ont que peu évolué depuis 2000". Le localisme est à l’œuvre de manière très variable d’un groupe CNU à l’autre, où le taux d’endorecrutement va de 5 % à 32 % pour les MCF et de 15 % à 79 % pour les PR. Voici le détail par corps et section CNU.
En 2019, selon le bilan de la DGRH, 6 universités sur 67 ont attribué à peine 50 % de leur quota de promotions à leurs enseignants-chercheurs : une situation dénoncée par le Snesup-FSU qui publie un "classement des établissements qui entravent" l’avancement. Sont notamment pointés du doigt Rennes-I et Nanterre. Retrouvez les chiffres par université, mais aussi l’éclairage de Bruno Bureau, VP RH de Rennes-I sur les "deux périodes de déficit budgétaire", et de Philippe Gervais-Lambony, président de Nanterre, dont l’établissement calcule chaque année un "nombre maximal de promotions soutenables".
Parmi les 79 hauts cadres de l’administration centrale du MESRI, 68 % ont un profil administratif ou technique, 23 % sont des académiques, c’est-à-dire des enseignants-chercheurs ou des chercheurs mis à la disposition du ministère, et 9 % des ingénieurs. Les profils administratifs occupent majoritairement les échelons intermédiaires : ils sont le plus souvent à la tête des départements ou des sous-directions. Au contraire, les profils académiques occupent la majorité des postes aux plus hauts échelons hiérarchiques : 2 parmi les 5 directeurs ou adjoints, et 4 parmi les 6 chefs de service.
Alors que la LPR (loi de programmation de la recherche) doit permettre de muscler les moyens de l’ANR, afin d’augmenter les chances des chercheurs de voir leurs projets scientifiques financés, comment les taux de sélection ont-ils évolué chaque année ? Il apparaît qu’entre 2005 et 2018, ce taux de succès est passé de 25,7 % à 16,2 %, tandis que l’enveloppe globale allouée aux projets sélectionnés a baissé, en passant de 539,2 M€ à 518,1 M€ en 14 ans. Retrouvez le détail par volet de l’appel à projets générique, ainsi que par comité d’évaluation scientifique pour les années 2017 et 2018.
Au 17 juillet 2020, dernier jour de la phase principale de Parcoursup, 10,7 % des candidats demeuraient sans proposition d’admission dans l’enseignement supérieur. C’est 3 points de plus que l’année précédente. Toutefois, en valeur absolue, davantage de postulants se sont vus proposer une place via la plateforme en 2020 qu’en 2019 avec 729 120 contre 677 953 appelés. Deux phénomènes qui reflètent l’arrivée sur Parcoursup de plus de 68 000 candidats supplémentaires, sans même que joue l’afflux de "bacheliers covid", puisque l’essentiel ici s’est joué avant les résultats du bac, le 7 juillet.
Si en moyenne 9 docteurs sur 10 ont un emploi 3 ans après leur thèse, et qu'il s’agit pour plus de 80 % d’emplois cadres et à temps plein, les postdocs restent prégnants : les emplois stables ne représentent que 63,7 % des contrats en sciences dures, contre 72,6 % en SHS. Reste qu'en SHS, ces CDI sont pour bonne part des postes d'enseignants du secondaire, relève Thomas Coudreau, président du RNCD. Quant au secteur d’embauche, 35% exercent dans le privé et plus précisément 19% en R&D, tandis que 47,3 % accomplissent leur métier dans le milieu académique. Retrouvez le détail par établissement.
Avec 42 M€ pour ses deux projets Idées et SFRI, c’est Aix-Marseille université qui décroche le plus gros soutien financier parmi les 19 universités labellisées idex et isite, dans le cadre des appels à projets dédiés dont les résultats ont été rendus publics par le gouvernement le 1er juillet 2020 (lire sur AEF info). Sur l’ensemble des 37 projets retenus, 15 sont validés définitivement, 10 sont considérés comme "matures" mais 12 sont encore "à faire évoluer". Voici le détail de la répartition des 494,2 M€ attribués à ces projets.
À la mi-juin, 26 universités sur les 31 ayant répondu à AEF info ont décidé de ne pas repousser la date de la rentrée 2020. La plupart estiment qu’elles délivreront entre le quart et la moitié de leurs cours à distance l’année prochaine, et une seule envisage de supprimer la "pause pédagogique" de la Toussaint. AEF info propose de tenir à jour, à partir de la semaine du 15 juin 2020, un baromètre des modalités d’organisation de la rentrée dans les établissements d’enseignement supérieur français. L’ambition de cette collecte de données est de dresser un état des lieux au temps T des principales décisions actées par les écoles et les universités en termes de calendrier, de modalités pédagogiques et de modalités d’accueil des étudiants. Après celui sur les business schools (lire sur AEF info), voici un premier panorama pour les universités.
Un tiers des enseignantes-chercheuses éligibles à une promotion se sont portées candidates pour l’obtenir, lors de la campagne d’avancement 2019, selon une note DGRH parue en mars 2020. Soit autant que les hommes. Mais une fois candidates, elles sont 53,7 % à être promues, contre seulement 43,9 % de leurs homologues masculins. Dans certaines sections CNU, l’audace "paie" pour les femmes, notamment en littératures comparées. Retrouvez les taux de participation et de succès selon le grade et la discipline, ainsi que l’analyse de l’AFDESRI, et de la présidente de la CP-CNU.
À quel rythme s’est accru le nombre d’étudiants inscrits à l’université ? Est-il vrai que chaque année, l’équivalent d’une université supplémentaire arrive dans les amphis ? Selon le jeu de données du Mesri, qui livre le décompte des effectifs de 2012 à 2018, le taux de croissance des effectifs étudiants est de 6 % en moyenne sur les 7 ans, soit l'équivalent de 2 universités de Bordeaux en plus. Mais la situation varie d’un établissement à l’autre. Tandis que Lorraine et Grenoble se sont développées à un rythme soutenu de 12,5 %, Sorbonne U ou Nanterre ont légèrement diminué en taille.
Entre 2014 et 2018, le fonds de roulement, c’est-à-dire l’épargne accumulée par les établissements pour répondre à leurs besoins d’investissements et de trésorerie, a augmenté dans une quarantaine d’universités sur 63 analysées, soit les deux tiers d’entre elles. Il a stagné ou diminué pour un tiers d’entre elles. Par ailleurs, le niveau moyen sur les 5 ans de ce "stock" épargné diffère d’un établissement à l’autre : il dépasse 100 jours de dépenses décaissables de fonctionnement dans 5 universités, contre 55 jours en moyenne pour les 63. Il est inférieur à 15 jours dans 2 universités.
Les CPGE ont admis moins de néobacheliers avec mention TB en 2019 qu'en 2018 via Parcoursup en valeur absolue, et la part de ces très bons élèves a également baissé, de 48 % à 43 %. Les trois filières (scientifique, littéraire et économique) sont concernées par ce phénomène qui touche 2 lycées sur 3. Cette baisse existe dans l’ensemble du supérieur, elle est liée à la baisse du vivier : il y a eu moins de mentions TB en 2019. Mais elle est accentuée en classes prépas. Le président de l’APHEC et celui de l’UPS avancent des hypothèses d’explication. Retrouvez l’état des lieux, lycée par lycée.
41% des DGS sont des femmes, qui sont particulièrement présentes dans les établissements de taille plus petite. Par ailleurs, près de 30 % des laboratoires et des écoles doctorales et un quart des composantes de formation sont dirigés par des femmes, selon une enquête de l'AFDESRI, la CPU, la CPED et l’ANVPCA menée fin 2019, auprès de 61 universités et 3 INP. Cet état des lieux de la féminisation des équipes techniques de gouvernance des universités fait suite à deux dépêches consacrées aux équipes politiques : l’une sur les femmes à la présidence des universités, l’autre parmi les VP.
Seulement 14,7 % des 68 présidents d’université sont aujourd’hui des présidentes. Autocensure, déficit de candidatures féminines du fait d’un vivier lui-même très masculin : autant de facteurs qui expliquent cette faible représentation. Toutefois, parmi les 15 établissements où une femme s’est présentée, 10 ont élu une femme. AEF info s’est entretenue avec les présidentes des universités Toulouse-I et Toulouse-II, ainsi qu’avec la présidente de l’AFDESRI, qui organise ce 17 janvier un séminaire sur le thème "Femmes de l’ESRI – Ni candidates, ni élues ?", et la présidente du réseau Jurisup.
Le 26 novembre après-midi et le 27 novembre prochains, AEF info dévoilera la 2e édition de son Cahier de tendances à l’occasion des "Rencontres de l’ESRI", organisées en partenariat avec le Campus Condorcet. La rédaction invite ses abonnés à approfondir ensemble 10 tendances qui devraient marquer l’actualité du secteur dans les mois et années à venir. La première demi-journée du 26 mettra l’accent sur le patrimoine immobilier et le développement durable, avec une visite du tout nouveau Campus Condorcet dédié aux SHS. La journée du 27 démarrera par un exercice de prospective multi thématique, en compagnie de trois personnalités ayant une grande expérience internationale, et se terminera par une plénière d’actualité sur la LPPR (loi de programmation pluriannuelle de la recherche). Voici le programme détaillé de ces deux journées et les intervenants.
Les 26 et 27 novembre prochains, AEF info organise "Les Rencontres de l’ESRI" en partenariat avec Campus Condorcet et dévoilera la deuxième édition de ses Cahiers de tendances. La rédaction invite ainsi ses abonnés et leurs partenaires à approfondir ensemble 10 tendances qui devraient marquer 2020 en matière de recherche, d’innovation, de relations internationales, de formation, de management et de pilotage des établissements.
Dans la plupart des sections du CNU, la qualification est loin d’être une condition suffisante, bien que nécessaire, pour obtenir un poste de maître de conférences ou de professeur. En moyenne, on compte près de six fois plus de qualifications en 2018 que de postes. En météorologie, ou biologie des organismes, c’est même un facteur 20 concernant les MCF. À l’inverse, en droit privé, se qualifier équivaut presque à obtenir un poste. Après un premier point chiffré sur la qualification par le CNU, dispositif actuellement en discussion, AEF info aborde le recrutement, par section et par corps.
Quel est le degré de sévérité du Cneser disciplinaire par rapport aux sanctions prononcées en première instance dans les établissements ? Quelles sont les chances d’obtenir un sursis à exécution ? Le dépaysement des affaires a-t-il été appliqué depuis sa formalisation en 2015 ? Alors que le Conseil constitutionnel a validé la réforme de cette juridiction d’appel (lire sur AEF info), AEF info revient en chiffres sur les décisions qu’elle a rendues pour les étudiants et les enseignants, depuis 10 ans, après un premier point sur son activité et les personnes concernées (lire sur AEF info).
Ces dix dernières années, 80% des décisions du Cneser disciplinaire ont concerné les étudiants, 15% les personnels enseignants. Par ailleurs, les deux tiers constituent des décisions sur le fond des affaires, le reste portant notamment sur la procédure. Quel est le profil des personnes impliquées ? Pour quels faits sont-elles jugées ? Quels sont les établissements concernés ? AEF info revient en chiffres sur les décisions rendues par cette juridiction d’appel pour les procédures disciplinaires entre 2008 et 2019, et dont une réforme est en cours (lire sur AEF info).
"Il n’est pas illégitime d’ouvrir la discussion sur le rôle du CNU dans les procédures de recrutement de nos enseignants-chercheurs", déclarait Frédérique Vidal le 11 juillet 2019 (lire sur AEF). Alors qu’une concertation doit se tenir sur le sujet cette rentrée et jusqu’à la mi-octobre, AEF info analyse la part des qualifiés aux fonctions de professeur des universités et de maître de conférences entre 2005 et 2018. En sciences, 72 % des dossiers de PU sont qualifiés en moyenne, contre 73 % des dossiers de MCF. Les taux sont respectivement de 63 % et 58 % en lettres, de 28 % et 42 % en droit.
Pour capter le marché des étudiants issus des classes prépa, 20 écoles de commerce ont augmenté leurs places depuis 2002, tandis que 6 en ont fermé. Avec des effets plus ou moins réussis en matière de remplissage. D'autres encore ont tout simplement disparu du paysage. Pour ce deuxième volet de notre enquête (lire sur AEF info), à la veille des résultats des concours 2019, voici un regard rétrospectif sur 17 ans de sélection de candidats issus de CPGE : le détail des places et des admis par établissement, le témoignage de sept écoles sur leur stratégie, et les faits saillants depuis 2002.
Dans les 26 grandes écoles de commerce proposant un "programme grande école" en 2019, la part des étudiants issus des classes prépa n’est plus majoritaire parmi les nouveaux entrants (en première année et au-delà) : en 2017, elle était en moyenne de 40 %. Ces profils continuent toutefois de "donner le la", et les écoles se disputent leur recrutement. Alors que la période des concours 2019 se termine, nous consacrons ce premier volet de notre enquête à un état des lieux, depuis 2002, du "vivier" convoité des prépas aux écoles de commerce.
La note n°60 de CampusFrance sur "Les doctorants à l’international : Tendances de la mobilité doctorale en France et dans le monde" souligne le caractère "historiquement international" du doctorat parmi les cursus diplômants. En France, 26 760 doctorants viennent de l’étranger, soit près de 40 % des effectifs. La France est ainsi au 3e rang des pays d’accueil, en nombre de doctorants étrangers. Cependant, le nombre de doctorants en France est en baisse continue, un phénomène que l’accueil de doctorants étrangers a pu autrefois compenser. Or, leur nombre a diminué de 8 % en 5 ans.
Sur fond d'affaires de violences sexuelles à l’université, un amendement gouvernemental au projet de loi Fonction publique confiant la présidence du Cneser disciplinaire à un conseiller d’État, adopté par le Sénat le 20 juin 2019, suscite la colère des syndicats. Alors que le Cneser renouvelle actuellement ses membres, AEF info revient sur la composition de son instance disciplinaire depuis 2011. Parmi ses 14 membres, combien sont professeurs, maîtres de conférences ou étudiants ? À quelles organisations sont-ils affiliés, dans quelles universités exercent-ils et dans quel domaine académique ?
Vecteurs de l’ouverture sociale voulue par la loi ORE, les quotas de boursiers parmi les appelés via Parcoursup ont été précisés en mars-avril 2019 par les rectorats. En Ile-de-France, en licence de droit, ils varient de 12 % à 27 % dans les 11 universités concernées, contre 9 % à 16 % dans les sept proposant la filière Staps. En psychologie, la fourchette est de 12 % à 17 %, et en Paces, de 15 % à 19 %. Retrouvez le détail par université pour ces quatre filières dites en tension, ainsi que la part d’élèves issus de milieux populaires chez les admis via APB, en 2017.
En 2018, 124 chercheurs établis en France ont remporté une bourse ERC. En les rattachant aux regroupements dans lesquels ils exercent leur activité, il s’avère que 5 sites concentrent 61 % des lauréats : PSL, l’Université Grenoble Alpes, Paris-Saclay, Sorbonne Université et Toulouse. La grande majorité de ces lauréats sont basés dans des idex ou isite (80 %). Par ailleurs, 15 unités de recherche comptent plusieurs lauréats sur l’année 2018. Enfin, 18 chercheurs avaient déjà obtenu une bourse ERC avant celle de 2018. Voici le détail des sites, des UMR et des lauréats à succès.
L’université Paris-II compte 17 % d’inscrits en DU en 2017. Elle est suivie de Paris-Descartes (13 %), Paris-XI (12 %) et Saint-Étienne (11 %). Retrouvez le détail pour les 70 universités françaises, ainsi que la déclinaison par discipline pour les 10 premières d’entre elles. À chacune ses propres spécialités de DU, de l’informatique aux langues, en passant par la médecine et le droit. Plusieurs vice-présidents en charge de la formation s’expriment sur leur politique disciplinaire, tarifaire ou de RH quant à ces diplômes d’établissement, source de différenciation dans leur offre de formation.
En 2017-2018 en France, 3 652 étudiants-entrepreneurs ont été accompagnés dans les 30 Pépite du territoire. C’est cinq fois plus qu’en 2014-2015, lors du lancement du plan gouvernemental destiné à encourager l’entrepreneuriat dans l'enseignement supérieur. Le Pépite Vallée de Seine (Normandie Université et université Paris-Seine), en tête, réunit 333 détenteurs du statut d’étudiant-entrepreneur. En nombre d’entreprises créées en revanche, le pôle de Lyon Saint-Étienne apparaît premier, avec 59 entreprises immatriculées en 2016-2017, sur un total de 713. Voici le détail par pôle.
Alors que le gouvernement a annoncé une hausse des droits d'inscription pour les étudiants extracommunautaires (lire sur AEF info) et a lancé une concertation sur les conditions d’accueil des étudiants étrangers en janvier 2019 (lire sur AEF info), AEF info revient sur le nombre d’étudiants étrangers hors Union européenne inscrits à l’université en 2017. En moyenne, les étudiants extracommunautaires inscrits dans un diplôme national représentent 8 % du total des étudiants. Cette part est de 5 % en licence, 12 % en master et 30 % en doctorat. Voici le détail, par université et par cycle.
Un doctorant dispose de 3 à 6 ans maximum pour soutenir sa thèse. Dans les faits, le contrat doctoral de trois ans qui le lie à son école doctorale ne suffit que dans 43 % des cas, d’après les données du MESRI portant sur les thèses soutenues en 2016. Cette proportion tend cependant à augmenter : elle n’était que de 35 % en 2006. La durée nécessaire à la préparation d’une thèse tend donc à diminuer dans l’ensemble des disciplines. À l’exception des SHS, où l’on observe que les doctorants bénéficient moins souvent d’un financement dédié et doivent avoir une activité rémunérée en parallèle.
Les effectifs de certaines universités sont composés jusqu’à plus de 20 % d’étudiants extracommunautaires. C’est notamment le cas de l’université Paris-VIII (24 %) ou des universités du Havre et Paris-III (20 %), comme le révèle une annexe publiée dans un rapport de la Cour des comptes portant sur "les droits d’inscription dans l’enseignement supérieur" et publié le 23 novembre 2018. À l’inverse, certaines universités - majoritairement ultramarines - accueillent entre 1 et 3 % d’étudiants extracommunautaires.
La France est le 4e pays d’accueil des étudiants en mobilité internationale, d’après les dernières données de l’Unesco portant sur l’année 2016. Après avoir cédé la 3e place à l’Australie en 2009, elle pourrait bientôt céder cette 4e place à la Russie ou à l’Allemagne qui la talonnent : ces trois pays accueillent environ 245 000 étudiants étrangers en mobilité diplômante au sens de l’Unesco. Mais l’attractivité de la Russie et de l’Allemagne, notamment à l’égard des étudiants asiatiques et africains, tranche avec la faible dynamique des chiffres en France.
L'Institut Pasteur est l'établissement français ayant accueilli le plus de prix Nobel dans ses murs depuis le début du XXe siècle, avec sept lauréats. Historiquement, il est égalé par l'ancienne Université de Paris, avant sa dissolution. 15 autres établissements français ont eu aussi des lauréats du prix Nobel de physique, chimie, physiologie-médecine ou économie au fil des décennies. L'École polytechnique est le dernier en date, avec Gérard Mourou, primé en 2018 en physique (lire sur AEF info), la discipline scientifique qui domine parmi les lauréats rattachés à la France.
Les équipes françaises ont perçu 10,71 % des financements liés au programme-cadre Horizon 2020 depuis 2014. En proportion, la part de la France reste inférieure à sa contribution nationale au budget européen (16,52 % pour la période 2014-2016). L'Allemagne est dans la même configuration, alors que le Royaume-Uni et l'Espagne sont dans la situation inverse : ces deux pays sont bénéficiaires nets. Si l'on se penche sur les piliers qui composent Horizon 2020, la France s’en sort mieux dans les chapitres "Excellence scientifique" et en "Primauté industrielle" qu'en matière de "Défis de société".
Plus de la moitié des chercheurs du CNRS ajoutent une activité d’enseignement à leur activité de recherche. Un cumul que le CNRS "voit d’un bon œil car la participation à la formation fait partie des missions des chercheurs", précise Pierre Coural, DRH de l’organisme, lors d’un entretien avec AEF info en juillet 2018. Combien d’heures cela représente-t-il ? Pour quelle rémunération, quelle prime ? AEF info consacre un dossier à ces chercheurs qui enseignent à partir de données exclusives. Retrouvez ici les principaux chiffres-clés.
Un étudiant sur cinq inscrit dans le supérieur à la rentrée 2017-2018 fréquentait un établissement du secteur privé. Le ratio est passé de 13 % en 1990 à 19,4 % en 2017. Les écoles de commerce, quasi-exclusivement privées, accueillent un tiers des effectifs de ce secteur, devant les formations STS et les formations d’ingénieurs. Cette croissance est "nettement supérieure à celle des inscriptions dans le public". Par ailleurs, la situation varie d’une académie à l’autre : le privé reste marginal en Corse ou dans les DOM alors qu’il pèse lourd à Nantes, Paris, Lille ou Lyon.
Les études internationales pointent régulièrement le faible niveau en mathématiques des élèves français : faut-il y voir, en creux, des lacunes scientifiques chez leurs enseignants ? Dans cette optique, nous avons étudié les données sur le parcours des futurs enseignants avant leur arrivée en Espé pour voir quelle est la place des matières scientifiques. Surtout pour ceux qui se destinent au professorat des écoles, nécessairement polyvalents. Résultat, les étudiants en Meef 1er degré ont moins souvent un bac S et suivent moins souvent une L3 scientifique que les étudiants en Meef 2nd degré.
Pour que les places se libèrent au profit des candidats encore en attente sur la plateforme Parcoursup, il faut que les candidats ayant reçu une proposition d’admission soit la décline définitivement, soit l’accepte définitivement, soit que leur délai de réponse ait expiré. Or, à la mi-juin, le nombre de réponses définitives de ce type est passé sous le barre des 5 000 par jour. Mécaniquement, le nombre de candidats en attente se stabilise aux alentours de 175 000, ces derniers jours. Voici un point au 18 juin, date à laquelle la procédure est suspendue, pendant le bac.
Depuis sa première édition en 1999, le concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes a aidé 1 852 entreprises à éclore, parmi les 3 348 projets primés au fil des années. À l’aube de la 20e édition de ce concours rebaptisé i-Lab, les structures qui en ont bénéficié sont-elles encore en activité ? Ont-elles créé des emplois ? Quel chiffre d’affaires génèrent-elles ? Nous avons tenté de mesurer les retombées économiques de ce dispositif d’amorçage.
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