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Santé : 12 nouveaux IHU et 4 nouveaux bioclusters sont sélectionnés

12 nouveaux IHU et 4 nouveaux bioclusters : c’est ce qu’annonce le gouvernement mardi 16 mai 2023 dans le cadre du plan "Innovation Santé 2030" doté de 7,5 Md€, dont 1,7 Md€ pour la recherche biomédicale. Ces projets visent à renforcer la recherche et "réduire le clivage entre recherche et soins". Sur les 12 nouveaux IHU, 5 reçoivent entre 30 et 40 M€, 5 ont 20 M€, et 2 ont 5 M€ et bénéficieront de 5 M€ en plus selon l’évolution du projet. Par ailleurs, 100 M€ supplémentaires sont investis sur 16 infrastructures nationales en biologie et santé et un AAP "chaires d’excellence en biologie/santé" sera lancé prochainement.

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12 nouveaux IHU

L’appel à projets IHU (Instituts hospitalo-universitaires), clôturé le 7 novembre 2022, est doté de 300 millions d’euros. Il a permis de sélectionner 12 nouveaux projets, "futurs pôles d’excellence en matière de recherche, de soin, de prévention, de formation et de transfert de technologies dans le domaine de la santé".

"Dans un périmètre géographique limité et sur une thématique spécifique", chaque IHU vise à :

  1. "permettre l’expérimentation de nouvelles modalités de soins et de prévention ;
  2. assurer la formation de professionnels d’excellence dans le domaine du soin et de la recherche et développement ;
  3. faire évoluer les cultures en favorisant les partenariats notamment entre le secteur public et les acteurs privés".

Parmi les 21 dossiers qui ont été analysés par un jury international et indépendant, 12 ont été présélectionnés et auditionnés en février dernier et tous été retenus :

  • 10 projets sont labellisés IHU et bénéficient d’un financement compris entre 20 et 40 millions d’euros. "Ces projets, répartis sur l’ensemble du territoire national, couvrent des aires thérapeutiques variées (maladies vasculaires cérébrales, troubles du neuro-développement de l’enfant, onco-hématologie, troubles de l’audition, sepsis)" ;

  • 2 projets présentant un intérêt de santé publique majeur (vieillissement et maladies inflammatoires chroniques de l’intestin) obtiennent le label "IHU émergent". Ils ont un financement de 5 millions d’euros et auront 5 millions d’euros supplémentaires selon l’évolution du projet.

Six des 12 nouveaux IHU sont situés en Île-de-France.

5 projets financés à hauteur de 30 à 40 millions d’euros

  • VBHI, Bordeaux, maladies vasculaires cérébrales

Porté par l’université de Bordeaux, l’IHU VBHI "ambitionne de vaincre les maladies vasculaires cérébrales en changeant de paradigme dans la prévention des accidents vasculaires cérébraux et des démences".

  • Prism, Villejuif, oncologie

Porté par le Centre national de médecine de précision en oncologie et l’Institut Gustave Roussy, l’IHU Prism repose sur un consortium cofondé par l’IGR, l’Inserm, l’université Paris-Saclay, CentraleSupélec et UniCancer situé sur le Cancer Campus de Villejuif. "Son ambition est d’être l’un des plus grands sites mondiaux dédiés aux soins, à la recherche, à l’enseignement et à la valorisation des solutions de lutte contre le cancer."

  • re-Connect, Paris, troubles de l’audition

Porté par l’Institut audition et cognition et l’Institut Pasteur, l’IHU re-Connect "ambitionne de développer de nouvelles thérapies et de nouvelles voies cliniques, ainsi que de les combiner à des actions de prévention et d’éducation dans le domaine des troubles de l’audition (troubles auditifs et troubles pour lesquels le système auditif peut être utilisé pour le traitement, dans la maladie d’Alzheimer par exemple)".

  • Prometheus, Garches, sepsis

Porté par l’université Paris-Saclay, l’IHU Prometheus (Approche par médecine de précision pour la prise en charge thérapeutique du sepsis communautaire et lié aux soins) a pour objectif "de réduire de moitié l’invalidité et la mortalité liées au sepsis à l’horizon 2030 et de favoriser le développement de nouveaux paradigmes de formation en matière de soins et la croissance du secteur biomédical industriel concerné".

  • Thema-2, Paris, hématologie

Porté par l’Institut européen de la leucémie et la Fondation de l’université Paris Cité, l’IHU Thema-2 "vise à transformer radicalement le pronostic de la leucémie, voire de l’éradiquer."

5 projets financés à hauteur de 20 millions d’euros

  • Cancers des femmes, Paris, cancers gynécologiques

Porté par l’Institut des cancers des femmes et l’Institut Curie, cet IHU "va réunir des chercheurs et des pédagogues de renommée internationale de l’Institut Curie, de l’Inserm, du CNRS et de l’université PSL avec des soignants spécialisés dans la prise en charge des cancers à l’Institut Curie pour remplir trois missions : révolutionner la compréhension des cancers de la femme ; revisiter la prise en charge des cancers féminins en développant des stratégies de prévention des rechutes et d’amélioration de la qualité de vie des patientes ; devenir un lieu d’innovation ouverte pour dépasser les attentes médicales et scientifiques pour catalyser les idées émanant des soignants, des chercheurs, des patients, des citoyens et des autorités publiques."

  • Everest, Lyon, pathologies hépatiques

Porté par le Centre français de recherche intégrée en hépatologie et la Fondation pour l’université de Lyon, l’IHU Everest "vise à relever les défis actuels et futurs de l’hépatologie, et plus particulièrement contribuer à la guérison des maladies chroniques du foie grâce à une médecine de précision et au développement de thérapies innovantes."

  • RespirERA, Nice, pathologies respiratoires

Porté par la fondation partenariale université Côte d’Azur, l’IHU RespirERA (Santé respiratoire, environnement et vieillissement) "vise à améliorer le parcours de soins dans le champ des maladies respiratoires. Les objectifs sont de réduire l’incidence des maladies pulmonaires liées à la pollution et à l’âge et l’impact de l’exposome (ensemble des expositions à des facteurs environnementaux), prolonger l’espérance de vie des patients, retarder la dépendance et la progression vers l’insuffisance respiratoire et éviter les hospitalisations."

  • IMMUN4CURE, Montpellier, immunothérapies

Porté par le CHU de Montpellier, l’IHU IMMUN4CURE (Institut des maladies auto-immunes et des immunothérapies innovantes) "vise à exploiter le potentiel des thérapies cellulaires et développer des immunothérapies pour le traitement du Sida".

  • InovAND, Paris, neuro-développement pédiatrique

Porté par la fondation de l’AP-HP, l’IHU InovAND "vise à créer un cadre pour innover collectivement pour les enfants et proposer des remédiations fondées sur des preuves qui tiennent compte de la diversité culturelle/sociale et des vulnérabilités individuelles pour favoriser le développement, la réussite scolaire et le bien-être des enfants." L’IHU compte plusieurs fondateurs (l’AP-HP, le CEA, l’université Paris Cité, l’Inserm et l’Institut Pasteur) et collabore avec le Child Mind Institute (NY, États-Unis).

2 projets IHU "émergents" financés à hauteur de 5 millions d’euros + 5 millions d’euros additionnels selon l’évolution

  • HealthAge, Toulouse, gérontologie et vieillissement

Porté par le CHU de Toulouse, l’IHU HealthAge est "centré sur la prévention et la longévité en bonne santé" et "vise à améliorer le bien-être des personnes âgées, renforcer le capital social d’une société moderne vieillissante, réduire les coûts de santé en aidant les gens à rester en bonne santé et actifs plus longtemps, et positionner la France à l’avant-garde des soins de santé de demain en réduisant le déclin fonctionnel." L’objectif est, à partir d’un essai clinique de prévention à grande échelle basé sur l’ICOPE (Integrated Care for Older PEople) de l’OMS, de confirmer l’efficacité et la rentabilité de ce programme pour transformer notre modèle de prévention et de soins.

  • Infiny, Nancy, maladies inflammatoires de l’intestin

Porté par l’Institut des maladies inflammatoires chroniques intestinales de Nancy et la Fondation ID+ Lorraine, l’IHU Infiny "est le premier institut intégratif au monde dédié aux MICI (maladies inflammatoires chroniques de l’intestin). Il a pour ambition de découvrir, tester et diffuser les innovations qui permettront de prévenir et de guérir les maladies intestinales et d’inverser l’ensemble des dommages liés à ces maladies". Il compte quatre partenaires fondateurs : le CHRU de Nancy, l’université de Lorraine, l’Inserm et la Métropole du Grand Nancy."

5 bioclusters, dont 4 nouveaux

L’appel à manifestation d’intérêt "Biocluster" est doté de plus de 300 millions d’euros. "Chaque biocluster est un écosystème d’innovation regroupant laboratoires, centres de recherche, centres de soins et entreprises travaillant dans le domaine de la santé. Il doit constituer un guichet unique facilitateur et animateur de réseau, catalysant au sein d’un même lieu une masse critique d’acteurs faisant référence autour d’une thématique porteuse d’innovation de rupture et bénéficiera d’un engagement fort des collectivités locales pour asseoir son attractivité."

Les bioclusters ont plusieurs missions :

  1. "attirer et accueillir des entreprises et mettre en place des services (accès à des plateformes…), faciliter les partenariats publics-privés avec les partenaires académiques du site (universités, organismes de recherche…) et les établissements de soins (CHU, CLCC…) ;
  2. incuber et accélérer le développement des start-ups ;
  3. promouvoir les formations pluridisciplinaires et la recherche de très haut niveau répondant aux besoins des industriels ;
  4. favoriser les collaborations avec les centres d’excellence nationaux d’autres régions, être l’interlocuteur unique des collectivités locales pour permettre l’aménagement territorial qui lui est nécessaire ;
  5. donner une visibilité internationale aux institutions publiques et aux entreprises du biocluster."

Le gouvernement annonce la sélection de 4 nouveaux bioclusters, en plus de Paris Saclay Cancer Campus sélectionné en décembre dernier (lire sur AEF info). À ce stade, les financements ne sont pas détaillés. Sur les 4 nouveaux bioclusters deux sont en région parisienne.

Deux bioclusters "matures"

  • Brain&Mind (B&M), Biocluster Paris Cerveau, Esprit et Sens

L’Institut du cerveau de Paris, l’Institut de la vision et la fondation FondaMental constituent "le noyau opérationnel" du biocluster B&M et s’associeront "à des instituts de recherche de premier ordre, des hôpitaux universitaires, des investisseurs et de grandes entreprises". Au total, le projet compte 20 cofondateurs et UCB Pharma, Siemens, Roche, Biogen, Malakoff sont partenaires. "B&M mettra à disposition un guichet unique et un ensemble de services à destination des entrepreneurs" et "offrira un modèle disruptif pour le développement de produits dans le domaine des neurosciences en fournissant des plateformes technologiques de niveau industriel avec mise à disposition :

  • de programmes d’atténuation précoce des risques pour aider les entrepreneurs dans le domaine des neurosciences à accélérer le développement de leurs produits ;
  • des services de gestion de projet pour les entrepreneurs et les entreprises, ainsi que des investissements dans les nouvelles technologies ;
  • d’une plateforme d’éducation et de formation visant à sensibiliser à l’innovation dans le domaine des neurosciences et à préparer les futurs entrepreneurs".
  • Marseille Immunology Biocluster

Le MIB réunit Aix-Marseille université, l’Inserm, le CNRS, l’AP-HM, l’Institut Paoli-Calmettes, l’hôpital de Brest, la Satt SE, Eurobiomed, des sociétés de biotechnologie et des CRO, deux sociétés pharmaceutiques mondiales et toutes les autorités locales. Il "a vocation à catalyser le développement d’un écosystème innovant de dimension mondiale dans le domaine de l’immunologie, en rassemblant les acteurs de pointe afin d’accélérer le développement de candidats-médicaments contre le cancer, les maladies auto-immunes et les maladies infectieuses, depuis la conception et l’optimisation du candidat-médicament jusqu’à la clinique, permettant de répondre à des besoins médicaux non couverts." Ses objectifs sont de :

  • "accélérer les projets dans le domaine de l’immunologie grâce à un réseau international d’experts engagés dans la découverte et le développement d’anticorps (au sein du MIB et par l’intermédiaire de partenaires associés : Brest, Toulouse, Paris, Montpellier) ;
  • conserver les talents en France mais aussi attirer de nouveaux talents ;
  • favoriser la montée en puissance des entreprises biopharmaceutiques et permettre l’émergence de nouvelles start-up ;
  • attirer des investissements et encourager l’implantation d’entreprises en mettant à disposition des plateformes pour la découverte et le développement de candidats-médicaments ;
  • créer des opportunités pour les sociétés développant des tests de diagnostic in vitro et des tests compagnons."

Deux  bioclusters à accompagner

  • BCF2I – BioCluster français d’innovation en infectiologie

Le biocluster français pour l’innovation en infectiologie (BCF2I) réunit "l’écosystème de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, coordonné par Lyonbiopôle en association étroite avec les organismes nationaux (Inserm) et parisiens (Institut Pasteur, université Paris Cité, AP-HP) et en collaboration active avec l’ANRS-MIE". Il associe également Sanofi, bioMérieux, Boehringer Ingelheim, des PME innovantes (Evotec, Fab’entech, ABL, Osivax, Aurobac) et des établissements d’ESR (université Lyon-I, Ciri, Bioaster, HCL). Il se concentre sur deux thèmes (les pathogènes émergents, en particulier ceux associés aux infections respiratoires, et la résistance aux agents antimicrobiens) abordés selon une approche "One Health". Ses objectifs sont de :

  • "développer et renforcer un écosystème intégré, comprenant un incubateur et un accélérateur ;
  • contribuer à préparer la France à une réponse efficace et adaptée à la prochaine crise pandémique, en collaboration avec d’autres pays européens."
  • GenoTher

Les fondateurs de GenoTher sont le Généthon, le Genopole, l’université d’Évry, Yposkesi, l’AP-HP, l’Inserm, Spark, la société de thérapie génique. Il "rassemble plus de 30 acteurs de la thérapie génique, dont des institutions académiques et des hôpitaux de premier plan, une douzaine d’entreprises privées et des sociétés de capital-risque engagées, tous situés dans la région Paris-Évry." GenoTher a pour objectif "d’établir en France un écosystème de premier plan dédié aux thérapies géniques, dans un contexte où, d'ici 2025, plus de 20 % des nouveaux produits lancés seront des thérapies géniques."

Sa "mission principale est de développer des plateformes et des technologies de thérapie génique basées sur l’ADN, l’édition de gènes par l’ARN et les cellules génétiquement modifiées. GenoTher contribuera aussi à restaurer la souveraineté française en matière de thérapie génique, à attirer des scientifiques et des entreprises de premier plan et à générer des retombées économiques pour la France."

Un biocluster déjà sélectionné et lancé

  • Paris Saclay Cancer Campus (PSCC)

Lancé en décembre 2022 (lire sur AEF info), PSCC est fondé par l’Institut Gustave Roussy, l’Inserm, l’Institut Polytechnique de Paris, Sanofi et l’université Paris-Saclay. Il "a pour ambition d’accélérer le développement d’innovations dans le domaine de l’oncologie, et leur mise à disposition des malades plus rapidement." "Plus de 48 équipes de recherche en oncologie et plus de 31 start-up travaillent déjà sur le plateau de Saclay à proximité des infrastructures en cours de construction à Villejuif (surface de 100 000 m2)." Il est aussi associé à des organisations en oncologie comme UniCancer, l’Institut Curie, l’AP-HP ainsi qu’à des entreprises pharmaceutiques (Servier, Novartis, Pierre Fabre, Amgen, Ipsen, Innate Pharma, etc.).

100 M€ pour 16 infrastructures nationales en biologie et santé

"Les infrastructures nationales en biologie santé (INBS) ont été dotées de 496 M€ initialement à l’issue de deux appels à projets en 2010 et 2011 dans le cadre du programme d’investissements d’avenir, puis un financement complémentaire de 69 M€ a été accordé en 2019 pour la période 2020-2024", rappelle le gouvernement.

Dans le cadre du plan Innovation santé 2030, "après concertation avec leurs établissements coordinateurs afin d’établir une vision stratégique globale partagée pour la période 2023-2030"", il est prévu d’amplifier le soutien de l’État à hauteur de 100 millions d’euros pour renforcer les capacités des INBS et leurs compétences, tout en garantissant leur durabilité et leur fonctionnement optimal." Ces crédits bénéficieront à "16 premières INBS".

des chaires d’excellences

 

Un appel à projets "chaires d’excellence en biologie/santé" sera ouvert prochainement. Il vise à "offrir à des chercheurs de premier plan et de toutes origines des financements conséquents pour mener en France de nouveaux projets d’envergure sur une durée de 5 ans. Ces chaires seront ouvertes soit à des chercheurs travaillant déjà dans une institution française, soit à des chercheurs exerçant à l’étranger désirant venir créer une équipe ou rejoindre une structure en France. Elles permettront le développement de leurs programmes de recherche et seront un levier pour candidater aux appels d’offres européens d’envergure."

Chaque chaire bénéficiera d’un montant maximal de 2 millions d’euros (hors complément de financement). L’objectif est de financer entre 40 et 50 chaires. Cet appel fera l’objet de trois relèves par an. Le jury sera présidé notamment par Alain Fischer.

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Anaïs Gérard, journaliste