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Le gouvernement a fait appel au Boston Consulting Group pour chiffrer l’impact des mesures prises depuis 2017 en termes d’émissions de gaz à effet de serre. Il publie le résumé de cette étude ce 10 février alors qu’est présenté en Conseil des ministres le projet de loi climat et résilience. Ses 25 pages confirment combien il sera difficile pour la France de respecter les budgets carbone qu’elle s’est fixés jusqu’en 2033. Puisqu’en suivant un scénario dit "volontariste", le pays émettrait 339 Mt CO2 eq en 2030, quand la SNBC fixe pour cette même année un budget de 310 Mt CO2 eq.
"C’est un label pour les entreprises qui souhaitent mettre en avant leur engagement sur cet enjeu montant qu’est la biodiversité", déclare Sylvain Boucherand, directeur de B&L Évolution, mardi 9 février 2021, à l’occasion de la présentation de son "label biodiversité". Développé avec SGS ICS, la filiale certification du groupe SGS France, le label évalue la démarche biodiversité d’une organisation à partir des exigences de la norme Afnor NF X32-001. "Nous voulions parvenir à un label accessible mais exigeant, un point de jonction compliqué à trouver", selon Vincent Francfort de SGS ICS.
L’Ademe, le C3D, le Crédit coopératif, Paprec, Vinted… Leur point commun ? Ils sont tous répertoriés sur "Shift your job", la plateforme qui doit aider à identifier "où travailler pour contribuer à la transition carbone et avoir un impact sur le climat". Lancé en décembre dernier par le Shift Project, le site recense plus de 1 000 organisations classées selon douze secteurs d’activité. Mais il ne faut "en aucun cas voir la base comme une 'liste de bons élèves'", préviennent les "Shifters". Elle n’est pas exhaustive et "ne le sera jamais malgré tous nos efforts pour la compléter".
Du projet de loi climat et résilience à la restructuration d’EDF en passant par l’adoption d’un cadre mondial de la biodiversité pour la décennie à venir à Kunming, le pacte vert et la justice climatique… AEF info fait le point sur les temps forts et enjeux incontournables des prochains mois. Après l’élan de 2020 stoppé net par la pandémie de Covid-19, 2021 sera dynamisée par le retour dans l’accord de Paris des États-Unis (dès le 19 février) et la volonté de la nouvelle administration de galvaniser l’ambition en organisant le 22 avril, Jour de la terre, un sommet international.
Forts de leur expertise en matière de salons et de leur connaissance des enjeux du développement durable, le groupe AEF info et sa filiale Produrable lancent, au premier semestre 2021, "Talents For The Planet", un événement sur les métiers, les formations et l’emploi de ce secteur stratégique. Il sera décliné en deux temps : du 17 au 20 mars, un forum digital centré principalement sur les formations spécialisées ; le 17 juin, un salon sur l’emploi, la formation et les métiers associés du développement durable, de l’écologie et de la RSE.
C’est l’un des grands dossiers énergétiques des années à venir : quelle sera la composition du mix électrique français en 2050 ? AEF info y consacre un décryptage pour rendre compte de l’état technique du débat actuel. Si l’horizon avancé par l’exécutif est connu à moyen terme, avec une part du nucléaire réduite à 50 % en 2035 et celle des énergies renouvelables qui atteindra 40 % en 2030, les questionnements restent entiers pour les années suivantes. À ce titre, de plus en plus de travaux rendent comptent d’une faisabilité technique et économique d’un mix fortement renouvelable censés construire les choix politiques futurs. Ceux de l’Ademe ont ouvert la voie avant que des chercheurs, comme ceux du Cired, et récemment le gestionnaire de réseau RTE s’en emparent à leur tour. Malgré ce "consensus scientifique", des critiques demeurent sur un tel futur énergétique.
Publicité, taxonomie, say on climate, normes extrafinancières, greenwashing, justice, nouvelle feuille de route mondiale sur les droits humains et les entreprises : l’agenda RSE et gouvernance sera particulièrement chargé en 2021. En particulier à l'échelle de l'Union européenne, où la Commission souhaite rendre "durables" toutes les entreprises de l'UE. AEF info fait le point.
La communauté des entreprises à mission lance jeudi 21 janvier 2021 son Observatoire qui référence les entreprises (une centaine à ce jour) ayant inscrit dans leurs statuts leur "contribution au bien commun". Sur le site se trouve aussi un baromètre pour dresser leur profil type dont Anne Mollet, directrice générale de la communauté, dévoile les résultats de la première édition : en 2020, l’entreprise à mission est plutôt une petite entreprise de services, francilienne, jeune, avec un dirigeant à l’origine de la démarche.
Réunis en congrès virtuel, les 1 001 délégués du parti conservateur de l’Union chrétienne-démocrate (CDU) ont élu ce samedi 16 janvier Armin Laschet, ministre-président de la Rhénanie-du-Nord-Westphalie, le Land le plus peuplé d’Allemagne et berceau industriel du pays, à la tête du parti. Ce fils d’un ancien contremaître d’une mine de charbon est appelé à gérer l’héritage climatique de la chancelière Angela Merkel en cette "super année électorale", cruciale pour l’orientation future de la politique climatique et énergétique du pays.
Total, Microsoft, Saint-Gobain, Unilever, Google, Facebook, HSBC… Pas un jour ne passe sans un nouvel engagement d’une entreprise pour atteindre la neutralité carbone à horizon 2050, 2030, voire 2020. Si chacun peut se réjouir de cet engouement, qui plus est en cette période de crise, que valent ces annonces ? Une entreprise peut-elle même revendiquer cet objectif ? À l’occasion des cinq ans de l’accord de Paris, AEF info fait le point sur l’appropriation de cette notion de neutralité climatique par les acteurs économiques. Premier volet aujourd’hui sur la communication qui en est faite par les entreprises. Car il n’est pas facile de s’y retrouver dans ce "far west du carbone", faute de standards adaptés et reconnus.
Le "say on climate" va-t-il s’imposer dans les assemblées générales comme cela a été le cas il y a quelques années pour le "say on pay" ? Promu notamment par le fonds activiste TCI, CDP et ShareAction, il consiste à faire voter chaque année les actionnaires sur la politique climat des entreprises cotées. Un concept "simple" qui doit permettre d’engendrer "une pression à la performance" climatique alors qu’à peine 3 % des entreprises prennent "sérieusement" en compte le sujet. Si ses promoteurs espèrent qu’il devienne la norme outre-Atlantique, il pourrait être plus difficile à imposer en France.
"L’accord de Paris n’est opposable qu’aux États qui l’ont ratifié. Mais il fait figure de boussole universelle puisqu’un certain nombre d’acteurs non étatiques se sont engagés à concourir à l’objectif fixé à l’article 2", à savoir "contenir d'ici à 2100 le réchauffement climatique bien en dessous de 2 °C", rappelle l’avocat Sébastien Mabile. Ce traité international, adopté le 12 décembre 2015, marque un avant et un après dans les affaires climatiques, qu’il s’agisse d’actions engagées à l’égard des États ou des entreprises. Il est leur dénominateur commun. En France ? Total et Grande-Synthe. Aux États-Unis ? Les affaires contre les "carbon majors". Mais aussi en Colombie, en Australie ou aux Pays-Bas… "À partir du moment où il est mobilisé dans des requêtes et interprété par des juges, cet instrument prend vie", analyse Christel Cournil, professeure de droit public à Sciences Po Toulouse.
Le ministère de la Transition écologique a attendu le dernier Journal officiel de l’année 2020 pour publier l’ensemble des textes réglementaires (un décret et huit arrêtés) permettant le déploiement de l’indice de réparabilité sur une série d’équipements électriques et électroniques à compter du 1er janvier 2021. L’outil vise à informer le consommateur sur le caractère plus ou moins réparable de cinq catégories de produits, dont les smartphones et les ordinateurs portables, aux fins d’allonger la durée de vie et d’utilisation des produits en incitant à la réparation.
"C’est une excellente nouvelle", réagit mercredi 16 décembre 2020 Eric Dugelay, associé chez Deloitte Développement durable, à l’annonce d’Emmanuel Macron que l’ensemble du CAC 40 s’engage à respecter les recommandations de la TCFD. Membre de cette taskforce depuis sa création il y a cinq ans, il estime à "une cinquantaine" le nombre d’entreprises françaises engagées à ce jour, un chiffre faible qui illustre le fait que cette initiative reste "mal connue" en France. Pour le consultant, "une chose capitale la différencie de la DPEF : c’est l’analyse de scénarios climatiques, visant à évaluer la résilience de l’entreprise". "Plus vous êtes dans des scénarios qui ne font pas plaisir, plus vous êtes dans la TCFD", s’amuse l’expert, qui évoque également la révision de la directive sur le reporting non financier et "l’enjeu considérable" que représente la taxonomie pour les entreprises.
"C’est un petit marteau, mais il peut faire de grandes choses", sourit Laurent Fabius, président de la COP 21 en entérinant sous les applaudissements l’adoption de l’accord de Paris au soir du 12 décembre 2015. Moins d’un an plus tard, l’élection à la tête des États-Unis d’un président climatosceptique plonge le multilatéralisme en crise. One Planet Summit, sommet des acteurs non-étatiques, sur l’ambition climat… les rendez-vous se succèdent pour maintenir vivant l’élan du Bourget. Jusqu’à l’annonce surprise de la Chine et son "effet domino positif" en faveur de la neutralité climat. Retour en images.
"Nous nous devons de développer des standards européens obligatoires de reporting extrafinancier. Les questions sur lesquelles nous travaillons encore sont: jusqu’où et à quelle vitesse nous devons aller", affirme Mairead McGuiness, commissaire européenne en charge des services financiers, lors d’un webinaire sur le sujet organisé par Bercy le 8 décembre 2020. Elle annonce pour mars 2021 la présentation de la révision de la directive sur le reporting extrafinancier, dont l’obligation devrait être étendue aux entreprises de plus de 250 salariés.
Cinq ans après son adoption, "la dynamique politique de l’accord de Paris a fonctionné", observe Sébastien Treyer, directeur général de l’Iddri interviewé le 26 novembre 2020. Des changements politiques "majeurs" ont eu lieu — la réduction des émissions à niveau zéro est par exemple, devenue "l’horizon collectif global". Cependant, ces avancées "restent fragiles et demandent à être ancrées dans la réalité". D’autres défis se posent afin de ne pas "faire craquer" le compromis conclu en 2015 : ceux d’agir en faveur de l’adaptation et de respecter la promesse des 100 Md$ que les pays du Nord doivent fournir chaque année aux pays du Sud. Celui aussi pour la France et l’Union européenne de faire œuvre de pédagogie au sujet du mécanisme d’ajustement carbone aux frontières, afin d’éviter que les craintes d’un protectionnisme ne fassent "voler en éclat" l’accord de Paris.
Le Forum économique mondial lance ce jeudi 3 décembre Chapter Zero France, la déclinaison officielle française de la Climate Governance Initiative, qui vise à "mobiliser les administrateurs non exécutifs des entreprises françaises dans la prise en compte des risques et des opportunités liés aux changements climatiques", en les dotant notamment d’une "plateforme d’échanges et de réflexions sur ces enjeux". Si les travaux de l'IFA sur le sujet soulignent une faible mobilisation des conseils d'administration, pour Philippe Joubert, ils sont pourtant des "leaders naturels qui s'ignorent".
"Une législation hors norme qui, après avoir symbolisé l’avance française sur la finance durable, a eu des impacts limités." Novethic dresse un bilan mitigé de l’article 173-VI de la LTECV, qui impose depuis 2016 des obligations de reporting climatique et ESG aux principaux investisseurs institutionnels français. Dans la quatrième édition de sa série "173 nuances de reporting", publiée le 24 novembre 2020, le centre de recherche souligne l’effet limité qu’a eu cette mesure, insuffisamment suivie par les acteurs financiers. Et craint que le nouveau cadre attendu pour 2021 n’engendre pas de réelles améliorations.
S’ils se sont engagés voilà cinq ans à contenir la hausse des températures "nettement en dessous" de 2 °C d'ici à 2100 voire à la limiter à 1,5 °C, les États réalisent pour le moment des progrès à un rythme "beaucoup trop lent" pour respecter cette trajectoire ambitieuse. Selon le bilan de l’action climatique publié ce jeudi par le WRI et la fondation ClimateWorks, sur 21 indicateurs répertoriés, seuls deux avancent au rythme requis, concernant les rendements agricoles et la consommation de viande de ruminants. En revanche, le compte n’y est pas en matière de lutte contre la déforestation.
Les principes directeurs de l’ONU pour les entreprises et droits de l’homme célébreront les dix ans de leur adoption en juin 2021. L’occasion pour le groupe de travail onusien en charge de ces questions de lancer le projet UNGPs10+ pour dresser un bilan et préparer les dix années à venir, annonce-t-il lors de son forum annuel le 16 novembre 2020. L’objectif sera de faire un état des lieux des progrès accomplis, des freins et des défis restants, dans le cadre d’un rapport qui sera remis à l’ONU et de proposer une "vision ambitieuse" dans une feuille de route pour accélérer d'ici à 2030.
Dans les entreprises, "nous avons tous un pouvoir. Le directeur financier peut s’intéresser à la finance verte, le directeur informatique au green IT, la direction de la RSE à l’entreprise à mission…", déclare Emery Jacquillat, PDG de la Camif, jeudi 12 novembre 2020. "Je soutiens Alumni for the planet car nous avons besoin de faire appel à tous", ajoute-t-il lors du lancement du réseau qui veut mobiliser les diplômés de l’enseignement supérieur sur les enjeux climat et environnement, avec le parrainage de la climatologue Valérie Masson-Delmotte ou encore du DG de la Maif, Pascal Demurger.
À l’occasion des cinq ans de l’accord de Paris, le 12 décembre 2020, AEF info publiera régulièrement d’ici à la fin de l’année une série de dépêches. Ce 12 novembre, marquant le lancement du compte à rebours vers le sommet sur l’ambition climat coorganisé par les Nations unies et le Royaume-Uni, ce premier article décrypte l’état du leadership climatique mondial, pris dans un "cyclone géopolitique et financier", entre retrait puis retour américain et crises sanitaire et économique liées au Covid-19.
Lancé officiellement en octobre, le Printemps écologique, "premier éco-syndicat" de France né de la rencontre d’ONG et de salariés, veut "revitaliser le dialogue social en lui intégrant l’impératif écologique", explique Maxime Blondeau, porte-parole et cofondateur. Pour cet ancien du secteur numérique, le but est de répondre à un "problème systémique" par un "mode d’action systémique" via les négociations collectives. Encore marginal, l'éco-syndicat compte être représentatif dans sept ans en proposant notamment la "décroissance sélective" des secteurs les plus polluants.
La sixième édition du Climate finance day, qui s'est tenue jeudi 29 octobre 2020 au Palais Brongniart, était placée sous le thème de la relance de l’économie réelle au niveau européen. "Je suis persuadé que la finance est un vecteur de solutions pour répondre au défi immense que représente la relance de nos économies, ébranlées par la crise sanitaire. Les annonces faites par les acteurs réunis aujourd’hui témoignent de l’engagement de chacun pour une économie plus durable et inclusive", a déclaré Thierry Déau, président de Finance for tomorrow, en conclusion de l’évènement.
François Villeroy de Galhau annonce, ce jeudi 29 octobre, vouloir suivre la voie prise par la Banque centrale européenne, qui va intégrer la lutte contre le changement climatique à sa révision stratégique de politique monétaire. Le gouverneur de la Banque de France insiste sur la nécessité pour les superviseurs financiers de prendre en compte ces risques et met en avant les récents travaux réalisés en la matière par l'autorité bancaire et le NGFS.
Manque de données pertinentes, émergence de la finance de transition, ambition d’alignement sur l’accord de Paris et orientation des finances publiques pour surmonter la crise : l’édition 2020 du Bilan mondial de la finance climat publié par Climate chance le 28 octobre 2020, en partenariat avec Finance for Tomorrow, dresse les tendances de l’action climat des acteurs financiers. Il rend compte de la prise de conscience croissante de leur rôle majeur dans la transition bas carbone de l’économie réelle, et de la progression lente de l’intégration dans la stratégie et les décisions.
La Caisse des dépôts déclare le 29 octobre 2020 renforcer l’encadrement de ses financements aux énergies fossiles, avec des mesures sur le pétrole et le gaz et en accentuant ses lignes d’exclusion relatives au charbon. Pour Reclaim Finance et les Amis de la terre, la CDC "améliore très légèrement sa politique sur le charbon" mais les mesures annoncées restent loin de répondre à l’urgence climatique.
Tandis que la pandémie de coronavirus reprend de la vigueur, amenant certains pays dont la France à reconfiner leurs populations, l’IPBES — le Giec de la biodiversité — alerte ce 29 octobre 2020 : "des pandémies plus fréquentes, meurtrières et coûteuses sont à prévoir". Son rapport, réalisé à la suite d’une conférence organisée en juillet sur les liens entre perte de biodiversité et pandémies, propose cependant des pistes pour "réduire les risques" et "fuir l’ère des pandémies". Parmi elles, la création d’un conseil intergouvernemental de haut niveau sur la prévention des pandémies.
"Le virus ne doit pas nous faire abandonner notre bataille contre le réchauffement climatique. Pour la gagner, la finance verte est et restera le nerf de la guerre", déclare Bruno Le Maire, jeudi 29 octobre 2020, lors du Climate finance day, dont la sixième édition se tient au palais Brongniart à quelques heures du reconfinement. Le ministre de l'Economie souligne que la France et la place de Paris sont celles qui "en font le plus pour la finance verte" mais demande aux acteurs financiers d’aller "encore plus loin" sur leur politique charbon et leur transparence.
La crise sanitaire liée à l’épidémie de covid-19 place le gouvernement face à "sa responsabilité immédiate : protéger les citoyens et les entreprises", estime Olivia Grégoire. "Mais cela nous rappelle aussi à quel point il est urgent et nécessaire de changer de modèle", ajoute la secrétaire d'État en charge de l’Économie sociale, solidaire et responsable, lors la plénière d’ouverture de la sixième édition du Climate finance day, qui se tient jeudi 29 octobre 2020 au Palais Brongniart à Paris.
Est-ce que les acteurs financiers français sont sur une bonne trajectoire climatique ? Leurs engagements environnementaux sont-ils suffisants ? L’observatoire de la finance durable, présenté le 29 octobre 2020 à l’occasion du Climate Finance Day, entend répondre à ces questions. Piloté par les équipes de Finance for tomorrow, cette plateforme fait appel aux contributions de nombreux acteurs français de la finance verte.
L’Insee a élaboré une trajectoire d’atteinte de la neutralité carbone par la France correspondant à des "dépenses annuelles pour le climat de l’ordre de 4,5 % du PIB par an jusqu’en 2050", soit environ 100 Md€ par an. Une évaluation supérieure à celle d’I4CE qui entraînerait "a minima, de doubler les efforts actuels". Le scénario optimal de l’organisme de statistiques consiste à réduire beaucoup plus fortement les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030 que ce que prévoit la stratégie nationale bas carbone. Une conclusion qui va dans le sens de ce que propose la Commission européenne.
CDC Biodiversité, filiale de la Caisse des dépôts, et le Club des entreprises pour une biodiversité positive (Club B4B+) ont présenté le 22 septembre 2020 la première version du "Global biodiversity score" (GBS), leur outil de mesure d’empreinte biodiversité qui doit permettre aux entreprises et aux institutions financières de mesurer l’impact de leurs activités. Si Solvay et Française des jeux commencent à utiliser la version 1.0 de cet outil, Schneider Electric est la première entreprise à avoir mesuré l’empreinte sur la biodiversité de l’ensemble de sa chaîne de valeur grâce au GBS.
La réforme de l’apprentissage est entrée dans sa phase opérationnelle au 1er janvier 2019. Plus d’an après, les entreprises, les branches professionnelles et leurs Opco se trouvent au centre du jeu, avec de nouvelles prérogatives à leur disposition. Dans ce contexte, le Groupe AEF info organise "les États généraux de l’apprentissage", qui, programmés initialement le 24 mars dernier, se tiendront à l’Hôtel de région des Hauts-de-France à Lille, le lundi 16 novembre 2020. Ils seront suivis du salon Jeunes d’Avenirs le 18 novembre organisé au stade Pierre Mauroy.
"Engager 30 % des entreprises françaises dans la transition sociale et écologique dans les trois ans à venir, en intégrant les quatre piliers de l’entreprise à impact dans leur organisation de façon durable : partage des richesses, partage du pouvoir, impact social et environnemental." C’est le pari que se lance le Mouvement des entrepreneurs sociaux (Mouves) jeudi 8 octobre 2020 pour fêter ses dix ans. L’organisation, qui veut devenir "un modèle alternatif au modèle dominant représenté aujourd’hui par le Medef", se rebaptise le "Mouvement impact France".
"Les émissions importées doivent diminuer", affirme le Haut Conseil pour le climat dans son rapport "maîtriser l’empreinte carbone de la France", publié mardi 6 octobre 2020 en réponse à une saisine du ministère de la Transition écologique d’août 2019. Alors qu’elles représentent près de la moitié de l’empreinte carbone du pays (47 %), le rapport préconise de les réduire de 65 % entre 2005 et 2050. Ce qui serait "cohérent avec les trajectoires mondiales permettant de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 °C" et permettrait à la France d' "affirmer son leadership mondial".
Les Nations unies et le Royaume-Uni, pays hôte de la COP 26, coorganiseront un sommet virtuel le 12 décembre 2020, pour les cinq ans de l’adoption de l’accord de Paris. Objectif : mobiliser les États tandis que la pandémie de coronavirus a contraint les Nations unies à reporter la COP de Glasgow d’une année, à novembre 2021. Formellement annoncé ce jeudi à l’occasion d’une table ronde de haut niveau sur l’ambition climat, le sommet sera l’occasion de présenter des contributions nationales aux objectifs renforcés, des stratégies de long terme ainsi que de nouveaux engagements financiers.
Au lendemain du discours sur l’état de l’Union prononcé par Ursula von der Leyen, la Commission a présenté, jeudi 17 septembre 2020, son "plan" pour réduire de 55 % les émissions de gaz à effet de serre de l’Union européenne d’ici à 2030, lequel s’appuie sur une étude d’impact de quelque 400 pages et l’évaluation des 27 plans nationaux énergie-climat. Elle annonce un lourd programme de travail pour revoir d’ici à juin 2021 l’ensemble des instruments législatifs adoptés au cours du quinquennat précédent. Et ce, avant même que le Conseil européen se soit exprimé officiellement sur le sujet.
"Il faut souligner le bon niveau de reporting des entreprises cotées françaises qui est indéniable quand on le compare aux autres pays européens", déclare jeudi 17 septembre 2020 Eric Duvaud, associé chez EY. Le cabinet d’audit et de conseil a collaboré avec Deloitte, pour le compte du Medef, afin de dresser le bilan de la 2e année d’application des déclarations de performance extrafinancière. "La part des sociétés formalisant une démarche RSE pluriannuelle, multithématique et assortie d’objectifs quantitatifs datés est passée de 41% à 75 % entre 2016 et 2020 !", met-il ainsi en avant.
"Nous assistons à un besoin de montée en compétences sur les sujets RSE, à la fois pour l’ensemble des collaborateurs d’une entreprise mais aussi plus spécifiquement au sein des équipes RSE car les thématiques gagnent en transversalité et se complexifient", déclare à AEF info lundi 14 septembre 2020, Hélène Valade, présidente de l’Observatoire de la responsabilité sociétale des entreprises (Orse) et directrice développement environnement de LVMH. En cette rentrée 2020, les 120 membres de l’Orse se retrouveront le 29 septembre pour l’assemblée générale de l’association qui a décidé d’axer ses groupes de travail et ses publications sur des sujets devenus incontournables en RSE : la taxonomie, la comptabilité environnementale, la transition juste mais également le coronavirus et ses impacts environnementaux et sociaux.
La septième et dernière session de la convention citoyenne pour le climat se tient ces trois prochains jours. À la veille de l’adoption des propositions des 150 citoyens pour parvenir à réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2030 dans un esprit de justice sociale, AEF info vous propose de parcourir les grandes étapes ayant ponctué leurs huit mois de travaux.
Le problème de la consommation de masques jetables qui se retrouvent sur les voies publiques "n’est que la face émergée de l’iceberg", craint Flore Berlingen. Dans un entretien à AEF info, mardi 26 mai 2020, et à l'instar de Brune Poirson qui déplore "l’opportunisme épidémique" des industriels du plastique, la directrice de Zero Waste France dénonce "le retour" des bouteilles en plastique, des suremballages, des gants en plastique, des lingettes, quelques mois après la publication de la loi antigaspillage pour une économie circulaire. Elle demande aux entreprises et administrations de "questionner" leur "automatisme 'jetable = propre'", qui fait "l’impasse totale sur les enjeux environnementaux et sanitaires" de la production de plastique.
"Il faudra veiller à ce que les plans de relance encouragent le développement des activités contribuant à la durabilité de notre société et à ne pas prendre la mauvaise route pour remédier à la crise économique. Les évaluations extrafinancières sont là pour éclairer ces décisions", remarque Sabine Lochmann, présidente de Vigeo Eiris depuis janvier 2020. Dans un entretien à AEF info, elle explique la manière dont son agence de notation réalise un suivi des pratiques ESG des entreprises durant cette période de pandémie. Elle revient également sur le rachat de Vigeo Eiris par Moody’s, la nécessité d'aboutir à un standard ESG et l'actualité européenne.
Des recours en justice à Douai et Nanterre, des référés devant plusieurs conseils de prud’hommes, des mises en demeure des inspections du travail : les demandes se multiplient pour qu’Amazon renforce les mesures de protection de ses salariés face au coronavirus. "Au vu de la contagiosité du SARS-CoV-2, les mesures arrêtées doivent nécessairement être ambitieuses en pleine application des principes généraux de prévention prévus aux articles L4121-1 et suivants du Code du travail", préconise la Direccte de Bourgogne Franche-Comté, dans un courrier du 2 avril 2020 que s’est procuré AEF info.
À situation inédite, réactions inédites. Depuis le début de la crise du coronavirus, les entreprises font preuve d’engagement par des initiatives d’urgence au service de la société. Mais elles sont aussi particulièrement scrutées, tant leur responsabilité est grande en matière de santé des travailleurs et de bonne gouvernance. Dans ce contexte, AEF info s’est penché sur le rôle de la RSE au temps du coronavirus en interrogeant experts et directeurs du développement durable. Qu’il s’agisse de son lien avec la philanthropie. Ou de la place qui lui sera accordée pour préparer l’après-crise.
Les opérateurs de l’électricité, EDF, RTE et Enedis, ont déclenché totalement ou partiellement leur plan de continuité d’activité dans la journée du lundi 16 mars 2020, afin d’assurer l’approvisionnement sur le réseau électrique malgré l’épidémie de coronavirus. De son côté, l’Autorité de sûreté nucléaire assure le suivi de ces plans. Le gestionnaire de réseau RTE note une chute de 10 % de la consommation d’électricité dans le pays dès ce début de semaine et anticipe une baisse plus importante dans les jours à venir.
Au ministère de la Transition écologique et solidaire, la priorité des prochains jours est désormais à la coordination avec l’ensemble des ministères de la gestion de la crise sanitaire liée au coronavirus, ainsi qu’au maintien des "services vitaux" (transports, énergie, eau, déchets). L’agenda d’Élisabeth Borne est ainsi très allégé et concentré sur ce suivi, rapporte à AEF info un porte-parole du ministère, lundi 16 mars 2020. L’activité réglementaire se poursuit mais de manière restreinte.
Le Comité 21 poursuit son combat pour mieux faire connaître les enjeux liés à l’adaptation au changement climatique aux acteurs français, en publiant une série de propositions sur le sujet, mercredi 26 février 2020, à l’occasion d’un colloque intitulé "S’adapter pour (sur)vivre". L’association multi-parties prenantes plaide en particulier pour l’adoption d’une loi-cadre, comme l’avaient déjà fait les sénateurs Ronan Dantec et Jean-Yves Roux en mai 2019.
Dans le prolongement des Trophées innovation start-up/DRH qu’il a créés en 2018, le groupe AEF info, sa filiale Arcaneo et Le Lab RH lancent cette année "NewWork - RHévolution start-up", un événement dédié aux start-up et aux professionnels RH à la recherche de nouvelles solutions. Le 8 décembre 2020, salle Wagram à Paris, NewWork présentera les innovations des start-up sur tous les champs des RH : recrutement, mobilité, GPEC, performance RH, développement des talents, formation, qualité de vie au travail, RSE ou engagement… Rendez-vous business, groupes de travail, conférences, learning expeditions, ateliers et temps de réseau faciliteront les rencontres tout au long de cette journée.
Parce qu’une entreprise ne se limite pas à la gestion quotidienne de l’activité, qu’elle est traversée par de multiples enjeux technologiques, sociaux, sociétaux, ses dirigeants peuvent avoir besoin de prendre de la hauteur et de s’inspirer des pratiques de leurs pairs. C’est ce que propose AEF info à ses lecteurs, dans le cadre d’un partenariat avec l’Anvie, au travers d’une série d’entretiens avec des chercheurs en sciences humaines et praticiens d’entreprise. Cette semaine, Kevin Levillain, enseignant-chercheur à Mines ParisTech, coordinateur de la chaire "Théorie de l’entreprise", éclaire les liens entre responsabilité sociale de l’entreprise et raison d’être. Il décrit les étapes à suivre pour définir une raison d’être, et le rôle que devraient jouer les salariés dans ce processus.
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