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Plusieurs mesures concernent l’Éducation nationale au sein du plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations présenté par le gouvernement le 30 janvier 2023. Il prévoit une "visite d’histoire ou de mémoire liée au racisme, l’antisémitisme pour chaque élève durant sa scolarité", d'"organiser une journée de formation pour tous les enseignants et personnels des établissements scolaires sur ces enjeux" ou encore de "créer des peines aggravées en cas d’infraction à caractère raciste ou antisémite commises dans l’exercice de leur fonction" par les agents publics.
Le tribunal administratif de Montreuil juge le 1er juillet 2020 que le directeur des services départementaux de l’éducation nationale de Seine-Saint-Denis ne pouvait refuser à un enseignant, sur le seul fondement d’un désaccord idéologique, un congé de formation syndicale pour assister à un stage organisé par SUD-Éducation sur l’antiracisme et comportant des ateliers en non-mixité. L’administration soutenait que le contenu de la formation était "en rupture totale avec les valeurs de la République française". Or seules les nécessités du fonctionnement du service pouvaient justifier ce refus.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.