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Comment Boston University s’est-elle organisée pour proposer un emploi du temps 1OO% à la carte à tous ses étudiants depuis la rentrée ? Salamanque, ville étudiante par excellence, se relèvera-t-elle d’une pandémie qui "diabolise" ceux qui la font d’habitude vibrer ? Et comment se traduit la fameuse "rigueur allemande" sur les campus outre-Rhin ? Le 13e volet du Tour du monde d'AEF info fait escale cette semaine à la Questrom business school de Boston U., à l’université de Salamanque, en Espagne, et dans l’une des rares écoles de management privées allemandes, la WHU, en Rhénanie-Palatinat.
Alors que les alertes sur la situation des jeunes dans le contexte de crise sanitaire se multiplient, Régions de France a rappelé les différentes initiatives régionales à destination de la jeunesse, lors d’une conférence de presse qui s’est tenue le 19 février 2021. Deux jours plus tôt, l’association avait fait part de ses inquiétudes au gouvernement. Pour les jeunes orientés dans la voie de l’apprentissage, Régions de France demande à la fois la prolongation du sas des six mois en CFA sans employeur et une adaptation des diplômes.
Réagissant aux propos tenus par Frédérique Vidal sur le plateau de Jean-Pierre Elkabbach sur Cnews le 14 février 2021 (lire sur AEF info), la CPU exprime, dans un communiqué le 16 février, sa "stupeur" face à une "nouvelle polémique stérile sur le sujet de l''islamo-gauchisme' à l’université". Elle réclame des "clarifications" sur l’étude qui devrait être faite par l’alliance Athéna sur l’ensemble des courants de recherche portant sur le sujet à l’université, et fait valoir que les missions du CNRS ne sont "en aucun cas de produire des évaluations du travail des enseignants-chercheurs".
Le ministère de la Fonction publique a transmis le 12 février 2021 aux membres du Conseil commun de la fonction publique les textes traduisant les annonces du président de la République concernant l’ouverture des concours d’accès aux écoles de service public. Outre un projet d’ordonnance "favorisant l’égalité des chances pour l’accès aux écoles de service public", un projet de décret crée à titre expérimental des voies d’accès réservées à certaines écoles et un autre supprime la limitation du nombre de présentations à certains concours. Ces textes seront soumis au CCFP le 22 février.
Le retour progressif des étudiants sur les campus est désormais "effectif", "avec des modalités adaptées à chaque établissement et dans le respect de la jauge de 20 %", souligne la CPU dans un communiqué, le 12 février 2021. Elle indique que 60 % des étudiants ont été accueillis au moins une fois depuis le 8 février et que la reprise va atteindre son "rythme de croisière" à l’issue des vacances. "On voit qu’en réalité 40 % des étudiants ne reviennent pas, […] parce que finalement le mode d’enseignement à distance leur convient", estime de son côté Frédérique Vidal, invitée sur Public Sénat.
Cette semaine, la 3e escale de ce "voyage dans le monde" des établissements scolaires basés à l'étranger s'arrête à Toronto, Bahrein et Dakar. Ces témoignages de chefs d'établissement viennent compléter ceux de proviseurs, AVS et parents d'élèves de Chicago, Hong Kong, Singapour, Égypte, Paraguay, Belgique, Buenos Aires, Beyrouth, La Haye, Doha et Karlruhe publiés lors des deux premiers épisodes. Pour rappel, un récent rapport de l'Unesco a montré que la durée des fermetures des établissements scolaires variait fortement selon les continents, allant de un à cinq mois (lire sur AEF info).
L’ENA, l’Inet, l’ENSP, l’EHESP et l’Enap proposeront à compter de 2021 un concours "Talents", voie dédiée aux élèves des "prépas Talents", qui succèdent aux CPI (classes préparatoires intégrées). Ces classes préparatoires aux écoles de service public, destinées aux élèves d’origine modeste, accueilleront à la rentrée prochaine 1 700 élèves, contre 700 actuellement ; elles se déploieront sur tout le territoire, "selon un maillage territorial qui comptera au moins deux prépas par région", précise Emmanuel Macron, lors de son déplacement à l’IRA de Nantes, ce 11 février 2021.
Jobs étudiants et aide alimentaire dans les Hauts-de-France ; versement à 5 000 étudiants de 200 € par mois en Bourgogne Franche-Comté ; ouverture d’une ligne d’écoute psychologique à Nice ; campagne pour encourager l’accueil des étudiants en stage en Pays-de-la-Loire ; vaste campagne de tests sur les campus en Paca : les collectivités continuent de se mobiliser pour aider les étudiants à traverser la crise sanitaire. La CPAM du Morbihan fait également savoir qu’elle prendra intégralement en charge dix consultations de psychologie après une prescription par un professionnel de santé du Sumps.
Alors que le collège est actuellement le grand absent des réformes éducatives en cours, l’ancien Dasen Dominique Beck appelle dans une tribune pour AEF info à revoir l’organisation de ce niveau. Il plaide pour un accueil du collégien "plus global et moins fragmenté". Les compétences sociales et humaines des collégiens devraient être mieux prises en compte et la pédagogie moins verticale. Il propose aussi de revoir l’organisation spatiale et temporelle du collège. L’idée serait d’assurer une prise en charge "plus collégiale" des élèves sur toute la durée de leur présence dans l’établissement, avec des enseignants présents plus longtemps sur site.
Alors que les négociations communes post-Brexit devraient bientôt démarrer avec les autres ministres de l’UE sur les frais d’inscription, les visas ou le revenu minium exigé pour le séjour des étudiants au Royaume-Uni (lire sur AEF info), Michaël Hauchecorne, VP formation et internationalisation de la formation à l’université Le Havre Normandie et membre du réseau des VP RI, revient sur les conséquences de cette sortie sur les mobilités françaises. Il note des volontés de trouver des solutions "des deux côtés" et des possibilités de négociations d’établissement à établissement, comme cela se fait déjà avec les États-Unis. Sur le volet de la crise sanitaire, après les situations complexes de rapatriement survenues au printemps dernier, les universités "se sont mieux organisées", estime Michaël Hauchecorne, pour éviter les ruptures de communication et mieux accompagner les étudiants partis.
Devenir président d’université sans voir sa liste en tête des collèges A (PU) et B (MCF), lors des élections renouvelant le CA ? On peut. Manquer de cette assise et devoir s’appuyer sur les Biatss, étudiants et personnalités extérieures membres du CA, n’augure toutefois pas d’une gouvernance facile de l’établissement. Dans les 51 universités de notre panel, un seul candidat l’a emporté sans être en tête des collèges A et B. Il s’agit de Jean-Marc Broto, à Toulouse-III. Une exception qui confirme la règle. Voici le détail du socle électoral des présidents, par collège et par université.
Alors que la situation sanitaire reste préoccupante en France et que les campus ont à peine entrouvert leurs portes en janvier, comment assurer une reprise des activités d’enseignement en toute sécurité dès que cela sera possible, et permettre une resocialisation des étudiants ? Le consensus scientifique qui semble enfin émerger sur une voie principalement aéroportée de la transmission du Sars-Cov2, ainsi que le très faible nombre de contaminations répertoriées en extérieur, permettent d’imaginer des parades qui, si elles nécessitent des investissements et des réorganisations pédagogiques, pourraient permettre de renouer avec un fonctionnement "quasi normal" des campus. Une excellente ventilation des lieux clos, l’achat de capteurs CO2 pour s’assurer d’un renouvellement efficace de l’air et l’enseignement en plein air sont autant de solutions qui pourraient être adaptées localement.
Après l’organisation d’ateliers dans 19 académies, en décembre dernier, des députés LREM ont remis à Jean-Michel Blanquer, le 19 janvier 2021, 122 propositions s’inscrivant dans le cadre du Grenelle de l’éducation. Ces "Grenelles locaux" se sont penchés sur 4 thématiques : "reconnaissance", "coopération", "ouverture" et "protection". Plusieurs idées ont émergé de ces travaux : revalorisation du point d’indice, suppression du jour de carence, l’amélioration de la formation des enseignants, la création d’un statut de directeur d’école, l’augmentation de l’autonomie des établissements…
Lancé en mars 2010, le PIA fait alors figure d’ovni en matière de politique publique, tant par les investissements qu’il prévoit d’engager (35 Md€) que par sa mise en œuvre, pilotée par le CGI, véritable cabinet ministériel en dehors des ministères. Quelle est la philosophie du PIA et comment a-t-il été déployé au fil des années ? AEF info donne la parole aux trois commissaires généraux à l’investissement qui l'ont incarné entre 2010 et 2017 : René Ricol, Louis Gallois et Louis Schweitzer.
Les études l’ont démontré, les acteurs de terrain le confirment, la détresse psychologique des étudiants est en "très nette augmentation" (lire sur AEF info). Alors que les SSU peinent à les prendre en charge, quelles stratégies la France peut-elle et doit-elle mettre en œuvre pour rattraper son retard ? À l’occasion de la sortie du Cahier de tendances de l’ESRI 2021 consacré aux enjeux ouverts par la crise, participez au webinaire AEF info Live dédié à la santé mentale des étudiants, le 12 février à 11h, aux côtés de Mohammed Benlahsen, président de l’UPJV, Laurence Canteri, VP du conseil de la vie universitaire à l’université de Lorraine, Laurent Gerbaud, médecin directeur du pôle santé handicap de l’université Clermont-Auvergne, président de l’ADSSU et Patrick Skehan, délégué général et fondateur de l’association étudiante Nightline. Cliquez ici pour vous inscrire.
Comment les enseignants ont-ils adapté leurs cours de philosophie au lycée professionnel ? La réunion du comité de suivi de la réforme de la voie professionnelle le 19 janvier 2021, à Paris et à Luxeuil, a permis de faire un retour d'expérience. Beaucoup de LP ont fait le choix d’inscrire cet enseignement dans un environnement professionnel, sans pour autant en sacrifier la qualité. "Il ne s’agit surtout pas de faire […] des discussions à visée philosophique", souligne Paul Mathias, inspecteur général. La philo pourra contribuer à la réalisation du chef-d'œuvre, explique David Hélard, IGÉSR.
Si Laurent Gerbaud, médecin directeur du pôle santé handicap de l’université Clermont-Auvergne, professeur de santé publique au CHU de Clermont-Ferrand et président de l’ADSSU, se dit "optimiste" en ce qui concerne la campagne de dépistage "individuel" qui se profile dans les établissements, il émet des réserves sur les moyens dont les services de santé universitaires disposent pour les dépistages massifs. Dans un entretien à AEF info, il revient sur la mise en place de la campagne de testing (lire sur AEF info) et fait le point sur l’état des services, mis à rude épreuve par la crise sanitaire et la hausse de la demande d’accompagnement psychologique. Les 80 ETP de psychologues, promis par le gouvernement, ont été confirmés, à raison d’un ETP par SSU, alors que l’augmentation des consultations de psychologues universitaires si situe globalement entre 25 et 30 % sur la période actuelle.
Forts de leur expertise en matière de salons et de leur connaissance des enjeux du développement durable, le groupe AEF info et sa filiale Produrable lancent, au premier semestre 2021, "Talents For The Planet", un événement sur les métiers, les formations et l’emploi de ce secteur stratégique. Il sera décliné en deux temps : du 17 au 20 mars, un forum digital centré principalement sur les formations spécialisées ; le 17 juin, un salon sur l’emploi, la formation et les métiers associés du développement durable, de l’écologie et de la RSE.
À l’université Lyon-I, qui compte plus de 47 500 étudiants et 5 500 personnels, l’enjeu a été d’équiper le plus de monde possible : kits audiovisuels mobiles pour les enseignants, ordinateurs et clés 4G pour les étudiants. Soit plus de 2 M€ d’investissement. Pour permettre une montée en compétences des enseignants, l’accompagnement pédagogique a pris un nouveau tournant, celui de l’industrialisation. Voici la 12e et ultime dépêche de la série d’AEF info sur les équipements de crise, après l’UFC, l’Upec, l’Essec, Rennes SB, le PLV, Sciences Po, GEM, Rouen, l’UVSQ, Rennes-I et Paris-I.
Depuis le début de la pandémie, la France fait partie des pays au monde ayant connu la plus courte durée de fermeture de ses écoles (10 semaines), selon les données de l’Unesco rendues publiques le 25 janvier 2021. La durée des fermetures varie fortement selon les continents, allant de cinq mois (20 semaines) de fermetures nationales complètes en moyenne dans les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, à deux mois et demi (10 semaines) en Europe, et seulement un mois en Océanie. Actuellement, les écoles sont totalement ouvertes dans 101 pays.
L’annonce d’un retour des étudiants dans leur établissement, "dans la limite de 20 % de leur capacité d’accueil globale", est "un réel soulagement", pour Virginie Dupont, présidente de l’université Bretagne-Sud et vice-présidente de la CPU. "Les étudiants comme les personnels n’en peuvent plus ; ils n’ont qu’une envie, c’est de revenir", estime-t-elle. Dans un entretien à AEF info, le 28 janvier 2021, elle explique "laisser la main aux composantes pour adopter la meilleure organisation possible, dans le respect des consignes sanitaires", avec l’objectif de "faire revenir le maximum d’étudiants". Virginie Dupont revient aussi sur l’affaire de l’enseignante qui a organisé un cours "sauvage" à l’UBS le 19 janvier dernier : "Je comprends, mais je ne peux que réprouver ce type d’initiative", explique-t-elle.
Alors que la vague des élections universitaires 2020 touche à sa fin, AEF info publie le trombinoscope des 71 présidentes et présidents d’université qui ont été renouvelés, pour plus de la moitié, en un an. Au 28 janvier 2021, on compte ainsi 14 femmes (20 %), une proportion en légère hausse par rapport à 2016. La moyenne d’âge de cette "promotion" s’établit à 55 ans, un quart ayant plus de 60 ans. Issus en majorité des "sciences dures", les présidents sont pour 80 % d’entre eux professeurs, huit sont maîtres de conférences et un est Prag.
Les propositions de l’atelier "gouvernance" du Grenelle de l’éducation, remises le 25 janvier 2021, visent à améliorer "l’action collective" des acteurs éducatifs. Au titre de "la gouvernance interne" aux établissements, il est notamment proposé de permettre aux enseignants d’avoir des décharges ou IMP incluses dans le service pour participation à la gouvernance. Les directeurs d’école devraient avoir "un véritable statut" et les chefs d’établissement, plus de pouvoir. L’atelier suggère aussi de revoir le PPCR et de "renouveler la formation des enseignants et des pilotes".
Alors que les référentiels de compétences du BUT viennent d’être validés, "désormais, le gros sujet, c’est celui des référentiels de formation qui doivent être construits avec environ un tiers d’adaptation locale", déclare François Germinet, président de la CCN-IUT
L’atelier "autonomie et déconcentration" du Grenelle de l’éducation a remis ses conclusions le 25 janvier. Articulées autour de 3 axes, les propositions concernent notamment le projet d’établissement : il est proposé de le remplacer par un "plan pluriannuel d’autonomie et de réussite d’établissement" d’une durée de 5 ans. Avec la création d’un nouveau "document d’objectifs" émanant de l’académie, ils formeraient "les deux piliers du contrat académie-établissement". Des propositions concernent les liens avec les collectivités territoriales pour mieux les associer aux projets d’établissement.
Les travaux de l’atelier numérique du "Grenelle de l’éducation" ont débouché sur quatre axes de propositions concernant l’équipement informatique, les compétences, le métier d’enseignant et les ressources disponibles, selon le compte rendu publié fin janvier 2021 par le MENJS. Il s’agit de mieux connaître la réalité de l’équipement notamment par un "carnet numérique" de l’élève, "mettre à niveau" les établissements, élaborer un référentiel des compétences des enseignants, établir un "réseau d’acteurs pédagogiques locaux" ou encore proposer une plate-forme nationale d’accès aux ressources.
L’atelier "revalorisation" du Grenelle de l’Éducation a rendu ses conclusions le lundi 25 janvier 2021. Parmi les propositions finales issues du bilan du secrétaire général de l’atelier, Guy Waïss, se trouve la mise en œuvre d’une "revalorisation salariale durable de tous les personnels enseignants sans condition préalable". L’alignement des primes entre 1er et 2nd degré, des indemnités de résidence et pour certaines fonctions, des accords pour le logement et un meilleur accès à la culture sont aussi recommandées. De leur côté, des syndicats sont sceptiques sur l’utilité de cet atelier.
Modification des relations de travail, implications sur le temps de recherche, gains en termes d’agilité et de simplification des procédures : dans une table ronde organisée par l’AFDESRI le 22 janvier 2021, intitulée "Dirigeantes en temps de crise", Emmanuelle Garnier, présidente de Toulouse-II, Dominique Costagliola, directrice adjointe de l’IPLESP, et Laurence Corvellec, DGS de l’ENS, font part de ce que leur a révélé cette crise. Avec plusieurs défis à relever, que ce soit de répondre à la demande de socialisation des étudiants ou de continuer à faire avancer les grands projets.
La commission spéciale de l’Assemblée nationale chargée d’examiner le projet de loi confortant les principes républicains a adopté, le 20 janvier 2020, deux amendements des rapporteurs à l’article 5 qui étend le dispositif de signalement à la disposition des agents publics qui s’estiment victimes d’un acte de violence, de discrimination ou de harcèlement moral. Le premier étend le champ de la procédure de signalement à tout acte de discrimination. Le second renforce la protection accordée aux agents publics sur lesquels pèse un risque d’atteinte grave à leur intégrité physique.
Les bacheliers 2021, première génération du "nouveau lycée", entreront dans l’enseignement du supérieur en septembre prochain. Comment vont-ils être sélectionnés et accueillis dans les formations ? Cette question, amplifiée par la crise sanitaire, a fait l’objet d’un webinaire organisé par AEF info le 21 janvier 2021. "Ces lycéens seront mieux préparés à leur entrée dans le supérieur", estime Pascal Charpentier (APLCPGE). Pour Thierry Boutry (université de Rouen), la diversité des profils sera "une plus-value" d’autant que le supérieur sait gérer la diversité, souligne Laurent Gadessaud (Adiut).
La présidente de l'université Paris-Saclay, Sylvie Retailleau, est élue à la présidence de la commission de la recherche et de l’innovation de la CPU, jeudi 21 janvier 2021. Elle succède à Pierre Mutzenhardt, président de l’université de Lorraine, qui occupait cette fonction depuis 2014 et qui devient président de la commission des moyens et des personnels (lire sur AEF info). Entourée de deux vice-présidents, Catherine Xuereb (Toulouse INP) et Lionel Larré (université Bordeaux Montaigne), Sylvie Retailleau entend "inscrire l’université au centre des stratégies de recherche et d’innovation".
Un mois après l'élection du nouveau bureau de la CPU en décembre dernier (lire sur AEF info), la conférence a renouvelé, ce 21 janvier 2021, les membres de son conseil d'administration ainsi que les présidences des commissions. Ainsi, la commission recherche est désormais présidée par Sylvie Retailleau, la commission formation par François Germinet ou encore la commission des moyens par Pierre Mutzenhardt. Voici le détail de la composition du nouveau CA.
Lorsque les élèves de la première promotion du nouveau bac ont dû abandonner l’une de leurs trois spécialités de première au profit des deux autres, en terminale, laquelle ont-ils abandonnée ? Le plus souvent, des sciences dures, et notamment les mathématiques qui perdent près de 40 % de leurs effectifs, contre 28 % et 37 % pour la physique-chimie et la SVT. Tout le contraire des SES qui ne perdent que 16 % des effectifs entre la première et la terminale, et qui attirent de plus en plus les élèves de première. Retrouvez l’analyse d’Alain Joyeux de l’APHEC, et de Benoît Guyon de l’Apses.
La Conférence des doyens de médecine alerte sur la détresse psychologique des étudiants en santé, devant faire face aux réformes en cours mais aussi à la crise du Covid-19, lors d’un point presse virtuel le 20 janvier. Les doyens ont présenté diverses mesures pour "sensibiliser, alerter et accompagner les étudiants" dans leur cursus. Le CNA sera notamment doté "dans les semaines qui viennent" d’un numéro vert pour centraliser les appels de détresse, explique Patrice Diot, président de la conférence. Les doyens se préparent également à accueillir leurs étudiants en présentiel au travers des TD.
"L’état psychique de nos étudiants nous inquiète très fortement", confie Mohammed Benlahsen, président de l’université de Picardie, lundi 18 janvier 2021. Une enquête du SSU réalisée auprès de 10 % de l’effectif révèle que 72 % des étudiants vivent un état de détresse psychologique et que 33 % présentent des signes de la dépression. L’université veut les aider à dépasser ce "trauma", né d’un sentiment de "frustration" et "d’injustice". "Mais pour cela, nous devons pouvoir les accueillir à nouveau", souligne Mohammed Benlahsen, qui ne "comprend pas" pourquoi les universités ont fermé.
Comment se répartit, en matière de classe sociale, la première promotion de terminale générale issue de la réforme du bac ? Quand 39 % des élèves viennent de milieux très favorisés, ces derniers sont surreprésentés dans trois duos de spécialités, alliant mathématiques à physique-chimie, histoire-géo ou SES, reconstituant d’anciennes "voies royales" vers le supérieur. La différence public/privé est patente : 45 % des lycéens du privé ont choisi les mathématiques, contre 40 % dans le public. Voici un état des lieux, comparé dans cette autre dépêche à la situation qui prévalait dans l'ancien bac.
Plongé dans une crise sans précédent depuis bientôt un an, l’ESR français a dû absorber une série de chocs et de traumatismes majeurs auxquels il n’était pas du tout préparé. En agissant comme un révélateur, la pandémie met à nu les forces et les faiblesses de tout un système et crée les conditions de sa transformation. Alors que la rédaction d’AEF info publie la 3e édition du Cahier de tendances de l’ESRI, consacré aux enjeux ouverts par la crise, participez au webinaire de réflexion et d’analyse de ces différents enjeux, le 29 janvier à 11h, aux côtés de trois chercheurs qui en ont fait leur sujet d’étude : Christine Musselin, directrice de recherche CNRS au CSO, Stéphanie Mignot-Gérard, maîtresse de conférences en gestion à l’Upec, et Pierre Mathieu, maître de conférences en sciences de gestion de l’université Clermont Auvergne. Cliquez ici pour vous inscrire.
Avec un budget revu à la hausse à l’issue des négociations entre le Parlement européen, la Commission et le Conseil, qui s’établit à 24,6 milliards d’euros pour la période 2021-2027, l’agence française d’Erasmus+ table sur un programme "plus ouvert", et qui permettra de financer davantage de projets. L’agence détaille également, lors de sa conférence annuelle qui s’est tenue le 14 janvier 2021, les nouveautés du programme pour l’ESR : mise en œuvre de la carte étudiante européenne, réduction de la durée minimale de mobilité de trois à deux mois et mise en place d’une mobilité hybride.
"Après un an d’intenses travaux menés dans des conditions hors normes, il est temps de décélérer pour dresser un premier bilan et revoir les priorités", déclare Christine Clerici, présidente d’Université de Paris, dans un entretien à AEF info le 8 janvier 2021. Elle revient sur la première rentrée semée d’embûches de l’établissement expérimental, en raison notamment de la difficulté à fusionner et imbriquer les différents systèmes d’information. Elle se dit toutefois très confiante pour la labellisation idex définitive de son établissement, en raison des "engagements tenus et des très beaux résultats obtenus". "La création d’Université de Paris se traduit d’ores et déjà par un renforcement de l’attractivité de nos laboratoires avec de très belles candidatures internationales", déclare-t-elle. L’audition du jury est prévue "entre le 17 et le 21 janvier 2022".
Les bacheliers 2021 seront la première génération d’élèves formés par le "nouveau lycée". Quel est le profil de ces lycéens actuellement en terminale ? Quelles spécialités ont-ils choisies ? Comment les formations du supérieur vont-elles s’adapter à cette diversité de profils ? Comment vont-elles les sélectionner et les accompagner ? Quel est l’impact de la crise sanitaire sur leur orientation ? Dans le cadre du Salon Postbac, 100 % digital cette année, la rédaction d’AEF info organise les "Rendez-vous de l’éducation" à distance, à travers un webinaire avec Pascal Charpentier, proviseur et président de l’APLCPGE, Laurent Gadessaud, vice-président et porte-parole de l’Adiut, Thierry Boutry, chargé du -3/+3 à l’université de Rouen. Christophe Kerrero, recteur de la région académique d’Île-de-France, clôturera le débat. Rendez-vous jeudi 21 janvier à 11h. Cliquez ici pour s’inscrire.
Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, incite le gouvernement à "tout faire pour reprendre en présentiel une partie de l’activité des étudiants des universités à partir de la fin des vacances de février". "Cela peut être en demi-jauge ou en quart de jauge", déclare-t-il sur France Info mercredi 13 janvier 2021. "C’est un problème de santé publique majeur", insiste-t-il.
Le rôle de la restauration scolaire dans la transmission de la Covid chez les élèves concentre l’attention des scientifiques, alors que l’exécutif doit annoncer le 14 janvier 2021 de nouvelles mesures sanitaires. "À l’évidence, la cantine est un moment de contamination", estime Dominique Costagliola. "C’est là qu’il faut faire des efforts", abonde Antoine Flahault. Le taux de contamination des enfants étant "extrêmement faible", Olivier Véran juge qu’il n’y a "pas de raison" de les fermer. Sur ce point, les acteurs de l’éducation sont partagés et les maires estiment qu’ils ont fait le maximum.
Le PIA 4 doit concourir à disposer d’une "stratégie nationale" en matière de numérique pour l’enseignement, en particulier pour "dynamiser et structurer le secteur numérique-éducatif, en développant des marchés viables" et en "soutenant des acteurs nationaux de grande taille". C’est ce qu’indique le 8 janvier 2021 le gouvernement dans la présentation des grandes lignes du PIA 4, doté de 20 milliards d’euros. La thématique "Enseignement et numérique" figure parmi les quatre stratégies nationales aux côtés du "développement de l’hydrogène décarboné", de la "cybersécurité" et du "quantique".
Avec 20 Md€ sur cinq ans, dont 11 Md€ dans le cadre du plan de relance, "ce PIA 4 entièrement dédié à l’ESRI doit permettre d’armer notre pays pour garantir le maintien de sa compétitivité", écrit le Premier ministre Jean Castex dans le dossier de présentation du programme, publié jeudi 7 janvier 2021. Après l’hydrogène, le gouvernement annonce que le quantique, la cybersécurité et le volet "enseignement et numérique" bénéficieront de "financements exceptionnels" au titre des "stratégies d’accélération prioritaires". Par ailleurs, un nouveau comité de surveillance est mis en place.
Près de la moitié des enseignants du 2nd degré se sont déjà autocensurés dans leur enseignement sur des questions de religion, selon une enquête Ifop pour la Fondation Jean Jaurès et Charlie Hebdo du 6 janvier. 40 % des enseignants du 2nd degré ont connu des incidents liés au principe de laïcité concernant la restauration scolaire, 34 % des fêtes religieuses et 33 % des sorties scolaires. Parmi les enseignants ayant signalé une contestation, 93 % estiment avoir reçu le soutien de leurs collègues ; un soutien jugé total ou partiel des perdir pour 86 % des enseignants et du rectorat pour 54 %.
Entre l'acquisition de la licence Zoom, de Big Blue Button et le dispositif de captation automatique "Amphis virtuels", qui a connu différentes améliorations après une première phase de crispations, Paris-I, qui a investi un peu plus de 300 000 euros, veut laisser une large palette de solutions à ses enseignants, tout en faisant appel au volontariat pour monter une équipe de référents numériques. Voilà la 11e dépêche de la série d’AEF info sur les équipements de crise, après celles sur l'UFC, l'Upec, l'Essec, Rennes SB, le PLV, Sciences Po, GEM, Rouen, l'UVSQ et Rennes-I.
Le MENJS et le SGPI annonce le 5 janvier 2021 avoir sélectionné 3 433 écoles pour la labellisation "écoles numériques" au titre de l’année 2020, une opération qui mobilise un budget de 15 M€ pris sur le PIA. Il s’agit d’une continuité avec les appels à projets ENIR (Écoles numériques innovantes et ruralité) démarrés en 2017 pour lutter contre la fracture numérique en zone rurale (lire sur AEF info). Depuis 17,6 M€ ont été consacrés pour des équipements dans plus de 7 200 établissements.
En maintenant la rentrée des élèves en présentiel ce 4 janvier, au terme des vacances de Noël, la France fait partie des quelques pays européens, avec le Portugal et l’Espagne, à maintenir la présence des enfants, professeurs et personnels de l’éducation sur site. Sur 18 pays observés par AEF info, près de la moitié a choisi de fermer certains établissements scolaires, privilégiant alors l’enseignement à distance. La fermeture de tous les établissements concerne six pays, notamment la Belgique qui a pris cette décision depuis plusieurs semaines déjà.
Les modalités de l’évaluation professionnelle des personnels de direction et le montant de leur indemnité de fonctions, de responsabilités et de résultats sont parus au JO le 27 décembre 2020, après leur examen en CTMEN (lire sur AEF info). Actant le passage à une évaluation annuelle, ces textes procèdent aussi à une "augmentation sur trois volets" de l’indemnité, tenant compte de la taille de l’établissement, des fonctions et responsabilités, et des résultats obtenus, détaille Ronald Grec, secrétaire académique de Versailles du SNPDEN, le 28 décembre. Cela représente 23 M€ par an au total.
Depuis 3 mois, quelque 2 millions d’étudiants ont suivi leurs cours en ligne. D’après les données confiées par 5 universités, AEF info retrace les périodes de rentrée, demi-jauge et reconfinement. Face à la montée en charge, qui a pu aller jusqu'à un facteur 19, les établissements à Aix-Marseille, Sorbonne Paris Nord, Lille, Strasbourg et Nantes se sont appuyés sur différents outils, lesquels posent tous des problèmes différents. Ergonomie, infrastructure d'hébergement, enjeu de souveraineté : voici les stratégies adoptées par les VP numériques et DSI des 5 universités.
"Notre bureau reflète la diversité des universités", déclare lors de sa première interview à la presse le nouveau bureau de la CPU, tout juste élu le 17 décembre 2020. Manuel Tunon de Lara (Bordeaux), Virginie Dupont (Bretagne-Sud) et Guillaume Gellé (Reims) donnent leur vision du rôle de la CPU, seul interlocuteur institutionnel des pouvoirs publics, et de son articulation avec les autres associations de présidents que sont l’Auref et Udice. Ils reviennent aussi sur les derniers sujets d’actualité : la relation universités-organismes qui devra être approfondie dans le cadre des décrets d’application de la LPR ; la concertation à venir qui devra porter sur le recrutement des enseignants-chercheurs – et non sur le seul CNU ; et le plan de relance, qui devra être couplé – et le bureau y sera très attentif – avec les CPER. Il fait aussi un premier bilan de la gestion de la crise sanitaire.
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