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France Universités : quel est le programme de Guillaume Gellé, Virginie Dupont et Dean Lewis, candidats au bureau ?

Financement, international, recherche, RH… Guillaume Gellé (Reims), Virginie Dupont (Bretagne-Sud) et Dean Lewis (Bordeaux), seul ticket candidat au bureau de France Universités, dévoilent leurs propositions dans leur profession de foi diffusée fin novembre 2022. Ils demandent 1 Md€ de plus pour les universités et voient dans les futurs COMP un "levier de réduction du nombre d’AAP dans une logique de simplification et de rééquilibrage" des financements. Autres propositions : expérimenter la déconcentration des actes et campagnes RH ; ou encore créer un conseil d’orientation stratégique associant réseaux, organismes, conférences, Parlement et monde socio-économique.

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Guillaume Gellé, Viriginie Dupont et Dean Lewis, candidats au bureau de France Universités pour l'élection du 15 décembre 2022. Droits réservés - DR

"Conscient des changements de notre monde et convaincu que les universités y joueront un rôle déterminant, France Universités devra continuer à accompagner leur transformation pour atteindre les standards des universités européennes et internationales, en particulier en matière d’autonomie et disposer des moyens à cet effet", soulignent Guillaume Gellé, Virginie Dupont et Dean Lewis, ticket candidat au bureau de la conférence, dans leur profession de foi dont AEF info a eu copie, en décembre 2022. L’élection est prévue jeudi 15 décembre.

Cette candidature "s’inscrit dans la continuité des travaux" menés par Gilles Roussel et Manuel Tunon de Lara, anciens présidents de la conférence, revendiquent-ils également.

Les candidats à la présidence des trois conseils de France Universités

Les présidents des trois nouveaux conseils de France Universités seront par ailleurs élus, le 15 décembre prochain, directement par l’assemblée générale, comme l’expliquait Manuel Tunon de Lara à AEF info (lire sur AEF info) :

  • Yassine Lakhnech (université Grenoble Alpes) pour le conseil "recherche et innovation" ;
  • Jean-Marc Ogier (université de La Rochelle), pour le conseil "moyens et personnels" ;
  • Virginie Laval (université de Poitiers) pour le conseil "formation, insertion professionnelle et vie universitaire".

Par ailleurs, et comme le permettent les nouveaux statuts de France Universités (lire sur AEF info), le futur bureau de la conférence prévoit de créer "quatre commissions s’inscrivant dans la continuité de l’existant portant des enjeux transversaux" :

  • une commission "santé",
  • une commission "relations européennes et internationales",
  • une commission "territoires métropolitains et ultramarins",
  • et une commission "transition écologique et sociétale".

En outre, il proposera "que trois groupes de travail sur le numérique, rattachés chacun à l’un des trois conseils soient mis en place sous la coordination d’un membre du CA". "D’autres GT thématiques ou transversaux pourront voir le jour en fonction de l’actualité.

Autre proposition du bureau en lice : la création au sein de France Universités d’un pôle de formation des présidentes et présidents mais aussi pour l’appui aux établissements qui en feront la demande".

 

Financement, RH, COMP : pour un "acte II de l’autonomie"

Tout d’abord, les trois candidats au bureau de France Universités déroulent les conditions qui poseraient les bases d’un "acte II de l’autonomie".

Pour ce qui est des moyens, le bureau plaide pour une hausse du financement des universités "au minimum à 1 Md€ soclés pour le programme 150", afin de "redonner de l’attractivité à l’ensemble des métiers de l’ESR, inverser la baisse du financement et du taux d’encadrement par étudiant mais aussi être à même de répondre efficacement aux objectifs de la LPR et du plan d’investissement France 2030". Pour mémoire, dans ses propositions pour la présidentielle, France Universités demandait une loi de programmation de l’enseignement supérieur dotée d’1 Md€ (lire sur AEF info).

Favorables à la mise en œuvre et à la généralisation de contrats d’objectifs, de moyens et de performance (COMP), les candidats au bureau soulignent qu’ils doivent permettre "de définir et de partager les grandes priorités stratégiques des établissements en lien avec la stratégie de l’État", mais aussi "d’intégrer les problématiques de moyens, du pilotage RH, de l’articulation avec les organismes nationaux de recherche". "Ils peuvent aussi être un levier opportun de réduction du nombre d’appels à projets dans une logique de simplification et de rééquilibrage des modalités de financement des universités", soulignent-ils, constatant par ailleurs des modalités de financement de l’ESR "qui s’appuient maintenant exagérément sur des appels à projets". En outre, "la question de l’articulation avec les COMP des organismes nationaux de recherche devra être traitée", écrivent-ils.

En matière de ressources humaines, le ticket candidat fait le constat de "difficultés" pour les universités à exercer "un rôle d’employeur de plein exercice et dans leur volonté de mettre en adéquation leur stratégie RH et leur stratégie d’établissement". Pour dépasser cette situation, il propose "d’explorer les leviers de déconcentration progressive des actes et campagnes RH via une expérimentation consentie par le MESRI auprès d’universités pilotes volontaires".

Par ailleurs, relevant la "complexité" du système d’ESR français, les trois candidats estiment qu’une "nécessaire inversion de la tendance telle qu’amorcée dans le cadre de l’application des dispositifs RH de la LPR doit être amplifiée, généralisée et en particulier s’appuyer sur la confiance aux établissements ainsi que sur le principe d’évaluation a posteriori". Selon eux, "cette démarche est la seule à même de redonner des marges académiques à nos communautés, d’améliorer leurs conditions de travail et de renforcer leur sentiment d’appartenance à leur institution".

"Consolider la place de l’université comme opérateur principal de recherche"

Le ticket candidat souhaite également "consolider la place de l’université comme opérateur principal de recherche et son rôle de chef de file des politiques publiques de recherche et d’innovation dans les territoires". La profonde transformation de l’organisation de l’ESR [intervenue ces dernières années] et qui confère aux universités un rôle central dans le pilotage stratégique de la recherche au niveau de leur site", "nécessite de revoir l’articulation des universités avec les organismes de recherche qui n’ont que très marginalement modifié leur organisation et leurs modalités de fonctionnement dans la même période conduisant ainsi à un système trop complexe et mettant parfois en concurrence universités et EPST (politique de valorisation et innovation, PEPR, Mat-Premat, CPJ et même CMA)", écrivent les trois candidats.

Selon eux, "il s’agira de prendre en compte le constat largement partagé de la nécessité de simplifier l’organisation de l’ESRI, de positionner les universités comme des opérateurs de recherche à part entière et de clarifier le rôle des opérateurs nationaux de recherche et leur articulation avec les universités". De plus, "ce chantier devra prendre en compte les différentes typologies d’universités ou d’écoles car les niveaux d’interaction avec les organismes de recherche peuvent être différents", précisent-ils également.

Par ailleurs, en matière de recherche, le ticket candidat juge "primordial, par une accélération de sa programmation, d’atteindre rapidement l’objectif de 1 % du PIB fixé dans la LPR". Il insiste aussi sur "la nécessité de respecter le juste équilibre entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée, ce qui interroge sur les modalités de financement de la recherche".

En outre, il assure qu’il poursuivra les actions suivantes :

  • "le suivi de la feuille de route proposée au ministère dans le soutien et le développement de la recherche en SHS,
  • l’ouverture de la science ou à travers des alliances de recherche son appui à la coordination des principaux acteurs des grands domaines de recherche, afin de concevoir des programmes cohérents ainsi qu’à la mise en œuvre des programmes accélérateurs et exploratoires pour la recherche (PEPR)",
  • faire entendre les universités et faire qu’elles occupent "une place centrale notamment en matière de pilotage de la recherche et de l’innovation en biologie-santé ou par le transfert de la formation de tous les personnels de santé à l’université".

"Anticiper et accompagner les transitions"

Autre item développé dans la profession de foi : la nécessité pour les universités de "se positionner comme un acteur majeur de la stratégie de l’État en matière de transition écologique et sociétale". Le ticket souligne notamment que "l’expertise des enseignants-chercheurs dans les politiques publiques doit être valorisée, de même que l’université reconnue comme 'fabrique' de solutions pluridisciplinaires et transversales".

Afin d’atteindre les objectifs de la loi "climat et résilience", le ticket candidat appelle de ses vœux la mise en place "urgente" d’un "plan pluriannuel d’investissement en faveur du patrimoine immobilier universitaire". Elle rappelle qu’un tel plan est "estimé à 7 Md€ par la Cour des comptes" (lire sur AEF info).

Enfin, afin de mobiliser la recherche, il propose que soit lancé un "plan national de recherche sur les transitions écologiques et sociétales, mobilisant l’ensemble des domaines disciplinaires, favorisant l’interdisciplinarité et soutenant aussi bien la recherche académique que la recherche partenariale et le dialogue science-société".

Créer un conseil d’orientation stratégique

Désireux de "réinterroger la relation des universités avec l’État et plus largement la société", l’un des objectifs du futur bureau sera de "poursuivre et d’amplifier la mise en visibilité" des universités "auprès de la société, des médias, des recruteurs, et le potentiel immense du tissu universitaire, et de s’adresser aussi aux pouvoirs publics pour les sensibiliser aux problématiques de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, de la vie étudiante". Cela doit "aussi conduire le pays à investir dans ses universités", poursuit-il.

Dans cette perspective – et afin de "rassembler la communauté universitaire au-delà de ses seuls dirigeants" – le futur bureau souhaite créer "un conseil d’orientation stratégique avant l’été prochain". Cette nouvelle structure associera différents réseaux représentant "les structures internes des universités" (VP et directeurs de services, réseaux de directeurs de composantes, GNDS, A+U+C, etc.), mais aussi les "organismes de recherche ou les autres conférences de l’ESR, et des représentants de la société civile, du Parlement, des collectivités ou du monde économique". Les modalités de cette instance seront "à finaliser préalablement en interne", assurent-ils.

"Mieux former pour faire face aux défis"

Autre objectif développé par les trois candidats : "mieux former pour faire face aux défis de la France et préparer à l’avenir". Ainsi, "les universités seront essentielles pour répondre aux enjeux de réindustrialisation du pays et de qualification pour les métiers d’avenir", écrivent-ils. De plus, "la question de la réussite de toutes et tous se pose à tous les niveaux du parcours d’études et un des enjeux qui y est directement associé est celui de l’orientation particulièrement sur le vecteur de l’égalité filles/garçons", soulignent-ils.

Les trois candidats s’engagent également à "contribuer à l’amélioration continue de la plateforme Parcoursup et au déploiement de la nouvelle plateforme 'Trouver Mon Master'". "Nous serons aussi attentifs à l’ergonomie de ces plateformes vis-à-vis des lycéens et étudiants mais aussi vis-à-vis des équipes pédagogiques".

Leur attention se portera aussi sur la mise en place des "réformes complexes des études de santé et de la formation des enseignants des premier et second degrés, notamment en interministériel, afin de répondre à l’ambition qu’elles méritent".

En matière de vie étudiante enfin, le ticket candidat appelle à "une approche globale qui pourrait être confiée aux universités qui le souhaitent en coordination avec les acteurs ou partenaires du territoire". Les trois candidats plaident pour "une refonte des dispositifs d’action sociale (bourses, emploi étudiant, accès au logement)", ajoutant que "la réussite et la santé des étudiants ne peuvent être dissociées du sport à l’université". Sur ce sujet, "la perspective de Paris 2024 doit être une opportunité de réinstaller les universités dans le paysage du sport au niveau national et de revitaliser le sport à l’université, notamment par un grand plan d’infrastructures sportives".

INTERNATIONAL

Enfin, les trois candidats au bureau de France Universités souhaitent "amplifier le rayonnement européen et international de l’ESR". Ils proposent notamment que "les questions européennes et internationales occupent une place plus stratégique au sein de France Universités". Ils mentionnent ainsi plusieurs éléments qui permettront d’identifier les véritables enjeux stratégiques et de permettre ainsi aux présidents de peser collectivement" sur ces enjeux :

  • "établir une cartographie des relations stratégiques pour l’université française,
  • s’appuyer sur la compétence reconnue de ses membres dans le domaine des relations internationales et ainsi accompagner et valoriser de façon plus active le réseau diplomatique du pays, qui méconnaît encore trop les forces des Universités françaises ;
  • augmenter la participation à des instances de haut niveau (type Comix), par la recherche de nouveaux relais (ex : systématisation des échanges avec les postes diplomatiques) ainsi que par un renforcement de la capacité d’influence France Universités (notamment auprès du Parlement européen)".

En vue des élections européennes de 2024, "il nous faudra être en capacité, en coordination avec l’EUA et les autres conférences nationales de recteurs, de faire des propositions fortes pour la jeunesse européenne et contribuer à structurer un espace européen de l’ESRI ambitieux, solidaire et garantissant les libertés académiques à l’échelle du continent", écrivent-ils.

En matière de recherche et d’innovation, "il est important de définir la manière de s’appuyer de façon plus énergique sur le Plan de la politique mise en place par l’État français pour renforcer la participation des universités au plan d’action national pour l’Amélioration de la participation française aux dispositifs européens de financement de la recherche et de l’innovation (PAPFE)".

En parallèle, ils souhaitent "contribuer à faire que la France devienne le premier pays d’accueil pour les étudiants internationaux, notamment en consolidant les stratégies d’accueil des étudiants internationaux dans nos établissements, en étroite articulation avec la politique des Crous". Ils plaident aussi pour que "la politique de la francophonie portée par la France (notamment en Afrique) soit déployée "dans et par les universités, dans une stratégie davantage discutée" au sein de la conférence.

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Camille Cordonnier, journaliste