Le département de la Somme vient de dessiner une nouvelle carte scolaire pour ses 50 collèges publics. Cette resectorisation poursuit trois objectifs : "désengorger" des établissements saturés (autour d’Albert ou à Amiens notamment), remplumer les établissements occupés à 50 % (Corbie ou Mers-les-Bains par exemple) et surtout ne fermer aucun collège, malgré la diminution annoncée du nombre d’élèves. "Nous avons choisi de mener ce travail en douceur : l’évolution sera lissée sur quatre ans", explique Virginie Caron-Decroix (Renaissance), vice-présidente chargée de la jeunesse, des collèges et de la réussite éducative, lors d’un entretien avec AEF info lundi 30 janvier. "Nous savons déjà que nous serons obligés d’ici deux ou trois ans de reprendre le sujet", ajoute-t-elle. La baisse démographique en cours devrait, selon elle, amener tous les départements à mener une réflexion similaire.
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Un journaliste obtient du Tribunal administratif de Paris (13 juillet 2022, req. n° 2016855/5-2) l'annulation du refus du ministre de l’Éducation nationale de lui communiquer les documents listant les indices de positions sociales (IPS) de chacun des collèges et des classes de CM2 qui en découlent. La communication doit être effectuée dans les trois mois. Antony Taillefait, professeur de droit public et co-directeur du master 2 en formation continue Management et droit des organisations scolaires (M@dos), analyse le jugement.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.