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Home| Social / RH| Politiques de l’emploi| Dépêche n°673605

25e congrès de FO: "Il faut nous mobiliser pour libérer la négociation collective et lui redonner sa place" (Y. Veyrier)

Par un discours de près d’une heure trois quarts, Yves Veyrier a présenté son bilan aux délégués réunis, lundi 30 mai 2022, en ouverture du 25e congrès confédéral de Force ouvrière qui se tient jusqu’à la fin de la semaine à Rouen (Seine-Maritime). "Nous nous sommes efforcés de faire face, sur le terrain de l’action syndicale indépendante et nous avons fait en sorte de nous déterminer par nous-mêmes, sur les sujets de notre compétence", explique le secrétaire général qui avait pris la tête de la confédération après l’épisode mouvementé qui a conduit à la démission de Pascal Pavageau, fin 2018.

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Yves Veyrier, secrétaire général de FO, en ouverture du 25e congrès confédéral de Rouen. jl

"Tout au long du mandat qui s’achève, depuis le congrès d’avril 2018, la CGT-FO a dû faire face à une politique poursuivant et accentuant la remise en cause du modèle social bâti, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, sous l’égide du Conseil national de la résistance, et auquel notre confédération est non seulement attachée, mais est identifiée tant elle a contribué à le faire évoluer et progresser", explique le secrétaire général de FO, Yves Veyrier, lors de la présentation du rapport d’activité, en ouverture du 25e congrès confédéral, lundi 30 mai 2022, à Rouen (Seine-Maritime).

"continuateurs du syndicalisme ouvrier"

Et face à cette politique et aux multiples évènements tels que les gilets jaunes, la crise sanitaire ou encore le "contournement de la démocratie parlementaire et représentative", "nous nous sommes efforcés de faire face, sur le terrain de l’action syndicale indépendante et nous avons fait en sorte de nous déterminer par nous-mêmes, sur les sujets de notre compétence", explique Yves Veyrier. Et d’ajouter qu'"en cela, nous nous voulons continuateurs du syndicalisme ouvrier, dans ses traditions et dans son action, pour la défense des intérêts moraux et matériels, économiques et professionnels des salariés".

Classiquement, le secrétaire général reprend à son compte l’idée selon laquelle FO serait "le syndicat de la feuille de paie". "Les salariés ne demandent pas la charité, ils ne demandent pas un chèque alimentaire, une indemnité inflation, une prime Macron, ils revendiquent d’être rémunérés, justement, de leur travail. Parce que la reconnaissance effective, le partage de la valeur travail, c’est le salaire !", explique-t-il. "Le sujet du pouvoir d’achat ne doit pas détourner de celui des salaires", ajoute le leader syndical.

"élargir le rapport de force"

"Si le salaire est effectivement le produit du rapport social, non seulement il nous faut élargir le rapport de force en notre faveur pour négocier dans les meilleures conditions, mais il nous faut, aujourd’hui, nous mobiliser pour libérer la négociation collective et lui redonner sa pleine place", poursuit Yves Veyrier. Et ceci notamment en la libérant "de l’inversion de la hiérarchie des normes et de la mise en cause du principe de faveur résultant de la loi Travail de 2016 et des ordonnances de 2017".

"Nous avons eu à faire face, et cela n’est pas terminé, voire pourrait s’aggraver, à l’affaiblissement des droits collectifs et individuels de représentation des salariés : concentration des CSE, réduction du nombre de mandats de représentation, limitation du renouvellement des mandats, suppression des CHSCT, contournement des syndicats et de la négociation collective avec le référendum, instauration de barèmes d’indemnisation aux prud’hommes en cas de licenciement injustifié…", souligne Yves Veyrier qui appelle à nouveau à l’annulation de ces deux réformes.

"pas coconstructeurs"

"Nous ne sommes pas des coconstructeurs ! Nous sommes un syndicat, revendicatif, exigeant dans la négociation, contestant quand il le faut, mobilisant quand il le faut !", explique Yves Veyrier, très applaudi par l’assemblée de congressistes. "Nous récusons l’appellation de 'corps intermédiaires' qui aurait pour rôle d’arbitrer ou d’être associé à l’arbitrage du conflit d’intérêts entre ceux des salariés et ceux des employeurs et pouvoirs publics, entre les intérêts du capital et ceux du travail", ajoute-t-il. "Nous n’avons jamais confondu ce que l’on appelait auparavant la 'politique de présence' avec l’intégration du syndicat que ce soit aux rouages de l’État ou à l’action des gouvernements et des partis politiques", poursuit le leader syndical.

"La question de notre participation ou non à telle ou telle concertation est revenue à plusieurs reprises" durant le dernier mandat, notamment à l’époque du projet de réforme des retraites. "Nous avons su éviter d’en faire une position dogmatique, parce que nous avons su éviter le double piège : celui de la chaise vide ou celui de l’accompagnement. Nous n’avons jamais déserté le terrain et, partout, chaque fois que nous le pouvons, nous portons nos analyses, positions et revendications", assure Yves Veyrier, rappelant que son organisation avait quitté la conférence de financement des retraites. "Nous ne serons jamais partisans de la cogestion. 'On ne peut être gouvernants et gouvernés'. La formule n’est pas de moi, c’était la réponse d’André Bergeron à l’association capital-travail portée par le général de Gaulle", poursuit-il.

"réformisme militant"

Après avoir égrainé les accords conclus ces dernières années, Yves Veyrier réaffirme que "la négociation collective et la pratique contractuelle sont indissociables du rapport de force entre les parties à la négociation". "C’est tout le sens de la définition que porte FO du réformisme militant", précise-t-il. Et au-delà, Yves Veyrier défend le paritarisme, thème auquel est particulièrement attachée la confédération.

"Les sujets de l’avenir du paritarisme, de son périmètre, de son autonomie seront sans doute d’actualité dans les années à venir", affirme le secrétaire général. "Il nous revient de porter la défense du rôle effectif de la négociation collective, de la pratique contractuelle, productrices de droits effectifs pour les salariés, aux niveaux national, interprofessionnel et de branche, ainsi que la place du paritarisme pour la gestion de la protection sociale collective solidaire, dans toutes ses dimensions telles la santé, la retraite, l’assurance chômage, la formation professionnelle, le logement…"

Yves Veyrier évoque les "avancées" de l’ani paritarisme

 

N’ayant toujours pas donné sa position officielle sur l’ANI relatif à la modernisation du paritarisme, le secrétaire général de FO ouvre implicitement la voie à une signature du texte. En effet, Yves Veyrier évoque les "avancées dans les règles d’organisation des négociations dans le cadre d’un agenda autonome". De même, il liste les points "préservant [les] positions de principes [de FO] : refus de toute référence à la loi de 2008 ; de toute forme de règle d’or budgétaire, de cadrage gouvernemental de la négociation conduisant à une co-législation ; refus de toute différenciation normative territoriale ; préservation de l’autonomie de désignation et de formation des représentants des confédérations syndicales en particulier".

"À l’étatisme social, FO oppose, de longue date, la nécessité d’une clarification des responsabilités, des rôles et des financements entre ce qui relève de l’intérêt général et donc de l’État et ce qui doit relever de la solidarité ouvrière et du paritarisme, organisés par la négociation collective et le contrat collectif, refusant de réduire le syndicat à un rôle de corps intermédiaire, subsidiaire ou sous tutelle de l’État", détaille Yves Veyrier.

nécessité du développement

"Tant que les travailleurs devront faire valoir leur droit à la juste rémunération de leur travail, à des conditions de travail saines et sûres, tant que les travailleurs devront faire valoir leur droit à la protection contre les aléas les privant potentiellement de leur rémunération, tant que les travailleurs devront faire valoir et défendre leur droit à une vraie retraite, ils devront s’organiser collectivement pour imposer ces droits, pour pouvoir les négocier et pour les faire respecter et progresser", continue Yves Veyrier.

Mais "le rapport de force se fonde sur notre crédit, le crédit de nos arguments, le crédit de nos revendications, et leur transformation en nombres : celui de nos adhérents, celui de nos implantations, celui des résultats que nos listes syndicales FO obtiennent aux élections professionnelles", considère le secrétaire général, insistant sur la nécessité d’agir en matière de développement. "FO n’a pas vocation à demeurer troisième confédération syndicale de ce pays […] ! Nous avons vocation à progresser, à progresser encore et encore, chaque jour", assure-t-il.

toujours deux candidats pour succéder à Y. Veyrier

Désormais, les congressistes vont se succéder à la tribune jusqu’à mercredi soir pour intervenir sur le rapport d’activité du dernier mandat. Jeudi matin, Yves Veyrier fera sa réponse aux multiples interventions. Pour ce qui est de la succession à la fonction de secrétaire générale qui sera décidée vendredi en fin d’après-midi, il y a toujours deux candidats avec Frédéric Souillot et Christian Grolier. Ce dernier est candidat à la fonction de secrétaire général, à l’entrée dans le bureau confédéral et depuis la semaine dernière, à un siège au sein de la commission exécutive confédérale.

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Jérôme Lepeytre, journaliste