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Alors que les négociations conventionnelles entre l’assurance maladie et les médecins libéraux patinent, le ministre de la Santé veut croire ce 30 janvier 2023 à l’occasion de ses vœux aux forces vives être en mesure de "trouver […] un chemin qui permettra de réconcilier la juste prise en compte des préoccupations des médecins […] et la nécessité de faire évoluer les modalités d’exercice pour mieux répondre aux besoins de la population". Sans pour autant répondre aux enjeux de moyens récemment adressés par les six syndicats dans un courrier commun à la Première ministre (lire sur AEF info).
Dans la foulée de l’adoption par l’Assemblée nationale le 19 janvier de la proposition de loi Rist et de plusieurs séances de discussions à la Cnam sur la future convention, les six syndicats de médecins libéraux ont annoncé jeudi 20 janvier au soir suspendre leur participation aux négociations jusqu’au 1er et 2 février. À ces dates auront lieu des bilatérales où le chiffrage des revalorisations et mesures sera abordé pour la première fois. En attente d'"un signal favorable" du gouvernement, ils considèrent que les négociations actuelles sont "mises sous tutelle" de la PPL Rist et du PLFSS 2023 avec un Ondam insuffisant, et donc "plombées par la seule volonté du gouvernement". Trois syndicats (UFML-S, FMF et SML) menacent de ne pas reprendre la discussion s’ils n’obtiennent "3 à 5 Md€ de plus pour les négociations" quitte à aller vers un règlement arbitral.