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Le ministère de la Fonction publique a transmis le 12 février 2021 aux membres du Conseil commun de la fonction publique les textes traduisant les annonces du président de la République concernant l’ouverture des concours d’accès aux écoles de service public. Outre un projet d’ordonnance "favorisant l’égalité des chances pour l’accès aux écoles de service public", un projet de décret crée à titre expérimental des voies d’accès réservées à certaines écoles et un autre supprime la limitation du nombre de présentations à certains concours. Ces textes seront soumis au CCFP le 22 février.
L’ENA, l’Inet, l’ENSP, l’EHESP et l’Enap proposeront à compter de 2021 un concours "Talents", voie dédiée aux élèves des "prépas Talents", qui succèdent aux CPI (classes préparatoires intégrées). Ces classes préparatoires aux écoles de service public, destinées aux élèves d’origine modeste, accueilleront à la rentrée prochaine 1 700 élèves, contre 700 actuellement ; elles se déploieront sur tout le territoire, "selon un maillage territorial qui comptera au moins deux prépas par région", précise Emmanuel Macron, lors de son déplacement à l’IRA de Nantes, ce 11 février 2021.
Les études l’ont démontré, les acteurs de terrain le confirment, la détresse psychologique des étudiants est en "très nette augmentation" (lire sur AEF info). Alors que les SSU peinent à les prendre en charge, quelles stratégies la France peut-elle et doit-elle mettre en œuvre pour rattraper son retard ? À l’occasion de la sortie du Cahier de tendances de l’ESRI 2021 consacré aux enjeux ouverts par la crise, participez au webinaire AEF info Live dédié à la santé mentale des étudiants, le 12 février à 11h, aux côtés de Mohammed Benlahsen, président de l’UPJV, Laurence Canteri, VP du conseil de la vie universitaire à l’université de Lorraine, Laurent Gerbaud, médecin directeur du pôle santé handicap de l’université Clermont-Auvergne, président de l’ADSSU et Patrick Skehan, délégué général et fondateur de l’association étudiante Nightline. Cliquez ici pour vous inscrire.
Forts de leur expertise en matière de salons et de leur connaissance des enjeux du développement durable, le groupe AEF info et sa filiale Produrable lancent, au premier semestre 2021, "Talents For The Planet", un événement sur les métiers, les formations et l’emploi de ce secteur stratégique. Il sera décliné en deux temps : du 17 au 20 mars, un forum digital centré principalement sur les formations spécialisées ; le 17 juin, un salon sur l’emploi, la formation et les métiers associés du développement durable, de l’écologie et de la RSE.
À l’université Lyon-I, qui compte plus de 47 500 étudiants et 5 500 personnels, l’enjeu a été d’équiper le plus de monde possible : kits audiovisuels mobiles pour les enseignants, ordinateurs et clés 4G pour les étudiants. Soit plus de 2 M€ d’investissement. Pour permettre une montée en compétences des enseignants, l’accompagnement pédagogique a pris un nouveau tournant, celui de l’industrialisation. Voici la 12e et ultime dépêche de la série d’AEF info sur les équipements de crise, après l’UFC, l’Upec, l’Essec, Rennes SB, le PLV, Sciences Po, GEM, Rouen, l’UVSQ, Rennes-I et Paris-I.
Alors que les référentiels de compétences du BUT viennent d’être validés, "désormais, le gros sujet, c’est celui des référentiels de formation qui doivent être construits avec environ un tiers d’adaptation locale", déclare François Germinet, président de la CCN-IUT
Les bacheliers 2021, première génération du "nouveau lycée", entreront dans l’enseignement du supérieur en septembre prochain. Comment vont-ils être sélectionnés et accueillis dans les formations ? Cette question, amplifiée par la crise sanitaire, a fait l’objet d’un webinaire organisé par AEF info le 21 janvier 2021. "Ces lycéens seront mieux préparés à leur entrée dans le supérieur", estime Pascal Charpentier (APLCPGE). Pour Thierry Boutry (université de Rouen), la diversité des profils sera "une plus-value" d’autant que le supérieur sait gérer la diversité, souligne Laurent Gadessaud (Adiut).
La Conférence des doyens de médecine alerte sur la détresse psychologique des étudiants en santé, devant faire face aux réformes en cours mais aussi à la crise du Covid-19, lors d’un point presse virtuel le 20 janvier. Les doyens ont présenté diverses mesures pour "sensibiliser, alerter et accompagner les étudiants" dans leur cursus. Le CNA sera notamment doté "dans les semaines qui viennent" d’un numéro vert pour centraliser les appels de détresse, explique Patrice Diot, président de la conférence. Les doyens se préparent également à accueillir leurs étudiants en présentiel au travers des TD.
Plongé dans une crise sans précédent depuis bientôt un an, l’ESR français a dû absorber une série de chocs et de traumatismes majeurs auxquels il n’était pas du tout préparé. En agissant comme un révélateur, la pandémie met à nu les forces et les faiblesses de tout un système et crée les conditions de sa transformation. Alors que la rédaction d’AEF info publie la 3e édition du Cahier de tendances de l’ESRI, consacré aux enjeux ouverts par la crise, participez au webinaire de réflexion et d’analyse de ces différents enjeux, le 29 janvier à 11h, aux côtés de trois chercheurs qui en ont fait leur sujet d’étude : Christine Musselin, directrice de recherche CNRS au CSO, Stéphanie Mignot-Gérard, maîtresse de conférences en gestion à l’Upec, et Pierre Mathieu, maître de conférences en sciences de gestion de l’université Clermont Auvergne. Cliquez ici pour vous inscrire.
Les bacheliers 2021 seront la première génération d’élèves formés par le "nouveau lycée". Quel est le profil de ces lycéens actuellement en terminale ? Quelles spécialités ont-ils choisies ? Comment les formations du supérieur vont-elles s’adapter à cette diversité de profils ? Comment vont-elles les sélectionner et les accompagner ? Quel est l’impact de la crise sanitaire sur leur orientation ? Dans le cadre du Salon Postbac, 100 % digital cette année, la rédaction d’AEF info organise les "Rendez-vous de l’éducation" à distance, à travers un webinaire avec Pascal Charpentier, proviseur et président de l’APLCPGE, Laurent Gadessaud, vice-président et porte-parole de l’Adiut, Thierry Boutry, chargé du -3/+3 à l’université de Rouen. Christophe Kerrero, recteur de la région académique d’Île-de-France, clôturera le débat. Rendez-vous jeudi 21 janvier à 11h. Cliquez ici pour s’inscrire.
Entre l'acquisition de la licence Zoom, de Big Blue Button et le dispositif de captation automatique "Amphis virtuels", qui a connu différentes améliorations après une première phase de crispations, Paris-I, qui a investi un peu plus de 300 000 euros, veut laisser une large palette de solutions à ses enseignants, tout en faisant appel au volontariat pour monter une équipe de référents numériques. Voilà la 11e dépêche de la série d’AEF info sur les équipements de crise, après celles sur l'UFC, l'Upec, l'Essec, Rennes SB, le PLV, Sciences Po, GEM, Rouen, l'UVSQ et Rennes-I.
"La détresse numérique touche aujourd’hui plus durement encore de trop nombreux étudiants et appelle un geste fort, à la hauteur de la gravité de la situation, de tous les fournisseurs d’accès", alerte la CPU dans un communiqué, le 2 décembre 2020. "Il est indispensable de faciliter l’accès au numérique des étudiants les plus précaires pour limiter le décrochage de ces populations." La CPU demande ainsi "la mise en place d’une action rapide, en lien avec le MESRI, des fournisseurs d’accès à internet et la création d’un fonds spécifique pour l’équipement des étudiants en cas de nouvelle crise".
La LPR, définitivement adoptée, ouvre la possibilité d’expérimenter le recrutement des maîtres de conférences hors CNU et n’impose plus la qualification pour recruter un professeur (lire sur AEF info). Est-ce ainsi l’occasion de réinventer la procédure de recrutement des enseignants-chercheurs, jugée par beaucoup insatisfaisante, souvent pour des raisons différentes ? Participez au webinaire AEF info Live, vendredi 4 décembre de 11h à 12h30, avec Jean Chambaz, président de Sorbonne université, Aude Deville, présidente de la section 06 du CNU (sciences de gestion) et Pierre-Michel Menger, professeur au Collège de France, titulaire de la chaire de sociologie du travail créateur. Les inscriptions sont ouvertes ici.
En faisant le choix dès 2011 de se doter d'un portail vidéo et d'équiper des amphithéâtres de dispositifs fixes de captation des cours, l'université de Rouen bénéficie d'une expertise particulièrement utile dans le contexte sanitaire. Après le premier confinement, une douzaine d'amphis supplémentaires ont été équipés alors que la progression des usages apparaît constante depuis bientôt dix ans. Après l'université de Franche-Comté, l'Upec, l'Essec, Rennes SB, le Pôle Léonard de Vinci, Sciences Po et Grenoble EM, voici la huitième dépêche d’AEF info sur la manière dont les établissements du supérieur s’équipent face à la crise.
La CPU, la Cdefi et la CGE sont revenues sur les problématiques de l’insertion professionnelle lors du confinement de printemps, lors d’un colloque de l’Avuf le 6 novembre 2020. "Les solutions que nous avons mises en œuvre en fin d’année, parfois de manière artisanale, sont en train d’être professionnalisées", précise Jacques Fayolle (Cdefi). Un point de vue partagé par la Dgesip : "Il faut maintenant se projeter dans l’après pandémie et voir comment utiliser ce qui a été mis en place", conclut Anne-Sophie Barthez.
"Les écoles, collèges et lycées resteront ouverts", annonce Emmanuel Macron lors de son allocution du 28 octobre 2020 annonçant un nouveau confinement sur tout le territoire afin de lutter contre l’épidémie de Covid-19. Cette ouverture s’accompagnera de "protocoles sanitaires renforcés", précise le président. En revanche, "les facultés et établissements d’enseignement supérieur assureront leurs cours en ligne", ajoute-t-il. L’ensemble de ces mesures, applicables à compter de la nuit du 29 au 30 octobre et au moins jusqu’au 1er décembre, doit être détaillé ce jeudi par le gouvernement.
La réforme de l’apprentissage est entrée dans sa phase opérationnelle au 1er janvier 2019. Plus d’an après, les entreprises, les branches professionnelles et leurs Opco se trouvent au centre du jeu, avec de nouvelles prérogatives à leur disposition. Dans ce contexte, le Groupe AEF info organise "les États généraux de l’apprentissage", qui, programmés initialement le 24 mars dernier, se tiendront à l’Hôtel de région des Hauts-de-France à Lille, le lundi 16 novembre 2020. Ils seront suivis du salon Jeunes d’Avenirs le 18 novembre organisé au stade Pierre Mauroy.
Cinq mois après l’annonce de la mission confiée par le MENJS et le MESRI à Mark Sherringham, l’IGÉSR présente à AEF les contours des futurs parcours préparatoires au professorat des écoles. Ces formations, qui ouvriront à la rentrée 2021, font l’objet d’un cahier des charges spécifique et un AMI sera lancé. "Ces parcours s’inscrivent dans une démarche de volonté d’expérimenter d’autres modalités de formations", souligne Anne-Sophie Barthez, Dgesip. "Ces formations viennent diversifier les voies d’accès aux masters Meef avec un objectif d’égalité des chances", précise Édouard Geffray, Dgesco.
"Notre principale préoccupation est que les effets de cette loi soient très rapidement visibles sur le terrain, par n’importe quel chercheur et enseignant-chercheur, que ce soit sur sa feuille de paie bien sûr, mais aussi dans son laboratoire", déclare à AEF info le bureau de la CPU à l’occasion d’un entretien de rentrée le 9 septembre 2020. Ce qui suppose selon lui de ne pas attendre les effets de l’augmentation du préciput mais d’abonder le programme 150 dès les premières années. Si elle salue les efforts financiers portés sur la recherche, la CPU souhaiterait que le gouvernement lance également un "Descartes de l’ESR" afin que les autres missions comme l’enseignement mais aussi l’entretien du bâti universitaire ne soit pas oubliées. Interrogée sur les amphis bondés en pleine crise sanitaire, elle se veut rassurante : les universités appliquent les protocoles, "tout le monde est masqué".
Née dans les années 2000 avec les smartphones, la "génération Z" a la réputation d’être très à l’aise avec l’univers numérique. Elle est aussi souvent décrite comme "multitâche", c’est-à-dire capable de traiter simultanément des informations provenant de sources différentes. Des "super pouvoirs" qui donneraient un coup de vieux au cours magistral classique. Universités et grandes écoles sont dès lors incitées à repenser leurs pratiques pédagogiques, en y ajoutant une bonne dose de numérique… En fermant les salles de classe, la crise du coronavirus a justement permis de tester un enseignement 100 % à distance. Or les enseignants ont parfois eu du mal à maintenir l’assiduité et la concentration de leurs étudiants. Des deux côtés de l’écran s’est vite exprimée l’envie de se retrouver "en vrai". Alors, les "digital natives" sont-ils si différents de leurs aînés ?
L’avis du Haut Conseil de la santé publique, attendu pour finaliser la circulaire de rentrée 2020 dans les établissements du MESRI, a été rendu public le 15 juillet 2020. Ces recommandations, datées du 7 juillet, laissent entrevoir des règles "sanitaires plus souples" que celles en vigueur jusqu’à présent, le HCSP préconisant le "respect strict" de "l’hygiène des mains, les gestes barrières et le port obligatoire du masque dans les espaces clos". Mais ses différentes doctrines (avril, juin ou juillet) "pourront être activées à la rentrée en fonction de la situation épidémiologique".
Avec une session du baccalauréat marquée par un taux de réussite de 91,5 % avant rattrapage, ce sont environ 35 000 néobacheliers supplémentaires qui pourraient entrer à l’université en septembre, estime la CPU lors d’une conférence de presse le 9 juillet 2020. Elle réclame 150 à 300 M€ supplémentaires pour faire face à cet afflux, précisant toutefois que "l’argent ne fera pas tout", les limites étant aussi bâtimentaires et en ressources enseignantes. Elle appelle à dépasser d’urgence la discussion annuelle sur le nombre de places et à mener une "réflexion globale" et "pluriannuelle".
Comment organiser la rentrée 2020, alors que la nouvelle version de la circulaire ministérielle sur les conditions sanitaires est toujours en attente ? Pour Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l’Institut Pasteur et membre du conseil scientifique Covid-19, plutôt que de définir des règles immuables, les établissements doivent faire preuve de "bon sens" pour gérer chaque situation particulière. Ils doivent avant tout comprendre les principes de transmission du virus pour adapter leurs mesures, détaille-t-il lors d’un webinaire organisé par AEF info le 2 juillet 2020.
À la mi-juin, 26 universités sur les 31 ayant répondu à AEF info ont décidé de ne pas repousser la date de la rentrée 2020. La plupart estiment qu’elles délivreront entre le quart et la moitié de leurs cours à distance l’année prochaine, et une seule envisage de supprimer la "pause pédagogique" de la Toussaint. AEF info propose de tenir à jour, à partir de la semaine du 15 juin 2020, un baromètre des modalités d’organisation de la rentrée dans les établissements d’enseignement supérieur français. L’ambition de cette collecte de données est de dresser un état des lieux au temps T des principales décisions actées par les écoles et les universités en termes de calendrier, de modalités pédagogiques et de modalités d’accueil des étudiants. Après celui sur les business schools (lire sur AEF info), voici un premier panorama pour les universités.
Comment accompagner des enseignants confrontés du jour au lendemain à un confinement de plusieurs semaines, à l’approche des examens, et alors que beaucoup ne sont pas familiers du "distanciel" ? C’est le défi qu’ont dû relever les structures d’appui aux enseignants : SUP, services numériques, missions d’appui, centres d’innovation, etc. Comment ont-elles géré une demande multiforme et pressante d’une partie des enseignants pour garder le contact avec les étudiants, prendre les outils en main, assurer les cours, évaluer dans des conditions atypiques… ? Cette expérience a mis en lumière nombre d’enjeux : organiser au mieux l’appui technique et pédagogique, former à l’hybridation, garder le contact avec un public inhabituel d’enseignants, disposer de plus de conseillers pédagogiques… La crise a, en tout cas, donné "un bon coup d’accélérateur aux enjeux de transformation pédagogique".
Frédérique Vidal est l’invitée d’AEF info Live, ce jeudi 11 juin à 15h. Elle répondra aux questions de la rédaction et des abonnés d’AEF info sur l’impact financier de la crise sanitaire pour l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. Alors que l’Allemagne consacre près de la moitié de son plan de relance de 130 Md€ à l’ESRI, quels sont les leviers qui peuvent être mobilisés en France : PIA 4, plan de relance, CPER… ? Et comment la LPPR, qui programme 25 Md€ sur dix ans, s’intègre-t-elle dans ce contexte ? La revalorisation indemnitaire des personnels est-elle en partie suspendue à une reprise de la réforme des retraites ? Pour participer à cette 2e édition d’AEF info Live et poser vos questions, inscrivez-vous en cliquant sur ce lien Livestorm (la plateforme est accessible dans les meilleures conditions avec Google Chrome et la dernière version de Firefox).
À la rentrée, "l’organisation mise en place dans les établissements doit permettre de respecter [les mesures sanitaires] dans tous les contextes et tous les espaces", précise un projet de circulaire relative à la préparation de la rentrée universitaire 2020. Ce document de travail, daté du 3 juin 2020, a été examiné ce jeudi 4 juin 2020 en CHSCT ministériel. Concernant les agents, "l’étalement des horaires et la rotation d’agents alternant entre travail présentiel et travail à distance resteront des solutions possibles", précise le projet de texte.
"La mutualisation des ressources pédagogiques devrait se poursuivre. L’effet accélérateur de la crise est indéniable. Le retour d’expérience permettra notamment de centrer davantage nos formations sur les méthodes pédagogiques actives. Nous pourrons capitaliser plus rapidement sur ces enjeux de transition pédagogique et numérique des formations". Tels sont les premiers enseignements que tire de la crise sanitaire Paul-Emmanuel Grimonprez, président du réseau des écoles de service public et directeur de l’IRA de Metz
"Horaires de fous", saturation, fatigue, tensions… Pour les enseignants du supérieur, la période du confinement n’est pas un long fleuve tranquille. Dans des conditions acrobatiques, sans y être tous préparés, ils ont été contraints d’assurer une "continuité pédagogique" à distance. Ils ont aussi dû très vite plancher sur de nouvelles modalités d’évaluation de leurs étudiants. Bientôt, ils devront se projeter sur une rentrée en mode dégradé, où les classes en présentiel seront certainement fortement réduites et combinées à du distanciel - qui devra alors être de meilleure qualité qu’en période d’urgence. Comment les équipes pédagogiques travaillent-elles durant la crise ? Comment parer aux risques de burn-out ? Le métier d’enseignant pourrait-il en sortir transformé ? Dans cet épisode 8, la série "Enseigner en temps confinés" fait un focus sur le métier de prof dans la tempête.
En l’espace d’un mois, un tsunami numérique vient d’emporter les us et coutumes universitaires enracinés depuis des décennies. Les professeurs les plus réfractaires à l’univers digital ont dû, en un claquement de doigts, adopter des outils qu’ils n’auraient sinon jamais acceptés. Les historiens de l’université démontreront peut-être un jour que le Coronavirus aura davantage révolutionné les modes d’enseignement que plusieurs années de réformes. Bien sûr, il est trop tôt pour en mesurer le réel impact. Mais ici et là, de premières réflexions sur l’ère "post-pandémie" émergent dans l’ESR. De quoi "l’université Zoom" est-elle l’embryon ? Quels outils perdureront au-delà de la crise ? Quelles en sont leurs limites ? Et comment passer du "système D" actuel à un enseignement à distance de meilleure qualité ? Voici le 7e épisode de la série "Enseigner en temps confinés".
C’est désormais une certitude : les campus ne rouvriront pas aux étudiants d’ici la rentrée. Une décision annoncée par Emmanuel Macron le 13 avril, mais qui n’a pas surpris grand monde dans les équipes pédagogiques : après un mois de confinement, le sprint des débuts s’est déjà transformé en course de fond. Pour beaucoup, terminer l’année à distance - c’est-à-dire assurer le passage des examens, recruter les futurs étudiants et préparer la rentrée - signifiera continuer à (télé)travailler dans l’urgence, sans pouvoir lever le nez du guidon ni se livrer à de la prospective pour "l’après". Certains, pourtant, commencent déjà à réfléchir à une rentrée d’un tout autre genre. Voici le 6e épisode de la série "Enseigner en temps confinés", consacré à évaluer l’impact de la décision du gouvernement sur la fin de l’année universitaire… et sur le début de la suivante.
Pierre angulaire des formations professionnalisantes et chemin le plus court vers l’emploi pour les jeunes diplômés, le stage en entreprise, spécialité bien française, est lui aussi mis à mal par la crise du Covid-19. Plus que la "continuité pédagogique", la gestion des stages est d’ailleurs la première source d’inquiétude des étudiants, qui s’en servent souvent pour financer leurs études. Les établissements déploient donc des trésors d’ingéniosité et de souplesse pour inventer de nouvelles modalités de stage, décaler les calendriers, signer des centaines d’avenants aux contrats déjà établis, etc. Avec le spectre de la récession, c’est dorénavant sur l’accompagnement vers l’emploi que vont devoir se focaliser tous les efforts, pour que la génération diplômée en 2020 ne devienne pas la grande sacrifiée de la crise. Voici le 5e épisode de la série "Enseigner en temps confinés".
"À partir du 11 mai, nous rouvrirons progressivement les crèches, les écoles, les collèges et les lycées", annonce Emmanuel Macron le 13 avril 2020, lors d’une intervention télévisée. "C’est une priorité, car la situation actuelle creuse les inégalités", souligne le président de la République, qui considère que "trop d’enfants dans les quartiers populaires et dans les campagnes sont privés d’école sans avoir accès au numérique et ne peuvent être aidés par les parents". En revanche, pour les étudiants de l’enseignement supérieur, "les cours ne reprendront pas physiquement avant l’été".
"Désormais, nous n’avons quasiment plus de questions sur la manière de réaliser des cours à distance, mais nous travaillons à la préparation des examens", déclare Frédérique Vidal auditionnée à distance le 1er et 6 avril 2020 par les sénateurs de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication. La ministre de l’ESRI est aussi revenue sur le début de la procédure 2020 de Parcoursup. À la suite de la décision du Conseil constitutionnel relative à Parcoursup, "chaque jury devra produire un compte rendu de ses délibérations et indiquer les critères utilisés".
Alors que les établissements ont à peine réglé la question de l’enseignement à distance, dans des conditions périlleuses (lire sur AEF info) et avec les moyens du bord (lire sur AEF info), voilà que se présente à grande vitesse la période des examens de fin d’année. Faut-il les maintenir coûte que coûte et respecter les calendriers arrêtés avant la crise ? Faut-il au contraire acter l’ampleur de celle-ci, de ses répercussions sur les étudiants, et déclarer un "semestre blanc" comme le réclament certains syndicats ? Face à ces questionnements difficiles, chaque école, chaque université, essaye de tailler son propre chemin, entre souci d’efficacité et ambition d’équité. Voici le 3e épisode du "suivi au long cours" de la crise sanitaire dans l’enseignement supérieur, observée sous l’angle de l’enseignement.
Voilà déjà deux semaines que les établissements d’enseignement supérieur sont passés en mode "survie". Pour la plupart, ils l’ont fait sans y être préparés, et dans la précipitation. Très vite, un mot d’ordre a cependant émergé : celui de "continuité pédagogique", malgré la fracture numérique qui laisse de nombreux étudiants sur le bord de la route. Ou comment poursuivre sa mission coûte que coûte, dans un contexte radicalement différent, à la fois techniquement instable et anxiogène. Alors que les médias ont été submergés de communiqués vantant les solutions de telle entreprise, les capacités d’adaptation de telle école, ou la mise en ligne de milliers de contenus, AEF info a fait le choix de suivre un nombre limité d’établissements, sur le long terme : chaque semaine, nous vous livrerons leur "journal de confinement" sous l’angle de l’enseignement. Voici le Chapitre I.
La période de confinement coïncide avec le début de la procédure Parcoursup : début avril, chaque formation devra classer les dossiers remplis par les candidats. Dans le contexte de crise sanitaire, les commissions d’examen des vœux se tiendront à distance, précise la Dgesip dans une fiche publiée le 25 mars 2020. Avec l’annulation des épreuves écrites des concours post-bac, les écoles recruteront par un examen des dossiers via Parcoursup. Enfin, les épreuves orales peuvent être maintenues si elles se déroulent à distance, précise la Dgesip.
Comment mettre en place des examens à distance ? C’est l’une des 10 questions abordées par la Dgesip dans des fiches visant à "accompagner au mieux les établissements dans leurs démarches" pour gérer les conséquences du Covid-19. La Dgesip rappelle le cadre réglementaire de ces examens et donne des contacts d’universités "en pointe" ainsi que de prestataires privés. Mais, même dans une situation d’urgence, elle déconseille d’organiser un examen en télésurveillance "sans avoir préalablement proposé un 'examen télésurveillé blanc' à l’étudiant".
Face à la sollicitation inédite de ses services de visioconférence Renaviso et Rendez-vous dans un contexte de confinement généralisé au territoire national, Renater demande le 17 mars 2020 d’éviter l’utilisation de ces deux outils à des fins d’enseignement à distance. Si les réseaux de l’ESR supportent aujourd’hui sans problème le trafic internet généré, l’afflux de demandes sur ces deux services entraîne des dysfonctionnements. Renater annonce aussi le "lancement partiel en urgence" de la solution EduVPN, un réseau privé virtuel dédié aux établissements du supérieur et de la recherche.
Le passage au "stade 3" de l’épidémie de Coronavirus, annoncé samedi 14 mars 2020, a mis à l’arrêt une partie de l’activité économique française, dont une bonne part du secteur de la formation professionnelle. Un arrêté publié au Journal officiel du 16 mars ajoute la formation à la liste des activités ne pouvant plus accueillir de public jusqu’au 15 avril. Une annonce devancée par le ministère du Travail qui a confirmé que la priorité devait être donnée aux formations à distance, des "outils et contenus" devant être rapidement mis à disposition des acteurs.
Après les nouvelles consignes de "distanciation sociale" édictées par Édouard Philippe le 14 mars 2020 au soir pour lutter contre la circulation du coronavirus, Frédérique Vidal, ministre de l’ESRI, dans un courrier adressé dimanche 15 mars aux directeurs et présidents d’établissement d’ESR, leur demande de fermer toutes les activités ouvertes au public, de privilégier le recours au télétravail pour les laboratoires de recherche et les personnels, de reporter les élections universitaires ainsi que les examens nationaux et concours prévus d’ici au 5 avril.
Dans le prolongement des Trophées innovation start-up/DRH qu’il a créés en 2018, le groupe AEF info, sa filiale Arcaneo et Le Lab RH lancent cette année "NewWork - RHévolution start-up", un événement dédié aux start-up et aux professionnels RH à la recherche de nouvelles solutions. Le 8 décembre 2020, salle Wagram à Paris, NewWork présentera les innovations des start-up sur tous les champs des RH : recrutement, mobilité, GPEC, performance RH, développement des talents, formation, qualité de vie au travail, RSE ou engagement… Rendez-vous business, groupes de travail, conférences, learning expeditions, ateliers et temps de réseau faciliteront les rencontres tout au long de cette journée.
Nouveau bac, nouvelles compétences des régions : comment parler "orientation" après les réformes ? Dans le cadre du Salon Postbac
Nouveau bac, nouvelles compétences des régions : comment parler "orientation" après les réformes ? Dans le cadre du Salon Postbac
"Comment le post-bac repense le recrutement de ses étudiants après les réformes ?" Venez assister à la table-ronde organisée par AEF info mercredi 27 novembre à 14h15 au Campus Condorcet, dans le cadre des "Rencontres de l’ESRI". Comment "sélectionner" les bacheliers après Parcoursup et la loi ORE ? Comment accueillir la nouvelle génération d’étudiants titulaires du baccalauréat 2021 ? Le concours est-il toujours une voie d’entrée légitime ? Pour réagir à cette tendance, quatre personnalités seront présentes : Bénédicte Durand, directrice de la formation de Sciences Po Paris, Delphine Manceau, directrice de Neoma BS, Mickaël Prost, président de l’UPS, et Damien Jouet, vice-président CFVU de l’université Reims Champagne-Ardenne.
Le 26 novembre après-midi et le 27 novembre prochains, AEF info dévoilera la 2e édition de son Cahier de tendances à l’occasion des "Rencontres de l’ESRI", organisées en partenariat avec le Campus Condorcet. La rédaction invite ses abonnés à approfondir ensemble 10 tendances qui devraient marquer l’actualité du secteur dans les mois et années à venir. La première demi-journée du 26 mettra l’accent sur le patrimoine immobilier et le développement durable, avec une visite du tout nouveau Campus Condorcet dédié aux SHS. La journée du 27 démarrera par un exercice de prospective multi thématique, en compagnie de trois personnalités ayant une grande expérience internationale, et se terminera par une plénière d’actualité sur la LPPR (loi de programmation pluriannuelle de la recherche). Voici le programme détaillé de ces deux journées et les intervenants.
Dans le cadre de l’événement annuel "Nouvelle vie professionnelle" se tiendront, le 12 novembre 2019, la journée professionnelle et, le 14, le salon grand public sur la reconversion à la CCIP, Porte de Champerret à Paris. Le congrès, organisé sur le thème "Le big bang de l’appli 'Mon compte formation'", sera l’occasion de lever le voile sur cette appli qui doit faciliter l’accès à la formation et faire le point sur la mise en œuvre de la réforme de la formation. Après son discours, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, répondra aux questions d’un panel d’utilisateurs. L’après-midi, seront remis les "Trophées Innovation start-up/DRH", puis entreprises, organismes de formation, Opco et représentants de la DGEFP et de la CDC se retrouveront autour de sujets "experts".
Les 26 et 27 novembre prochains, AEF info organise "Les Rencontres de l’ESRI" en partenariat avec Campus Condorcet et dévoilera la deuxième édition de ses Cahiers de tendances. La rédaction invite ainsi ses abonnés et leurs partenaires à approfondir ensemble 10 tendances qui devraient marquer 2020 en matière de recherche, d’innovation, de relations internationales, de formation, de management et de pilotage des établissements.
"Distinguer les taux de réussite en fonction de chaque modalité de parcours" et "appuyer la définition de la réussite sur le cumul de crédits ECTS" sont 2 des propositions de l’étude "Les chiffres pour caractériser les progrès de la réforme ORE". Cette étude, qu’AEF info s’est procurée, a été remise début 2019 à Brigitte Plateau, alors Dgesip. Elle veut permettre au MESRI et aux établissements de disposer d’indicateurs "communs" et "pertinents", écrivent ses auteurs, Sophie Kennel (Unistra Idip et Mipnes) et Guillaume Rateau (Sies). Ils font aussi 4 préconisations pour mettre en œuvre la loi.
Certaines écoles de commerce sortent renforcées des concours 2019, au premier rang desquelles Skema, qui continue à progresser dans le classement Sigem selon les choix des élèves de prépa - elle passe 8e, devant Neoma BS - ou encore celles qui continuent à ouvrir davantage de places et à les remplir (HEC, Essec, ESCP Europe, EM Lyon, Audencia, Grenoble EM…). Mais l’évolution générale de la filière peut susciter quelques inquiétudes, avec 2,3 % de candidats en moins, 10 écoles de commerce sur 26 affichant des places vacantes, et une accentuation des écarts entre perdantes et gagnantes.
Les changements dans l’organisation des formations impactent directement l’activité d’évaluation du HCERES. Ce "modèle d’évaluation externe" qui aujourd’hui "ne se discute plus" doit donc évoluer, "mais il ne faudrait pas le révolutionner", soutient son président Michel Cosnard, dans une interview à AEF info début juillet 2019. Alors que son mandat s’achève le 31 octobre prochain, il revient sur les adaptations apportées au dispositif d’évaluation des formations, des établissements et de la recherche, annonçant la réorganisation de deux départements du HCERES et suggérant des pistes pour éviter que les rapports ne soient perçus comme de "l’eau tiède". Il émet aussi quelques suggestions pour la future loi sur la recherche, dont celle que le HCERES, qui recueille 1 M€ de ressources propres, devienne une autorité publique indépendante, dotée de la personnalité morale.
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