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La mobilisation du 31 janvier 2023 des personnels de l’Éducation nationale contre la réforme des retraites est en baisse par rapport au 19 janvier. Selon le ministère de l’Éducation nationale, 23,5 % des personnels sont en grève le 31 janvier (25,9 % des enseignants : 26,6 % dans le 1er degré, 25,2 % dans le 2nd). De leur côté, le Snuipp-FSU prévoyait 50 % de professeurs des écoles en grève et le Snes-FSU annonce dans le second degré un taux de "55 % chez les professeurs, CPE, PsyEN, AED, AESH". "Pour la 2e fois en 10 jours, la grève est majoritaire dans le 2nd degré", assure le syndicat.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.