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Élu député de la Charente sous les couleurs d’Horizons, le parti d’Édouard Philippe, en juin 2022, Thomas Mesnier, dont l’élection avait été invalidée par le Conseil Constitutionnel, a échoué à se faire réélire dimanche. Il a en effet perdu l’élection partielle face à René Pilato, candidat de la LFI-Nupes. Médecin urgentiste, il avait rejoint En Marche ! en avril 2016 avant de devenir référent départemental du mouvement d’Emmanuel Macron. En 2021, il avait intégré le bureau politique d’Horizons et devenait porte-parole aux côtés d’Agnès Firmin-Le Bodo, actuelle ministre en charge des professions de santé. Sur BFM-TV, il a estimé avoir été victime d’un effet "anti-réforme des retraites". Ancien rapporteur du PLFSS est aussi corédacteur d’une proposition de loi sur l’accès aux soins instaurant une obligation de participer au SAS, rejetée par plusieurs syndicats médicaux.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.