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Le gouvernement a fait appel au Boston Consulting Group pour chiffrer l’impact des mesures prises depuis 2017 en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Il publie le résumé de cette étude ce 10 février alors qu’est présenté en Conseil des ministres le projet de loi climat et résilience. Ses 25 pages confirment combien il sera difficile pour la France de respecter les budgets carbone qu’elle s’est fixés jusqu’en 2033. Puisqu’en suivant un scénario dit "volontariste", le pays émettrait 339 Mt CO2 eq en 2030, quand la SNBC fixe pour cette même année un budget de 310 Mt CO2 eq.
Du projet de loi climat et résilience à la restructuration d’EDF en passant par l’adoption d’un cadre mondial de la biodiversité pour la décennie à venir à Kunming, le pacte vert et la justice climatique… AEF info fait le point sur les temps forts et enjeux incontournables des prochains mois. Après l’élan de 2020 stoppé net par la pandémie de Covid-19, 2021 sera dynamisée par le retour dans l’accord de Paris des États-Unis (dès le 19 février) et la volonté de la nouvelle administration de galvaniser l’ambition en organisant le 22 avril, Jour de la terre, un sommet international.
Forts de leur expertise en matière de salons et de leur connaissance des enjeux du développement durable, le groupe AEF info et sa filiale Produrable lancent, au premier semestre 2021, "Talents For The Planet", un événement sur les métiers, les formations et l’emploi de ce secteur stratégique. Il sera décliné en deux temps : du 17 au 20 mars, un forum digital centré principalement sur les formations spécialisées ; le 17 juin, un salon sur l’emploi, la formation et les métiers associés du développement durable, de l’écologie et de la RSE.
C’est l’un des grands dossiers énergétiques des années à venir : quelle sera la composition du mix électrique français en 2050 ? AEF info y consacre un décryptage pour rendre compte de l’état technique du débat actuel. Si l’horizon avancé par l’exécutif est connu à moyen terme, avec une part du nucléaire réduite à 50 % en 2035 et celle des énergies renouvelables qui atteindra 40 % en 2030, les questionnements restent entiers pour les années suivantes. À ce titre, de plus en plus de travaux rendent comptent d’une faisabilité technique et économique d’un mix fortement renouvelable censés construire les choix politiques futurs. Ceux de l’Ademe ont ouvert la voie avant que des chercheurs, comme ceux du Cired, et récemment le gestionnaire de réseau RTE s’en emparent à leur tour. Malgré ce "consensus scientifique", des critiques demeurent sur un tel futur énergétique.
Réunis en congrès virtuel, les 1 001 délégués du parti conservateur de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) ont élu ce samedi 16 janvier Armin Laschet, ministre-président de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le Land le plus peuplé d’Allemagne et berceau industriel du pays, à la tête du parti. Ce fils d’un ancien contremaître d’une mine de charbon est appelé à gérer l’héritage climatique de la chancelière Angela Merkel en cette "super année électorale", cruciale pour l’orientation future de la politique climatique et énergétique du pays.
"L’accord de Paris n’est opposable qu’aux États qui l’ont ratifié. Mais il fait figure de boussole universelle puisqu’un certain nombre d’acteurs non étatiques se sont engagés à concourir à l’objectif fixé à l’article 2", à savoir "contenir d'ici à 2100 le réchauffement climatique bien en dessous de 2 °C", rappelle l’avocat Sébastien Mabile. Ce traité international, adopté le 12 décembre 2015, marque un avant et un après dans les affaires climatiques, qu’il s’agisse d’actions engagées à l’égard des États ou des entreprises. Il est leur dénominateur commun. En France ? Total et Grande-Synthe. Aux États-Unis ? Les affaires contre les "carbon majors". Mais aussi en Colombie, en Australie ou aux Pays-Bas… "À partir du moment où il est mobilisé dans des requêtes et interprété par des juges, cet instrument prend vie", analyse Christel Cournil, professeure de droit public à Sciences Po Toulouse.
Le ministère de la Transition écologique a attendu le dernier Journal officiel de l’année 2020 pour publier l’ensemble des textes réglementaires (un décret et huit arrêtés) permettant le déploiement de l’indice de réparabilité sur une série d’équipements électriques et électroniques à compter du 1er janvier 2021. L’outil vise à informer le consommateur sur le caractère plus ou moins réparable de cinq catégories de produits, dont les smartphones et les ordinateurs portables, aux fins d’allonger la durée de vie et d’utilisation des produits en incitant à la réparation.
"C’est un petit marteau, mais il peut faire de grandes choses", sourit Laurent Fabius, président de la COP 21 en entérinant sous les applaudissements l’adoption de l’accord de Paris au soir du 12 décembre 2015. Moins d’un an plus tard, l’élection à la tête des États-Unis d’un président climatosceptique plonge le multilatéralisme en crise. One Planet Summit, sommet des acteurs non-étatiques, sur l’ambition climat… les rendez-vous se succèdent pour maintenir vivant l’élan du Bourget. Jusqu’à l’annonce surprise de la Chine et son "effet domino positif" en faveur de la neutralité climat. Retour en images.
Cinq ans après son adoption, "la dynamique politique de l’accord de Paris a fonctionné", observe Sébastien Treyer, directeur général de l’Iddri interviewé le 26 novembre 2020. Des changements politiques "majeurs" ont eu lieu — la réduction des émissions à niveau zéro est par exemple, devenue "l’horizon collectif global". Cependant, ces avancées "restent fragiles et demandent à être ancrées dans la réalité". D’autres défis se posent afin de ne pas "faire craquer" le compromis conclu en 2015 : ceux d’agir en faveur de l’adaptation et de respecter la promesse des 100 Md$ que les pays du Nord doivent fournir chaque année aux pays du Sud. Celui aussi pour la France et l’Union européenne de faire œuvre de pédagogie au sujet du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, afin d’éviter que les craintes d’un protectionnisme ne fassent "voler en éclat" l’accord de Paris.
S’ils se sont engagés voilà cinq ans à contenir la hausse des températures "nettement en dessous" de 2 °C d'ici à 2100 voire à la limiter à 1,5 °C, les États réalisent pour le moment des progrès à un rythme "beaucoup trop lent" pour respecter cette trajectoire ambitieuse. Selon le bilan de l’action climatique publié ce jeudi par le WRI et la fondation ClimateWorks, sur 21 indicateurs répertoriés, seuls deux avancent au rythme requis, concernant les rendements agricoles et la consommation de viande de ruminants. En revanche, le compte n’y est pas en matière de lutte contre la déforestation.
À l’occasion des cinq ans de l’accord de Paris, le 12 décembre 2020, AEF info publiera régulièrement d’ici à la fin de l’année une série de dépêches. Ce 12 novembre, marquant le lancement du compte à rebours vers le sommet sur l’ambition climat coorganisé par les Nations unies et le Royaume-Uni, ce premier article décrypte l’état du leadership climatique mondial, pris dans un "cyclone géopolitique et financier", entre retrait puis retour américain et crises sanitaire et économique liées au Covid-19.
Lancé officiellement en octobre, le Printemps écologique, "premier éco-syndicat" de France né de la rencontre d’ONG et de salariés, veut "revitaliser le dialogue social en lui intégrant l’impératif écologique", explique Maxime Blondeau, porte-parole et cofondateur. Pour cet ancien du secteur numérique, le but est de répondre à un "problème systémique" par un "mode d’action systémique" via les négociations collectives. Encore marginal, l'éco-syndicat compte être représentatif dans sept ans en proposant notamment la "décroissance sélective" des secteurs les plus polluants.
Tandis que la pandémie de coronavirus reprend de la vigueur, amenant certains pays dont la France à reconfiner leurs populations, l’IPBES — le Giec de la biodiversité — alerte ce 29 octobre 2020 : "des pandémies plus fréquentes, meurtrières et coûteuses sont à prévoir". Son rapport, réalisé à la suite d’une conférence organisée en juillet sur les liens entre perte de biodiversité et pandémies, propose cependant des pistes pour "réduire les risques" et "fuir l’ère des pandémies". Parmi elles, la création d’un conseil intergouvernemental de haut niveau sur la prévention des pandémies.
La crise sanitaire liée à l’épidémie de covid-19 place le gouvernement face à "sa responsabilité immédiate : protéger les citoyens et les entreprises", estime Olivia Grégoire. "Mais cela nous rappelle aussi à quel point il est urgent et nécessaire de changer de modèle", ajoute la secrétaire d'État en charge de l’Économie sociale, solidaire et responsable, lors la plénière d’ouverture de la sixième édition du Climate finance day, qui se tient jeudi 29 octobre 2020 au Palais Brongniart à Paris.
L’Insee a élaboré une trajectoire d’atteinte de la neutralité carbone par la France correspondant à des "dépenses annuelles pour le climat de l’ordre de 4,5 % du PIB par an jusqu’en 2050", soit environ 100 Md€ par an. Une évaluation supérieure à celle d’I4CE qui entraînerait "a minima, de doubler les efforts actuels". Le scénario optimal de l’organisme de statistiques consiste à réduire beaucoup plus fortement les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 que ce que prévoit la stratégie nationale bas carbone. Une conclusion qui va dans le sens de ce que propose la Commission européenne.
La réforme de l’apprentissage est entrée dans sa phase opérationnelle au 1er janvier 2019. Plus d’an après, les entreprises, les branches professionnelles et leurs Opco se trouvent au centre du jeu, avec de nouvelles prérogatives à leur disposition. Dans ce contexte, le Groupe AEF info organise "les États généraux de l’apprentissage", qui, programmés initialement le 24 mars dernier, se tiendront à l’Hôtel de région des Hauts-de-France à Lille, le lundi 16 novembre 2020. Ils seront suivis du salon Jeunes d’Avenirs le 18 novembre organisé au stade Pierre Mauroy.
"Les émissions importées doivent diminuer", affirme le Haut Conseil pour le climat dans son rapport "maîtriser l’empreinte carbone de la France", publié mardi 6 octobre 2020 en réponse à une saisine du ministère de la Transition écologique d’août 2019. Alors qu’elles représentent près de la moitié de l’empreinte carbone du pays (47 %), le rapport préconise de les réduire de 65 % entre 2005 et 2050. Ce qui serait "cohérent avec les trajectoires mondiales permettant de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C" et permettrait à la France d' "affirmer son leadership mondial".
Les Nations unies et le Royaume-Uni, pays hôte de la COP 26, coorganiseront un sommet virtuel le 12 décembre 2020, pour les cinq ans de l’adoption de l’accord de Paris. Objectif : mobiliser les États tandis que la pandémie de coronavirus a contraint les Nations unies à reporter la COP de Glasgow d’une année, à novembre 2021. Formellement annoncé ce jeudi à l’occasion d’une table ronde de haut niveau sur l’ambition climat, le sommet sera l’occasion de présenter des contributions nationales aux objectifs renforcés, des stratégies de long terme ainsi que de nouveaux engagements financiers.
Au lendemain du discours sur l’état de l’Union prononcé par Ursula von der Leyen, la Commission a présenté, jeudi 17 septembre 2020, son "plan" pour réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne d’ici à 2030, lequel s’appuie sur une étude d’impact de quelque 400 pages et l’évaluation des 27 plans nationaux énergie-climat. Elle annonce un lourd programme de travail pour revoir d’ici à juin 2021 l’ensemble des instruments législatifs adoptés au cours du quinquennat précédent. Et ce, avant même que le Conseil européen se soit exprimé officiellement sur le sujet.
La septième et dernière session de la convention citoyenne pour le climat se tient ces trois prochains jours. À la veille de l’adoption des propositions des 150 citoyens pour parvenir à réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2030 dans un esprit de justice sociale, AEF info vous propose de parcourir les grandes étapes ayant ponctué leurs huit mois de travaux.
Le problème de la consommation de masques jetables qui se retrouvent sur les voies publiques "n’est que la face émergée de l’iceberg", craint Flore Berlingen. Dans un entretien à AEF info, mardi 26 mai 2020, et à l'instar de Brune Poirson qui déplore "l’opportunisme épidémique" des industriels du plastique, la directrice de Zero Waste France dénonce "le retour" des bouteilles en plastique, des suremballages, des gants en plastique, des lingettes, quelques mois après la publication de la loi antigaspillage pour une économie circulaire. Elle demande aux entreprises et administrations de "questionner" leur "automatisme 'jetable = propre'", qui fait "l’impasse totale sur les enjeux environnementaux et sanitaires" de la production de plastique.
Les opérateurs de l’électricité, EDF, RTE et Enedis, ont déclenché totalement ou partiellement leur plan de continuité d’activité dans la journée du lundi 16 mars 2020, afin d’assurer l’approvisionnement sur le réseau électrique malgré l’épidémie de coronavirus. De son côté, l’Autorité de sûreté nucléaire assure le suivi de ces plans. Le gestionnaire de réseau RTE note une chute de 10 % de la consommation d’électricité dans le pays dès ce début de semaine et anticipe une baisse plus importante dans les jours à venir.
Au ministère de la Transition écologique et solidaire, la priorité des prochains jours est désormais à la coordination avec l’ensemble des ministères de la gestion de la crise sanitaire liée au coronavirus, ainsi qu’au maintien des "services vitaux" (transports, énergie, eau, déchets). L’agenda d’Élisabeth Borne est ainsi très allégé et concentré sur ce suivi, rapporte à AEF info un porte-parole du ministère, lundi 16 mars 2020. L’activité réglementaire se poursuit mais de manière restreinte.
Le Comité 21 poursuit son combat pour mieux faire connaître les enjeux liés à l’adaptation au changement climatique aux acteurs français, en publiant une série de propositions sur le sujet, mercredi 26 février 2020, à l’occasion d’un colloque intitulé "S’adapter pour (sur)vivre". L’association multi-parties prenantes plaide en particulier pour l’adoption d’une loi-cadre, comme l’avaient déjà fait les sénateurs Ronan Dantec et Jean-Yves Roux en mai 2019.
Dix jours après sa prise de fonction à la tête de la Commission européenne, Ursula von der Leyen a présenté le 11 décembre 2019 la feuille de route de son "pacte vert" ou "green deal". Présenté comme la "nouvelle stratégie de croissance" de l’Union européenne, il doit permettre de transformer l’Union pour atteindre la neutralité climatique à l’horizon 2050. Il se compose d’un large éventail de politiques (biodiversité, économie circulaire, agriculture, finance verte…) derrière la bannière du climat, ainsi que d’un plan d’investissements de 1 000 milliards d’euros sur dix ans.
Dans le cadre de l’événement annuel "Nouvelle vie professionnelle" se tiendront, le 12 novembre 2019, la journée professionnelle et, le 14, le salon grand public sur la reconversion à la CCIP, Porte de Champerret à Paris. Le congrès, organisé sur le thème "Le big bang de l’appli 'Mon compte formation'", sera l’occasion de lever le voile sur cette appli qui doit faciliter l’accès à la formation et faire le point sur la mise en œuvre de la réforme de la formation. Après son discours, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, répondra aux questions d’un panel d’utilisateurs. L’après-midi, seront remis les "Trophées Innovation start-up/DRH", puis entreprises, organismes de formation, Opco et représentants de la DGEFP et de la CDC se retrouveront autour de sujets "experts".
Le conseil municipal de la commune de Marmagne (Cher) a voté jeudi 4 juillet la résiliation du marché de conception-réalisation du projet "Smartmagne" conclu avec Omexom ingénierie, filiale de Vinci énergie, jugeant le poids financier lui incombant "trop important". Cette expérimentation avait obtenu en 2017 le label "Démonstrateurs industriels pour la ville durable". Pour l’ancien maire et initiateur du projet Aymar de Germay, si l’abandon de Smartmagne s’apparente à un "immense gâchis", il n’en reste pas moins que "le travail réalisé n’est pas perdu et bénéficiera à d’autres collectivités".
La consigne fera-t-elle bientôt son grand retour en France ? C’est en tout cas la volonté exprimée par plusieurs fédérations professionnelles et Citeo pour qui ce dispositif "apparaît comme le scénario de référence permettant d’atteindre" l’objectif de 90 % de bouteilles en plastique collectées d’ici à 2030, alors que le taux atteint seulement 57 % à ce jour. Entendant les craintes de certains acteurs comme Amorce, les entreprises proposent d’organiser une "concertation globale". Que "seul l’État serait à même de mener", réagit auprès d’AEF info l’entourage de Brune Poirson.
C’est d’abord un article de presse, un reportage télévisé, la publication d’un livre. Puis un questionnaire en ligne à l’occasion du débat national qui fait remonter une forte participation des mouvements anti-éolien. À cela s’ajoutent quelques prises de parole politiques, au Parlement ou à l’occasion de la campagne des élections européennes. Ces dernières semaines, les mouvements anti-éolien semblent avoir le vent en poupe. Mais peut-on vraiment parler d’une résurgence du mouvement ? Qui sont vraiment ces opposants et que pèsent-ils ? AEF info s’est penchée sur dix années d’histoire du mouvement, depuis les débats du Grenelle II en 2010, et sur les conditions de l’acceptabilité de cette énergie.
Frappé par la tempête Xynthia en 2010, le territoire rochelais souhaite se doter d’une stratégie environnementale globale, misant notamment sur les solutions et technologies innovantes ainsi que sur l’implication citoyenne. Pour faire de La Rochelle le premier territoire urbain littoral zéro carbone en 2040, un consortium public-privé remettra le 26 avril 2019 son dossier de candidature pour l’appel à projet "Territoires d’innovation" du Programme d’investissements d’avenir. Les lauréats seront connus à l’automne 2019.
Thibaud Griessinger, chercheur consultant, a signé mi-janvier un rapport de la direction interministérielle de la transformation publique sur l’apport des sciences comportementales en matière de transition écologique, "convaincu qu’elles peuvent contribuer à faciliter la transition vers des modes de vie plus soutenable". Au-delà des "nudges", ces "incitations douces" développées depuis une dizaine d’années pour orienter les individus vers des comportements plus responsables, le spécialiste plaide pour une approche plus scientifique de l’action publique, dépassant la simple intuition des personnalités politiques. Réagissant à la volonté de François de Rugy de récompenser les Français qui réduiraient leurs émissions de CO2, il juge que cette hypothèse "risque de créer des inégalités". Il répond aux questions d’AEF info.
La mobilisation des gilets jaunes en novembre et décembre 2018, qui a culminé à La Réunion avec une quarantaine de barrages routiers et paralysé l'activité économique pendant plusieurs semaines, l'a démontré : la question de la mobilité est centrale sur ce territoire qui ne connaît pas de réseau ferré et se lance dans le titanesque chantier de la nouvelle route du littoral. À la faveur d’un voyage d’études organisé par l’AJE
"Seule une vision générale et transversale, régulièrement actualisée à l’épreuve des faits, permettra de lisser les effets de la mutation" entraînée par la transition écologique, prévient Laurence Parisot qui a remis à François de Rugy et à Muriel Pénicaud son rapport de mission destiné à préparer le plan de programmation des emplois et des compétences, mardi 19 février 2019. Évoquant des destructions d’emplois à prévoir mais aussi des créations, qui ne compenseront peut-être pas totalement ces pertes, elle porte l’idée d’un "pacte social" pour rendre la transition écologique acceptable.
En inscrivant l’objectif "d’atteindre la neutralité carbone" dans le projet de loi énergie-climat, en lieu et place de celui de "diviser par quatre les émissions de GES entre 1990 et 2050" comme l’affichait la loi de transition énergétique, le ministère de la Transition écologique et solidaire fait-il un "grand bond en avant" ou revient-il sur son ambition climat ? Si la plupart des experts soulignent le "signal politique fort" que revêt cette inscription dans la loi de l’un des objectifs de l’accord de Paris, pour d’autres, le terme est imprécis et devra être mieux défini.
La présidence polonaise de la COP 24 a publié dans la soirée du 13 décembre les premiers textes issus des négociations conduites par des ministres depuis mardi. Sur près de 120 pages, ils portent à ce stade uniquement sur les règles d’application de l’accord de Paris et présentent encore des options très hétérogènes qui reflètent plusieurs visions du monde entre pays développés et pays en développement. C’est le cas sur la transparence et les financements. Peu avant minuit, la présidence polonaise a organisé une réunion "Sejmik" (assemblage) avec les chefs de délégation pour étudier ce paquet.
Le président de la République puis le ministre de la Transition écologique ont présenté mardi 27 novembre 2018 la programmation pluriannuelle de l’énergie pour la période 2019-2028. Si elle comporte à leurs yeux un "double virage sur le climat et la réduction de notre dépendance au nucléaire pour développer les énergies renouvelables", en répondant à un objectif de réduction de la consommation d’énergie à 40 % et à une cible de 40 % d’énergies renouvelables dans l’électricité en 2030, elle peine à définir une trajectoire précise pour le nucléaire, dont la part devrait baisser à 50 % en 2035.
Alors que la "pré-COP" s’ouvre ce lundi 22 octobre à Cracovie, le secrétaire d'État au ministère de l’Environnement et futur président de la COP 24, Michal Kurtyka, estime que "beaucoup de travail" reste à accomplir, et autant de "difficultés à surmonter". Elles se concentrent notamment sur la nature des contributions déterminées nationalement et sur les financements. Dans un entretien accordé à AEF info, le secrétaire d'État juge également que le rapport spécial du Giec sur un réchauffement planétaire d’1,5°C "nous met face à nos responsabilités". Interrogé sur la dépendance du charbon à la Pologne, il demande que les débats ne se focalisent pas uniquement sur les émissions de GES du secteur de l’énergie.
AEF info publie le détail des dispositions du projet de loi de finances 2019 portant sur l’énergie et l’environnement, au lendemain de la présentation du texte en Conseil des ministres, le 24 septembre 2018. Outre le budget de la mission écologie, en hausse de 195 M€ en crédits de paiement par rapport à 2018, le texte — dont l’examen par les députés commencera le 9 octobre — comprend plusieurs dispositions fiscales portant sur les déchets, les pesticides, ou encore Fessenheim, afin de mettre en œuvre les différentes politiques du ministère de la Transition écologique.
Le Comité 21 a lancé le 20 septembre 2018 un programme de formation dédié à l’adaptation au changement climatique. Objectif : rendre ses adhérents plus sensibles à ce sujet et créer entre eux une "culture commune". Alors qu’en France, des canicules de trois mois sont à attendre, et qu’en 2050 Paris pourrait connaître les mêmes températures que celles de Grenade actuellement, l’adaptation devra être "large et rapide", prévient Marie Carrega, adjointe au secrétaire général de l’Onerc. Pour se guider, le deuxième plan national d’adaptation au changement climatique devrait paraître en octobre.
Le global climate action summit, sommet mondial des acteurs non-étatiques, s'est conclu vendredi 14 septembre 2018 par le lancement d'un "appel à l'action" à destination des gouvernements. Les villes, gouvernements locaux, entreprises et membres de la société civile réunis pendant les trois jours de sommet à San Francisco ont annoncé plus de 500 engagements et demandent aux parties à l'accord de Paris de prendre le relais. En s'engageant notamment à relever l'ambition de leurs contributions nationales d'ici à 2020.
Programmation pluriannuelle de l’énergie, présidence de l’ASN, budget du ministère de la Transition écologique, loi mobilité, assises de l’eau : ce sont quelques-uns des dossiers sur lesquels François de Rugy, nommé ministre de la Transition écologique et solidaire mardi 4 septembre 2018, devra rapidement se prononcer. AEF info fait le point.
La commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur la sûreté et la sécurité des installations nucléaires remet son rapport au président de la chambre, François de Rugy, ce jeudi 5 juillet 2018 dans la matinée. Elle y recommande de doter l’ASN de compétences en matière de sécurité passive, et de réintégrer au sein des exploitants les compétences acquises par leurs sous-traitants. Elle s’interroge sur la "pertinence de la prolongation de la durée d’exploitation de certaines centrales". Et regrette à nouveau "l’opacité" des pouvoirs publics et d’EDF sur le risque terroriste.
Le commissariat général au développement durable a publié, lundi 30 avril 2018, une analyse sur les modes de vie et les pratiques environnementales des Français, dans laquelle il tente de comprendre les freins et leviers à l’action individuelle. La direction du ministère de la Transition écologique fait notamment le constat que la diffusion des pratiques environnementales connaît un ralentissement depuis 2010. Et tente de comprendre pourquoi les jeunes, davantage sensibilisés que les classes d’âge élevées aux questions environnementales, sont paradoxalement moins enclins à adopter des pratiques écoresponsables.
L'Anses publie jeudi 19 avril 2018 un avis et un rapport sur les risques induits par le changement climatique sur la santé des travailleurs. Il en ressort que "tous les risques professionnels sont et seront affectés par le changement climatique et les modifications de l’environnement, à l’exception des risques liés au bruit et aux rayonnements artificiels". Et ce, du fait de la hausse des températures, de l’évolution de l’environnement biologique et chimique, de la modification de la fréquence et de l’intensité de certains aléas climatiques. Aussi, l’agence en appelle à la "mobilisation du monde du travail" et au renforcement de la prévention, en intégrant "dès à présent" les impacts du changement climatique dans les démarches d’évaluation des risques professionnels.
La DGEC présente mardi 10 avril 2018, devant le comité commun de suivi des travaux de révision de la SNBC (stratégie nationale bas carbone) et de la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie), son scénario de référence pour 2050, avec de nouvelles mesures par rapport aux mesures existantes, permettant d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050. Cet objectif "impose" de "décarboner complètement la production d’énergie", explique le service du ministère de la Transition écologique et solidaire, dans les fiches de synthèse qu’AEF a pu consulter. S’il propose une hausse de la taxe carbone à 225 € la tonne en 2030 et une hausse des ambitions dans les transports, il ne tranche pas sur l’évolution du mix électrique, et la part que le nucléaire devra représenter en 2050.
Jean-Laurent Bonnafé, DG de BNP Paribas, Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef ou encore Pierre André de Chalendar, PDG de Saint-Gobain, font partie des 14 membres du comité "Acte" installé par Nicolas Hulot, vendredi 30 mars 2018. Présidé par Jean-Dominique Sénard, président de Michelin, le comité a "comme mission de créer les conditions les plus favorables pour que l'économie française saisisse toutes les opportunités, les bénéfices liés à la transition écologique", explique le ministre de la Transition écologique. Il leur demande de le "pousser dans [ses] retranchements" et d'être "disruptifs" mais aussi de rendre "désirable" le futur qu'il contribueront à dessiner.
L’Iddri, la Fing, le WWF France et GreenIT.fr publient, lundi 19 mars 2018, un livre blanc intitulé "Numérique et environnement : faire de la transition numérique un accélérateur de la transition écologique", avec la contribution du Conseil national du numérique. Ils veulent ainsi "lancer le débat" à travers 26 propositions visant à "mettre la transition numérique au service de la transition écologique". Pour cela, les acteurs des deux secteurs doivent "développer une culture commune" et les pouvoirs publics devront les y aider, notamment un créant un "récit positif qui mobilise simultanément les communautés de l’écologie et de l’innovation numérique, aujourd’hui trop souvent déconnectées".
"Je porte aujourd’hui un projet de réforme qui a été construit par l’ensemble des acteurs du CESE, car oui et c’est une première nous sommes acteurs de notre réforme", indique Patrick Bernasconi, président du Conseil, lors d’une conférence de presse, jeudi 25 janvier 2018. Ce projet de réforme du Palais d’Iéna – qui s’inscrit dans le cadre de la réforme des institutions annoncée par Emmanuel Macron, devant le Congrès réuni à Versailles le 3 juillet 2017 –, vise à renforcer les attributions du CESE et sa place au cœur de la démocratie. La "chambre du futur" voulue par le président de la République serait structurée – selon le projet de l’actuel CESE – autour de quatre axes : "l’intégration de l’expression citoyenne" ; "la contribution à l’élaboration de la loi" ; "la prise en compte du long terme" et, "le CESE, carrefour de la consultation publique".
Nathalie Boyer, déléguée générale d’Orée, est l’un des neuf ambassadeurs nommés en octobre 2017 par le ministère de la Transition écologique et solidaire pour animer des ateliers thématiques visant à alimenter la feuille de route de l’économie circulaire. Elle répond aux questions d’AEF vendredi 19 janvier 2018, quatre jours après la parution d’un point d’étape présentant les pistes des acteurs impliqués dans les travaux (lire sur AEF info). Le gouvernement est en train de faire le tri pour soumettre à la consultation du public un projet de feuille de route. La publication du texte définitif est toujours annoncée pour mars.
Entre la décision du gouvernement sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes qui devrait intervenir en janvier et la COP 24 sur le climat qui se tiendra à Katowice (Pologne) du 3 au 14 décembre, le gouvernement devra avancer sur de nombreux sujets en 2018 : l’économie circulaire, la mobilité et l’alimentation durables, les contrats de transition écologique, la rénovation énergétique des bâtiments ou encore le "green new deal" annoncé par Nicolas Hulot. Au plan international, il continuera à s’impliquer fortement dans les négociations climatiques et à porter le Pacte mondial pour l’environnement de Laurent Fabius. AEF fait le point sur les principaux dossiers environnementaux de l’année à venir.
Après le succès de la 3e édition fin 2016, l’événement Nouvelle Vie Professionnelle organisé par le Groupe AEF se tiendra à Paris les 22 et 23 novembre prochains. Le congrès, réservé aux acteurs de la mobilité professionnelle et de la formation (Fongecif, Opca, Opacif, Pôle emploi et Apec, organismes de formation, universités, écoles, conseils RH, intérim, réseaux d’entrepreneuriat, sociétés de portage, franchises, entreprises, etc.), se tiendra le 22 novembre à la CCIP. Le salon grand public organisé à Event Center (porte de la Villette) et la journée portes ouvertes organisée dans 160 villes se tiendront le lendemain. "L’apport des start-up RH dans le process de mobilité ; les bonnes pratiques des entreprises", tel est le thème de la 4e édition de cette manifestation au positionnement unique, centrée spécifiquement sur la problématique de la transition professionnelle.
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