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Après une diminution de 58 700 élèves entre les rentrées 2021 et 2022 dans le premier degré, les effectifs des écoles publiques et privées sous contrat devraient diminuer de 73 200 élèves à la rentrée 2023, pour atteindre 6 349 600, selon une note de la Depp de mars 2023. En 2024, "cette baisse devrait être moins marquée (- 62 300 élèves) avant de se poursuivre au-delà de la rentrée 2025 : plus fortement dans un premier temps (- 87 100 élèves à la rentrée 2025), puis de manière moins prononcée (respectivement - 72 700 élèves et - 64 100 élèves aux rentrées 2026 et 2027)", poursuit la Depp.
Lors d’une conférence de presse le 9 mars 2023, Grégoire Ensel, président de la FCPE, exprime sa "colère" face aux "moyens alloués à l’école publique à la rentrée 2023 : 1 500 postes supprimés" (lire sur AEF info). "Ce sont des classes qui ferment, des classes multiniveaux qui se développent, des petits groupes qui n’ont plus lieu… Nous ne sommes pas d’accord avec la justification par la baisse démographique : c’est une opportunité à saisir pour faire mieux d’école". Grégoire Ensel estime que "la société a une dette de bienveillance envers les enfants. Avec les crises climatique et financière, le contexte social tendu, l’état psychologique des enfants qui se dégrade depuis le Covid, la dotation vient creuser cette dette". La FCPE demande donc "des créations de postes enseignants", alors que "15 millions d’heures de cours n’ont pas lieu chaque année en raison du manque de remplaçants".