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Université Paris Cité : "Il faut trouver une identité qui nous différencie dans le paysage national" (Christine Clerici)

Pour des "raisons personnelles", Christine Clerici quittera ses fonctions de présidente de l’université Paris Cité le 31 mars prochain, quelques semaines plus tôt que prévu, indique-t-elle à AEF info le 24 février 2023. Parmi les candidats à sa succession, c’est l’actuel vice-président recherche, Édouard Kaminski (IPGP), qui bénéficie de son soutien. En quatre ans, la présidente sortante estime que l’université "a su trouver sa place" et que les "fondations" construites durant son mandat permettront de "poursuivre la transformation". Les dossiers principaux qu’auront à traiter ses successeurs sont, selon elle, la sortie de l’expérimentation, la recherche d’une "identité" qui "différencie" l’université dans le paysage national, la poursuite de la délégation de compétences aux facultés, la construction d’un système d’information robuste et la gestion de la vétusté des bâtiments.

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Christine Clerici, présidente de l'université Paris Cité. Droits réservés - DR - Studio Cabrelli

AEF info : Votre mandat devait se terminer en juin 2023, mais vous avez fait part aux personnels et étudiants de l’établissement de votre volonté de démissionner un peu plus tôt. Pouvez-vous nous expliquer les raisons de ce départ légèrement anticipé ?

Christine Clerici : J’ai averti les administrateurs et administratrices du conseil d’administration qui m’ont élu en 2019 que je souhaitais faire valoir mes droits à la retraite pour des raisons personnelles début avril, quelques semaines seulement avant les élections des conseils centraux et facultaires. Les statuts prévoient dans ce cas un intérim qui sera assuré par la vice-présidence du conseil d’administration jusqu’à l’élection du nouveau président les premiers jours de juin.

AEF info : Ancienne présidente de l’université Paris Diderot puis à la tête l’université de Paris devenue université Paris Cité, votre parcours se mêle aux transformations qu’a connues cet établissement. Alors que vous vous apprêtez à rendre les clés, quel bilan faites-vous de la fusion et de l’intégration de l’IPGP ?

Christine Clerici : Ce que je retiens de ces neuf ans de mandat, c’est la transformation du paysage national et parisien d’enseignement supérieur et de la recherche qui a débuté en 2011 avec la mise en place des premiers investissements d’avenir, une transformation qui n’est pas terminée. Paris Diderot, Paris Descartes puis université Paris Cité se sont inscrites dans cette évolution. Université Paris Cité est ainsi l’aboutissement d’une transformation profonde commencée en 2017, lorsque nous avons pris la décision après l’arrêt du premier idex de redéposer une candidature sur un périmètre plus resserré avec la fusion de Paris Diderot et Paris Descartes et l’intégration de l’IPGP en tant qu’établissement-composante.

Ces cinq dernières années ont été particulièrement intenses. Si la construction d’un nouvel établissement est enthousiasmante, les profonds changements et évolutions nécessaires liés à la fusion, sont des moments délicats. D’autant plus qu’université Paris Cité a été créée au 1er janvier 2020, et que la transformation s’est déroulée pendant la pandémie avec des réunions en distanciel sans échanges interpersonnels directs, rendant la construction moins aisée. Cela a naturellement impacté les premiers mois d’existence, sans nous empêcher pour autant de respecter le calendrier que nous nous étions fixé au départ. Et puis, il y a aussi eu le changement de nom, qui n’a pas été une grande rupture, mais n’a pas facilité non plus l’appropriation par les collègues.

Nous sommes dans la situation qu’ont connu beaucoup d’universités comme le mentionnait le rapport IGESR sur les fusions d’universités : ce sont les deux premières années qui sont particulièrement difficiles. Ensuite, les fondements sont posés la structuration globale de l’université est en place, les circuits administratifs et décisionnels sont définis et l’université continue de se construire dans la durée. Aujourd’hui, nous pouvons dire qu’une dynamique très positive est enclenchée.

AEF info : Vous avez choisi de créer trois grandes facultés qui forment un échelon intermédiaire entre les UFR et la gouvernance centrale. Êtes-vous satisfaite de cette structuration ?

Christine Clerici : C’est un point pour lequel nous avions besoin de la dérogation permise par l’EPE. Nous voulions en effet construire des facultés en nombre réduit, très opérationnelles permettant une délégation de compétences importante. Les deux universités fondatrices étaient fortement pluridisciplinaires. Réunir des composantes issues des deux universités au sein de facultés nous semblait indispensable pour rapprocher les disciplines et envisager comme en médecine ou en odontologie des fusions de composantes qui sont désormais réalisées. Créer des facultés disciplinaires pouvait faire craindre un recul de l’interdisciplinarité. Trois ans après la fusion, nous constatons que l’interdisciplinarité est fortement présente voire s’amplifie notamment à travers les réponses aux appels d’offres en recherche et en formation. Le bilan est donc très positif puisque nous avons des disciplines qui se renforcent et une interdisciplinarité très vivante.

AEF info : Vous ne vous êtes pas encore exprimée sur la sortie de l’université Paris Cité de l’expérimentation. Quand devrait-elle avoir lieu selon vous ?

Christine Clerici : Le sujet de la sortie de l’établissement expérimental pendant cette période de construction ne faisait pas partie de nos objectifs. Nous aurons jusqu’en 2028 pour réaliser la transformation de l’EPE et c’est donc la prochaine équipe qui en aura la charge. La période de préparation de la fusion a été très courte et le travail de construction a été mené pendant ce premier mandat. La labellisation définitive de l’idex était un enjeu majeur car la cible était ambitieuse. Nous avons été par ailleurs très présents sur les appels à projets du PIA4, ce qui nous a permis d’être lauréats Excellences, SFRI, Idées ainsi que de plusieurs projets RHU. Dernièrement, nous avons aussi répondu aux appels à projets ASDESR et PUI.

AEF info : À part la gestion de la fin de l’expérimentation, que reste-t-il à faire selon vous pour achever la transformation de cette université ?

Christine Clerici : Le but de ce premier mandat était de créer les fondations, pour pouvoir poursuivre notre transformation. La création de nouvelles structures et d’une identité institutionnelle demande un temps long d’appropriation, que ce soit par les personnels et les étudiants ou bien le grand public. Je trouve qu’en moins de quatre ans, université Paris Cité a su trouver sa place, une très belle place. Il faut aussi trouver une identité qui nous différencie dans un paysage national, et notamment parisien, qui s’est beaucoup transformé. Nous avons commencé à déléguer les compétences en formation et en recherche aux facultés. Nous entrons aujourd’hui dans la troisième phase de délégation qui concerne les RH et les finances. Il reste de grands chantiers qui n’ont été que partiellement abordés tels que le système d’information et l’immobilier puisque nous comptons plus de 30 sites dont certains très vétustes. Ces difficultés étaient déjà présentes dans les universités fondatrices et se sont amplifiées dans le nouvel établissement. Il faut que l’on arrive à construire un système d’information fiable et sécurisé pour permettre un pilotage parfait. Enfin, il y a un enjeu de formation des personnels. Si l’on veut faire évoluer nos pratiques, il faut offrir une formation continue de qualité et accessible à beaucoup d’agents. Nous avons besoin de former spécifiquement les collègues qui prennent de nouvelles responsabilités, ce que l’appel à projets du Fonds de la transformation publique, dont nous avons été lauréats, nous permettra de faire.

AEF info : Jusqu’ici, nous parlons principalement de structure. Quels autres projets êtes-vous satisfaite d’avoir menés à bien durant votre mandat ?

Christine Clerici : Je parle beaucoup de structure, mais c’est normal quand on construit une université. Le projet de l’établissement et le document d’orientation stratégique que nous avons votés en 2021, s’inscrivent dans la transformation de l’enseignement supérieur et de la recherche en cours. La labellisation idex est un atout majeur pour la visibilité nationale et internationale. Les réponses aux appels d’offres du PIA 4 ou ceux lancés dans le cadre des stratégies d’accélération ont été collectives et c’est aussi cela qui fait la communauté. L’association avec l’Institut Pasteur a été une étape très importante. Nos liens sont anciens et ce partenariat, que nous avons voulu très intégré, rapproche nos communautés comme en témoignent les réponses communes à certains appels à projets par exemple sur les IHU ou les PUI.

AEF info : Quel regard portez-vous sur l’image de l’université à l’international ?

Christine Clerici : Elle a trouvé complètement sa place. Cette fusion et la création de l’établissement nous identifient de façon beaucoup plus forte dans le paysage de l’enseignement supérieur et de la recherche. Je le constate quand je vais à l’étranger. La visibilité d’université Paris Cité est très importante et s’est accrue par rapport à celle des universités fondatrices, elles-mêmes déjà bien identifiées puisque Paris Diderot et Paris Descartes étaient des universités de recherche intensive. Naturellement, le fait que nous soyons désormais dans les 100 premiers du classement de Shanghai joue beaucoup.

AEF info : Entre le centre du don des corps, le changement de nom, l’organisation contestée du concours de médecine, l’université Paris Cité fait beaucoup parler d’elle. Comment analysez-vous cette exposition publique ?

Christine Clerici : Nous intéressons beaucoup les médias. Chacune de nos difficultés devient un sujet d’intérêt pour eux. De manière générale les universités ne sont pas très bien traitées par les médias qui mettent volontiers en avant les problèmes plutôt que les atouts et les transformations importantes qu’elles mènent. Finalement, le regard sur les bénéfices de cette transformation, nous l’avons surtout à l’international. C’est vrai qu’il y a une espèce de focalisation sur nous, mais pour prendre les choses du bon côté c’est aussi un signe de notre visibilité. Cela montre également notre résilience à traiter tous ces sujets.

AEF info : Pour revenir sur les sujets d’actualité, comment l’université Paris Cité fait-elle face à la crise énergétique ? Comment se profile l’exercice budgétaire 2023 ?

Christine Clerici : Notre budget initial de 2023 affiche un déficit de 9,9 millions d’euros. Nous avons mis en place des mesures d’économies avec une réduction des dotations de fonctionnement des laboratoires des composantes et des services administratifs ainsi que des heures complémentaires d’enseignement. Néanmoins, ces mesures seront réexaminées en fonction des résultats du budget 2022. Cette situation est essentiellement liée à l’augmentation des coûts de l’énergie, à ses conséquences sur d’autres activités, et à un GVT de près de 4 M€ par an.

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