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De nombreux articles adoptés sans vote dans le PLFSS 2023 visent à améliorer l’accès aux soins des populations dans un contexte d’insuffisance de médecins traitants disponibles. AEF info passe en revue les dispositions adoptées sous leur nouvelle numérotation après la nouvelle lecture à l’Assemblée nationale concourant à l’accès aux soins. Des transferts de compétences sont prévus, notamment concernant la prescription et l’administration de vaccins. L’accès au conventionnement des professionnels de santé est par ailleurs conditionné à de nouvelles obligations vis-à-vis des populations.
En pleine grève des urgences en 2019, Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, annonçait un nouveau dispositif, destiné à désengorger les services d’urgence par un renforcement du partenariat avec la médecine de ville : le SAS, service d’accès aux soins. Sa promesse : "permettre d’accéder à distance à un professionnel de santé pouvant fournir un conseil médical, proposer une téléconsultation, orienter selon la situation vers une consultation non programmée en ville" ou une intervention en urgence. Mesure phare du pacte de refondation des urgences, ce dispositif a été expérimenté dans 22 territoires, depuis janvier 2021. Un an plus tard, dans ces territoires, le SAS a permis d’améliorer la régulation. Mais un frein subsiste : la rémunération des médecins libéraux "effecteurs", qui, liée à l’absence de coordination dans une CPTS ou dans le cadre de la PDSA, peut être source de blocages.