Affaire de viol à Tours : l’université aurait dû saisir la section disciplinaire compétente, conclut l’IGÉSR

Dans le cadre de l’affaire d’agressions sexuelles et de viol impliquant un étudiant en médecine, inscrit à Tours au moment des faits (lire ici et là), le rapport de l’IGÉSR conclut que l’université "aurait dû saisir la section disciplinaire compétente", indique à AEF info Patrick Allal, co-auteur de l’enquête, le 25 mai 2022. Alors que l’inspection formule plusieurs recommandations à l’attention de l’établissement, il estime que cette affaire "est assez illustrative" de situations rencontrées dans l’ESR : "Désormais, les affaires sortent et les universités doivent apprendre à les traiter".

Cette dépêche est réservée à nos abonnés

Que diriez-vous de découvrir nos services d’information en temps réel ainsi que les dossiers thématiques et les newsletters de nos rédactions ?
Nous vous invitons à formuler une demande de test pour accéder à AEF info.

Cette offre d’essai est gratuite et sans engagement

Après les révélations sur le cas d’un étudiant en médecine de Tours mis en examen pour viol et agressions sexuelles puis transféré à l’université de Limoges (lire sur AEF info), le MESRI a diligenté une enquête de l’IGÉSR, confirme l’université de Tours dans un communiqué de presse, le 29 avril 2022. Elle se dit "consciente de l’incompréhension et de la colère suscitées par la révélation" de tels faits et indique avoir "sollicité auprès du rectorat une enquête externe", le 22 avril dernier.

Indignations après le transfert à l’université de Limoges d’un étudiant en médecine de Tours, mis en examen pour viol

Un collage féministe à Tours, dans la nuit du 14 au 15 avril 2022, a dévoilé le cas d’un étudiant en médecine de l’université de Tours mis en examen pour viol et agressions sexuelles. Cet étudiant, placé sous contrôle judiciaire après deux mois de détention provisoire, poursuit ses études depuis la rentrée 2021 à Limoges, où il a effectué un stage en gynécologie. Le directeur de l’UFR de médecine de Tours assure à AEF info avoir pris "immédiatement" des mesures conservatoires après le signalement des faits par les étudiantes.

Polytechnique : après une enquête interne révélant l’ampleur des VSS, la direction lance un nouveau plan d’action

Une étudiante sur quatre victime d’agression sexuelle, onze viols ou tentatives de viol… Tels sont les principaux résultats de l’enquête interne de l’École polytechnique, réalisée en janvier-février 2022. Au regard de ces données, le plan d’action contre les violences sexuelles lancé en 2017 a été "insuffisant", juge Marie Bresson, déléguée "diversité" de l’X. L’école lance donc un nouveau plan d’action pour lutter contre les VSS et prévoit de réaliser régulièrement ce type d’enquête. Certains rituels étudiants de l’X – parfois sexistes – ont déjà été supprimés, assure Marie Bresson.

À découvrir

Présidence française de l'Union européenne : un bilan social à la hauteur des objectifs de départ

Accord politique sur la question d'un salaire minimal adéquat, recommandation sur la création de comptes personnels de formation, textes relatifs à l’égalité hommes/femmes en matière de salaire et de présence dans les conseils d’administration des grandes entreprises… En dépit de la guerre en Ukraine et de la campagne électorale dans l’hexagone, les six mois de présidence française du conseil de l’Union ont vu avancer plusieurs dossiers de l’agenda social européen, de façon plutôt conforme aux priorités annoncées par le président de la République dans son discours du 9 décembre dernier.

À l’heure du ZAN, l’Ancols formule des propositions pour développer du logement social en acquisition-amélioration

Encore peu présente dans la production HLM, l’acquisition-amélioration pourrait être l’une des réponses aux enjeux du zéro artificialisation nette, tout en permettant d’accroître l’offre de logements sociaux. Des freins financiers et opérationnels demeurent pour généraliser ce montage au-delà des grandes métropoles. Freins que l’Ancols appelle à lever en formulant une série de propositions dans une étude publiée le 23 juin 2022.

Le gouvernement souhaite augmenter de 3,5 % les APL dans le cadre du PLFR 2022

Le gouvernement envisage une augmentation des APL de 3,5 % à partir du 1er juillet 2022, dans le cadre du prochain projet de loi de finances rectificative. Cette mesure s’accompagnera d’une hausse de 3,5 % de l’indice de référence des loyers du 2e trimestre 2022, qui sera publié le 13 juillet. Invité de BFM TV lundi 27 juin, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a qualifié cette mesure de "bouclier loyer", qu’il considère comme "le meilleur compromis pour tous". Il a affirmé qu’il se plaçait "dans le camp de tous les Français et dans le camp de la protection contre l’inflation". Pour mémoire, l’Insee évalue désormais l’inflation à +5,2 % sur l’année 2022.