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"La semaine prochaine, je réunirai le comité de suivi des négociations salariales", annonce Olivier Dussopt sur Europe 1, vendredi 1er juillet 2022. Alors que les revendications salariales ne cessent de monter, dans un contexte d’inflation forte, le ministre du Travail entend ainsi encourager les partenaires sociaux de branche à ouvrir des négociations pour relever les minima de branche, en particulier dans les secteurs où les premiers coefficients sont inférieurs au Smic en raison des revalorisations récentes du salaire minimum.
Les mesures sociales du projet de loi "portant mesures d’urgence pour la protection du pouvoir d’achat", soumises à la consultation des partenaires sociaux dans le cadre de la CNNCEFP, ne convainquent pas la CFE-CGC et la CFTC. Les deux confédérations s’inquiètent en particulier, dans deux communiqués distincts publiés jeudi 30 juin 2022, du choix fait par l’exécutif de privilégier des dispositifs d’exonération de cotisations sociales, au détriment du système de protection sociale. Elles jugent insuffisantes les mesures visant à revaloriser les salaires.
"On parle souvent d’augmenter le salaire minimum pour mieux valoriser les carrières des salariés les plus faiblement rémunérés." Mais "on devrait aussi porter une attention plus soutenue" aux minima conventionnels, "qui bloquent, par un mécanisme complexe de 'plancher collant', les salariés au niveau du Smic malgré leur progression de carrière", constate Terra Nova dans une note publiée le 28 juin 2022. Pour y remédier, le think tank recommande de réserver l’application de certaines exonérations de cotisations aux branches dont le premier niveau est conforme au Smic.