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"Après une forte mobilisation" le 19 janvier 2023, le mouvement de protestation contre la réforme des retraites "s’installe dans les écoles", affirme le Snuipp-FSU dans un communiqué le 30 janvier. Le syndicat prévoit un taux de grévistes de 50 % chez les professeurs des écoles, lors de la journée de mobilisation prévue mardi 31 janvier, à l’appel d’organisations interprofessionnelles, dont l’Éducation nationale (lire sur AEF info). Lors de la précédente journée de grève le 19 janvier, le Snuipp avait décompté 70 % de grévistes et le MEN 42 % (lire sur AEF info). Selon le Snuipp, les enseignants ont "bien saisi le sens de cette réforme qui les obligera à travailler plus longtemps", dans un contexte où "les conditions de travail se dégradent et où l’espoir d’être mieux rémunérés s’amenuise au fil des concertations avec le ministère" (lire sur AEF info).
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.