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L’adoption des ODD (objectifs de développement durable) par l’Assemblée générale des Nations unies en septembre 2015 a pour la première fois mis la statistique à l’honneur dans le but de mesurer et suivre les progrès, avec une liste de 231 indicateurs définie au niveau international. Claire Plateau, responsable de la coordination sur le développement durable à l’Insee, qui a représenté la France dans le groupe d’experts chargé de déterminer ces indicateurs au sein de la commission statistique de l’ONU, revient auprès d’AEF info sur la construction et le processus de révision de ces indicateurs, et leur déclinaison en France. Les ODD auront créé une émulation pour produire plus de données, de meilleure qualité, même si les pays sont toujours meilleurs pour renseigner les indicateurs économiques et sociaux que les indicateurs environnementaux.
231 indicateurs ont été définis pour assurer le suivi des 17 ODD (objectifs de développement durable) adoptés par l’assemblée générale des Nations unies en septembre 2015 à New York (lire sur AEF). "Un véritable challenge statistique", selon Claire Plateau, responsable de la coordination sur le développement durable à l’Insee, qui représente la France dans le groupe d’experts chargé de déterminer les indicateurs des ODD au sein de la commission statistique de l’ONU. Elle adoptera ces indicateurs - qui viennent d'être mis en ligne le 25 février - lors de sa session annuelle du 8 au 11 mars 2016. Dans un entretien à AEF, Claire Plateau décrypte le processus d’élaboration et d’adoption de ces indicateurs, mais aussi les difficultés auxquelles font face tous les pays, liées à l’absence de données et de méthodologie ou à des manques de moyens financiers et humains.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.