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Le député Philippe Latombe a fait valoir l’urgence d’une loi d’exception en matière de vidéosurveillance augmentée pour les JOP 2024, lors d’une conférence au salon Expoprotection qui se tenait mi-novembre 2022 à Paris. "Il faut que les entreprises puissent commercialiser des produits le plus rapidement possible", presse l’élu Modem, co-rapporteur d’une mission d’information sur la vidéosurveillance et l’utilisation de ses images en matière de sécurité, qui devrait donner lieu à une proposition de loi pour pérenniser certains usages de cette technologie.
L’État "va investir près de 50 millions d’euros pour les caméras de vidéoprotection, ce qui correspond à 15 000 nouvelles caméras que nous allons installer dans les communes" dans le cadre des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, indique le ministre de l'Intérieur dans un entretien à L’Équipe du 12 novembre 2022. Soit, selon la place Beauvau, 22 M€ en 2023 et 24 M€ l’année suivante. Gérald Darmanin avait déjà évoqué un renforcement des crédits pour la vidéosurveillance via le FIPD, dont le triplement du montant a été annoncé grâce à la Lopmi (lire sur AEF info). Saint-Denis et "trois villes limitrophes" vont être équipées de 500 caméras supplémentaires (1,5 M€), Marseille va recevoir 330 caméras (1 M€) en 2022, sans compter l’installation de 400 nouveaux appareils à Paris avant 2024. "Plus de 200 M€" sont déjà "budgétisés" pour les JOP dans la Lopmi, rappelle le ministre.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.