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La nomination intervenue le 20 mai 2022 de Brigitte Bourguignon comme ministre de la Santé et de la prévention est, en large majorité, bien accueillie par les acteurs de la santé qui ont réagi, pour certains d’entre eux dès vendredi soir pour s’en féliciter. La mention de la "prévention" dans le titre du ministère est particulièrement saluée. Pour autant, l’urgence de la situation à résoudre les difficultés d’accès aux soins est mise en avant, ainsi que la nécessité d’une "transformation" plus ou moins radicale du système de santé à la française.
En pleine grève des urgences en 2019, Agnès Buzyn, alors ministre de la Santé, annonçait un nouveau dispositif, destiné à désengorger les services d’urgence par un renforcement du partenariat avec la médecine de ville : le SAS, service d’accès aux soins. Sa promesse : "permettre d’accéder à distance à un professionnel de santé pouvant fournir un conseil médical, proposer une téléconsultation, orienter selon la situation vers une consultation non programmée en ville" ou une intervention en urgence. Mesure phare du pacte de refondation des urgences, ce dispositif a été expérimenté dans 22 territoires, depuis janvier 2021. Un an plus tard, dans ces territoires, le SAS a permis d’améliorer la régulation. Mais un frein subsiste : la rémunération des médecins libéraux "effecteurs", qui, liée à l’absence de coordination dans une CPTS ou dans le cadre de la PDSA, peut être source de blocages.