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Les cinq universités publiques des Hauts-de-France souhaitent approfondir l’ancrage territorial de leurs établissements en se tournant vers les collectivités. "Nous sommes d’accord pour porter ensemble un grand projet autour de la question de l’énergie et des transitions", indique Régis Bordet, président de l’université de Lille, fin novembre 2022. "Nous allons organiser un colloque avec l’ensemble des acteurs afin de proposer une feuille de route sur le sujet au conseil régional", annonce-t-il. Cette idée est née lors des réunions de "Hauts-de-France Universités", le nouveau nom de la conférence régionale des présidents d'université.
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De gauche à droite : Hassane Sadok, président de l'Ulco, Pasquale Mammone, président de l'Artois, Mohammed Benlahsen, président de l’UPJV, Souad Harmand, vice-présidente CA de l'UPHF et Régis Bordet, président de l'université de Lille. AEF - S. Ma.
Les présidents des cinq universités publiques des Hauts-de-France mettent en avant leur coopération en donnant le nom de "Hauts-de-France Universités" à leur conférence régionale, connue sous le nom de CRPU. Ils se retrouvent désormais tous les deux mois environ pour partager leur actualité et envisager des projets communs. "Hauts-de-France Universités, c’est le signal de la finalisation de la structuration de l’enseignement supérieur dans la région : nous avons aujourd’hui un paysage lisible avec trois sites qui ont des convergences de vues", résume Régis Bordet, président de l’université de Lille.
Les cinq dirigeants ont répondu aux questions d’AEF info à l’issue de leur réunion à Lille mercredi 30 novembre 2022. "Le site lillois a réalisé sa mue à travers une fusion (lire sur AEF info), Valenciennes est partie sur une expérimentation de site (lire sur AEF info) tandis que l’Artois, le Littoral et l’UPJV se retrouvent autour de l’alliance de projets A2U (lire sur AEF info)", rappelle Mohammed Benlahsen, président de l’UPJV. "Maintenant, la deuxième phase consiste à bien coordonner les sites pour positionner nos universités comme leaders de l’enseignement supérieur et de la recherche dans la région".
Une approche par projets
"Nous ne nous sommes pas dans une rupture mais dans la continuité de ce qui a été construit avec la Comue [éteinte fin 2019]", estime Hassane Sadok, président de l’université du Littoral. "L’organisation actuelle nous donne simplement plus de souplesse en permettant à chacun d’aller sur les projets qui lui correspondent".
Les cinq établissements se sont accordés sur une structuration des écoles doctorales. L’université de Lille et le site A2U pilotent chacun un collège doctoral. L’UPHF gère sa propre école doctorale en partenariat avec la "Catho" de Lille, même si cette école est abritée par le collège doctoral de l’université de Lille. La volonté d’augmenter le nombre de doctorants, plus faible dans la région qu’ailleurs, réunit les cinq établissements. "Nous avons un projet de Doctoriales pour réunir les thésards des trois sites", relève Pasquale Mammone, président de l’Artois.
Autre illustration de cette volonté de coopération : le lancement d’une structure fédérative de recherche sur l’éducation, un projet porté avec la rectrice de Lille, Valérie Cabuil
Un projet sur la transition énergétique
"Les transformations majeures que nous avons menées au cours des dernières années montrent notre volonté de compter sur le territoire régional", estime Souad Harmand, vice-présidente du CA de l’UPHF
"Nous voulons faire du lobbying auprès des collectivités mais nous ne sommes pas pour autant le syndicat des tendeurs de sébiles", glisse Régis Bordet. D’où l’idée de mobiliser des moyens à travers un "projet emblématique" centré sur la transition énergétique. "Les Hauts-de-France sont déjà très engagés sur cette question avec la dynamique Rev 3 lancée par la région (lire sur AEF info). Nous voulons participer à ce rendez-vous important dans l’histoire de la région, en amplifiant la recherche dans une perspective interdisciplinaire et en répondant au besoin de formation des cadres intermédiaires et supérieurs dans toutes les dimensions de l’énergie", développe-t-il. Un colloque sera organisé en 2023 pour faire le point sur les forces et faiblesses des établissements et proposer "une feuille de route sur le sujet au conseil régional".
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Sylvain Marcelli,
journaliste