Continuer sans accepter

Bonjour et bienvenue sur le site d’AEF info
Vos préférences en matière de cookies

En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.

Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :

  • Mesurer et améliorer la performance du site
  • Adapter la publicité du site à vos centres d'intérêt
  • Partager sur les réseaux sociaux
En savoir plus sur notre politique de protection des données personnelles

Vous pourrez retirer votre consentement à tout moment dans votre espace « Gérer mes cookies ».
Revenir en haut de la page
Home| Social / RH| Fonction publique| Dépêche n°687558

Sens du service public réclame un geste rapide sur le point d’indice pour améliorer l’attractivité des métiers publics

"Entre 2013 et 2020, le salaire moyen net du secteur public a augmenté de 8,83 %, et celui du secteur privé de 14,35 %." C’est pourquoi, la hausse de 3,5 % de la valeur du point d’indice en juillet 2022 n’équivaut qu’à un simple rattrapage, a fortiori dans un contexte d'inflation, estime Johan Theuret, co-fondateur du collectif Sens du service public, dans une tribune publiée dans Les Échos le 13 février 2023. Alors que la rémunération est un facteur important d’amélioration de l’attractivité, le think tank demande à nouveau la mise en place rapide d’un système d’indexation du point d'indice.

   Merci de découvrir AEF info !

Cette dépêche est en accès libre.

Retrouvez tous nos contenus sur la même thématique.

Tester AEF info pendant 1 mois
Test gratuit et sans engagement
  • Thématiques
  • Coordonnées
  • Création du compte

Thématiques

Vous demandez à tester la ou les thématiques suivantes*

sur5 thématiques maximum

1 choix minimum obligatoire
  • Social / RH
  • 👁 voir plus
    ✖ voir moins

Fréquence de réception des emails*

Un choix minimum et plusieurs sélections possibles. Vous pourrez modifier ce paramétrage une fois votre compte créé

Un choix minimum obligatoire

* Champs obligatoires

Coordonnées

Renseignez vos coordonnées*

Veuillez remplir tous les champs
Votre numéro de téléphone n'est pas valide

* Champs obligatoires

Création de compte

Tous les champs sont obligatoires
Votre adresse e-mail n'est pas valide
Seulement les adresses e-mails professionnelles sont acceptées

Cette adresse vous servira de login pour vous connecter à votre compte AEF info

Votre mot de passe doit contenir 8 caractères minimum dont au moins 1 chiffre
Ces mots de passe ne correspondent pas. Veuillez réessayer

Votre mot de passe doit contenir 8 caractères minimum dont 1 chiffre

En validant votre inscription, vous confirmez avoir lu et vous acceptez nos Conditions d’utilisation, la Licence utilisateur et notre Politique de confidentialité

* Champs obligatoires

Valider

Merci !

Nous vous remercions pour cette demande de test.

Votre demande a été enregistrée avec l’adresse mail :

Nous allons rapidement revenir vers vous pour vous prévenir de l’activation de votre nouvel accès.

L’équipe AEF info


Une erreur est survenue !

Une erreur est survenue lors de l'envoi du formulaire. Toutes nos excuses. Si le problème persiste, vous pouvez nous contacter par téléphone ou par email :
 service.clients@aefinfo.fr  01 83 97 46 50 Se connecter

Pour le think tank Sens du service public, une formule d'indexation de la valeur du point d'indice "donnerait davantage de visibilité". Pixabay - © kschneider2991

"Depuis le début des années 2000, la politique salariale des fonctionnaires a été couplée à la maîtrise des dépenses publiques, engendrant, avec le retour de l’inflation, une perte de pouvoir d’achat et des problèmes d’attractivité. Dans la mesure où, en moyenne, 76 % de la rémunération des fonctionnaires est composée du traitement indiciaire, et que l’indice a quasiment été gelé entre 2010 et 2022, la perte de pouvoir d’achat est indéniable", constate Johan Theuret, co-fondateur du think tank Sens du service public (1), dans une tribune publiée dans "Les Échos" lundi 13 février.

De fait, si les augmentations individuelles et catégorielles (notamment dans le cadre du Ségur de la santé, du Grenelle de l’éducation ou du Beauvau de la sécurité) ont permis aux rémunérations des agents publics de progresser positivement, entre 2013 et 2020, le salaire moyen net du secteur public n’a augmenté que de 8,83 % quand celui du secteur privé a progressé de 14,35 %. "C’est pourquoi, la hausse de 3,5 % de la valeur du point d’indice le 1er juillet 2022, bien qu’elle soit très significative au regard des précédentes, ne correspond pas à une augmentation équivalente du pouvoir d’achat des agents publics", fait-il valoir. A fortiori dans un contexte de forte inflation. Dans ce contexte, la revalorisation du point d’indice n’équivaut, selon lui, qu’à un rattrapage. Le groupe de réflexion réitère donc sa proposition, déjà exprimée dans une note mi-janvier (lire sur AEF info) d’une formule d’indexation des rémunérations des agents publics.

Garantir une "rémunération évolutive"

Outre la perte de pouvoir d’achat des agents en place, l’enjeu est en effet de lutter contre la perte d’attractivité de la fonction publique. "Nous avons de plus en plus de mal à pourvoir des postes. C’est une problématique de fond. Si seuls les postes à forte technicité ou les secteurs en tension étaient auparavant concernés, les difficultés de recrutements touchent désormais tous les emplois. Les jeunes générations n’hésitent pas à se tourner vers le privé", explique Johan Theuret à AEF info, évoquant la baisse du nombre de candidats aux concours de la fonction publique (le taux de sélectivité des recrutements externes est ainsi tombé en 2020 à 5,8 candidats présents pour un admis contre 12,2 candidats présents pour un admis en 2011).

Le think tank juge par conséquent nécessaire de travailler à une formule d’indexation des rémunérations "sur la base d’un indicateur négocié". "Il ne s’agit pas d’indexer la valeur du point sur l’inflation et ce, dans la mesure où des éléments individuels contribuent déjà à la hausse de la rémunération des agents publics. Toutefois, une formule d’indexation de la valeur du point donnerait davantage de visibilité, garantirait une rémunération évolutive et améliorerait l’attractivité de la fonction publique", explique-t-il dans sa tribune. Il rappelle à cet égard les hausses de salaire concédées par certaines grandes entreprises en ce début d’année dans le cadre des NAO parfois égales ou supérieures à l’inflation.

D'abord un choix politique

Alors que le ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Stanislas Guerini, a de nouveau fermé la porte récemment à la demande des organisations syndicales d’une mesure générale salariale avant l’ouverture prochaine du chantier sur les carrières et les rémunérations (lire sur AEF info), Johan Theuret plaide pour une initiative rapide de la part du gouvernement. "Ce chantier va s’inscrire dans la durée, sera complexe et nous ne savons pas sur quoi il va déboucher. Nous n’allons pas pouvoir attendre indéfiniment. Il faut donc agir indépendamment de ce chantier. C’est un sujet que le ministre ne peut balayer d’un revers de la main au prétexte de ce chantier. Tout renvoyer à ce dernier est un leurre", déclare-t-il à AEF info, estimant que ce "n’est pas qu’une question de coût".

Pour preuve : "Le déficit de l’État à la fin 2022 s’est révélé inférieur de 20 milliards d’euros aux prévisions", "la revalorisation de la valeur du point de juillet 2022 représente un coût estimé en année pleine de 7,4 milliards d’euros pour les trois fonctions publiques", "tandis que la suppression de la CVAE et de la redevance audiovisuelle représente additionnées une perte de recette fiscale pour l’État de 13,2 milliards d’euros par an". Par conséquent, "les choix budgétaires, comme les choix RH, sont d’abord des choix politiques", souligne la tribune.

Reste à savoir si tous les employeurs publics, en particulier territoriaux, seraient prêts à une revalorisation régulière de la valeur du point d’indice alors qu’eux-mêmes font face à l’inflation, en particulier des coûts énergétiques. "La coordination des employeurs territoriaux porte une telle approche. Cela fait partie des coûts que doit supporter tout employeur et un système d’indexation apporterait une visibilité sur le long terme, ce qui fait aujourd’hui défaut", défend Johan Theuret.

(1) Johan Theuret est DGA chargé du pôle ressources de la Ville et de la Métropole de Rennes et a été président de l’Association des DRH des grandes collectivités territoriales.

à lire aussi
Fermer
Bonjour

Vous souhaitez contacter

Clarisse Jay, journaliste