Continuer sans accepter

Bonjour et bienvenue sur le site d’AEF info
Vos préférences en matière de cookies

En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.

Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :

  • Mesurer et améliorer la performance du site
  • Adapter la publicité du site à vos centres d'intérêt
  • Partager sur les réseaux sociaux
En savoir plus sur notre politique de protection des données personnelles

Vous pourrez retirer votre consentement à tout moment dans votre espace « Gérer mes cookies ».
Revenir en haut de la page

La biodiversité demeure la grande oubliée des conseils d'administrations

Si les entreprises se sont largement saisies de la question du climat, elles restent frileuses à s’emparer de la question de la biodiversité. À l’occasion d’une matinée organisée par l’Institut français des administrateurs, Fabrice Bonnifet, président du C3D, Antoine Denoix, dirigeant d’Axa Climate, Hélène Soubelet, directrice générale de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité et Hélène Auriol Potier, administratrice chez Accor et Safran, ont fait le point sur les freins à une meilleure prise en compte de la biodiversité par les entreprises.

   Merci de découvrir AEF info !

Cette dépêche est en accès libre.

Retrouvez tous nos contenus sur la même thématique.

Tester AEF info pendant 1 mois
Test gratuit et sans engagement
  • Thématiques
  • Coordonnées
  • Création du compte

Thématiques

Vous demandez à tester la ou les thématiques suivantes*

sur5 thématiques maximum

1 choix minimum obligatoire
  • Développement durable
  • 👁 voir plus
    ✖ voir moins

Fréquence de réception des emails*

Un choix minimum et plusieurs sélections possibles. Vous pourrez modifier ce paramétrage une fois votre compte créé

Un choix minimum obligatoire

* Champs obligatoires

Coordonnées

Renseignez vos coordonnées*

Veuillez remplir tous les champs
Votre numéro de téléphone n'est pas valide

* Champs obligatoires

Création de compte

Tous les champs sont obligatoires
Votre adresse e-mail n'est pas valide
Seulement les adresses e-mails professionnelles sont acceptées

Cette adresse vous servira de login pour vous connecter à votre compte AEF info

Votre mot de passe doit contenir 8 caractères minimum dont au moins 1 chiffre
Ces mots de passe ne correspondent pas. Veuillez réessayer

Votre mot de passe doit contenir 8 caractères minimum dont 1 chiffre

En validant votre inscription, vous confirmez avoir lu et vous acceptez nos Conditions d’utilisation, la Licence utilisateur et notre Politique de confidentialité

* Champs obligatoires

Valider

Merci !

Nous vous remercions pour cette demande de test.

Votre demande a été enregistrée avec l’adresse mail :

Nous allons rapidement revenir vers vous pour vous prévenir de l’activation de votre nouvel accès.

L’équipe AEF info


Une erreur est survenue !

Une erreur est survenue lors de l'envoi du formulaire. Toutes nos excuses. Si le problème persiste, vous pouvez nous contacter par téléphone ou par email :
 service.clients@aefinfo.fr  01 83 97 46 50 Se connecter

table ronde de l'IFA Droits réservés - DR - AH

À peine 27 % des conseils d’administration français traitent des sujets de biodiversité. C’est par ce constat qu’Hélène Auriol Potier, administratrice chez Accor et Safran et vice-présidente du groupe de travail ESG à l’IFA (Institut français des administrateurs), lance la matinée consacrée à la prise en compte de la biodiversité par les conseils d’administration organisée, mardi 27 septembre, par l’IFA. Car si les entreprises hexagonales se sont d’ores et déjà saisies des questions climatiques en intégrant la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans leur stratégie, "il faut reconnaître qu’elles sont encore peu matures sur le sujet de la biodiversité", pointe Antoine Denoix, PDG d’Axa Climate.

Des difficultés pour définir la biodiversité

La faute notamment à la difficulté pour définir le sujet. "La prise de conscience est faite", assure Hélène Auriol Potier, "mais il reste un problème de clarté : quels sont les indicateurs à prendre en compte ? Quels outils utiliser pour la mesurer ?"

Face à cette difficulté, Hélène Soubelet, directrice de la Fondation pour la recherche sur la biodiversité, propose de se référer à cinq facteurs en lien avec les travaux de l’IPBES (le Giec de la biodiversité) : "Le premier, et le plus important, c’est le changement d’usage des terres qui détruit les habitats." Le deuxième prend en compte l’exploitation des ressources, c’est le cas de la pêche ou de la chasse par exemple. Viennent ensuite la pollution, le changement climatique et la propagation des espèces exotiques envahissantes. "Chaque entreprise doit se demander quel est l’impact de son activité sur ces cinq sujets et comment elle peut le réduire voir créer un impact positif", ajoute la chercheuse.

Des indicateurs déjà existants

Cette empreinte est résumée par le GBS (Global Biodiversity Score). Mis en place par CDC Biodiversité, ce score fait le lien entre l’activité de l’entreprise et les pressions que cette dernière fait peser sur la biodiversité. "Les entreprises ont besoin de métriques synthétiques", confirme Antoine Cadi, directeur de l’organisme, "pour parler aux entreprises et aux investisseurs, il y a besoin d’objectiver les données un peu comme le fait l’équivalent CO2 pour le climat". À l’heure actuelle, 40 entreprises dont Schneider Electric ont déjà fait évaluer leur GBS. Par ailleurs, quinze sociétés de conseil accompagnent déjà les sociétés françaises sur le sujet.

"Les indicateurs existent déjà et sont connus. Ce sont ceux qui veulent ralentir la prise en compte de la biodiversité qui demandent plus d’outils de mesures", accuse Fabrice Bonnifet, président du C3D (Collègue des directeurs du développement durable). Ce dernier recommande d’ailleurs l’intégration, dans la comptabilité, du coût des ressources naturelles et de la préservation des écosystèmes nécessaires à la poursuite de l’activité de l’entreprise. Ce coût pourrait également être intégré dans le prix au client. "C’est la seule manière d’avoir des stratégies pérennes sur le sujet", ajoute Fabrice Bonnifet.

De son côté, Hélène Auriol Potier suggère d’indexer une partie de la rémunération des dirigeants sur la protection de la biodiversité. "Pour que les entreprises passent à l’action, il leur faut une connaissance du sujet. C’est pourquoi les scores comme le GBS sont essentiels. Mais une fois la connaissance acquise, vient le temps des choix. C’est pourquoi des indicateurs comme l’indexation des bonus sont essentiels", ajoute l’administratrice. Une étape qui semble encore loin d’être acquise : "À l’heure actuelle, trop peu sont les entreprises à avoir des métriques biodiversité dans leurs objectifs", déplore Hélène Auriol Potier.

à lire aussi
Fermer
Bonjour

Vous souhaitez contacter

Adeline Haverland, journaliste