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Quatre pôles de formation et de recherche "très autonomes", des graduate schools et des instituts transversaux : telle est la structuration académique envisagée pour le nouvel EPE lyonnais qui pourrait voir le jour en 2024, autour de Lyon-I, Lyon-II et CPE (lire ici). Ces "premières orientations" figurent dans un document qui sera présenté au CA de Lyon-I le 24 mai. Elles "seront progressivement précisées et complétées, avec les apports des groupes de travail et des échanges qui auront lieu dans les instances des établissements" en mai-juin, est-il précisé.
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Frédéric Fleury, président de Lyon-I et Nathalie Dompnier, présidente de Lyon-II Droits réservés - DR
À quoi devrait ressembler l’EPE lyonnais envisagé par Lyon-I, Lyon-II et l’école d’ingénieurs CPE ? Selon les "premières orientations" inscrites dans un document qui sera présenté en CA fin mai, la nouvelle organisation reposera sur plusieurs principes : "garantir un fonctionnement respectueux des spécificités des domaines disciplinaires qui la composent" et "assurer des services de proximité et des circuits de décision courts et efficaces, pour la gestion quotidienne des activités".
structuration
Il est donc envisagé, comme "base de travail", d’organiser l’EPE en quatre grands domaines académiques cohérents provisoirement appelés "pôles de formation et de recherche" (PFR), eux-mêmes composés des UFR, instituts, écoles internes… :
Il y aurait en outre des "graduate schools", "transversales aux PFR", qui rassembleraient des formations de niveau master et des écoles doctorales formant un ensemble disciplinaire ou thématique cohérent et coordonné et "pensées dans une logique de site". Il est précisé que "les établissements du site qui souhaiteraient s’y associer pourront également en être opérateurs".
Enfin, des instituts transversaux seraient mis en place pour une durée de cinq à dix ans afin de "favoriser les initiatives et projets pluridisciplinaires adossés aux grands enjeux de société". "Ils permettront le cas échéant de donner une suite aux labex, après 2024", précise le document.
gouvernance : forte autonomie des pôles
Afin de "prendre les décisions et administrer au plus près du terrain", les PFR "auront une forte autonomie". Seules les décisions relevant de la stratégie de l’établissement ou de ses attributions réglementaires relèveront du niveau central. "Un dialogue stratégique annuel sera organisé entre la gouvernance de l’EPE et les pôles, déterminant le contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens (CPOM) qui sera établi."
Côté gouvernance de l’EPE, ce qui est envisagé est classique avec un président, un bureau, un comité de direction (avec les directeurs des PFR), un CA, un COS, une assemblée académique, un CSA une CPE et une CPANT. À noter également la constitution d’un "parlement étudiant", solution mise en place à l’université Gustave Eiffel (lire sur AEF info).
Les pôles auront quant à eux un directeur entouré d’une équipe, un CA, un Cac, un parlement étudiant, un CSA.
CPE Lyon prendra pour sa part le statut d’établissement-composante. "D’autres écoles qui le souhaiteraient pourraient rejoindre l’EPE en tant qu’établissement-composante."
"fer de lance" pour le site
Le document fait également état de principes en matière de conduite du changement, à commencer par le souci des personnels et de la qualité des conditions de travail, mais aussi des étudiants et de leur représentation, ainsi que des autres établissements du site.
"La création de la nouvelle université se fera en transparence et en bonne intelligence avec l’ensemble des établissements du site Lyon Saint-Étienne. Le nouvel établissement travaillera avec les établissements du site pour répondre aux appels à projets nationaux et internationaux, en particulier ceux qui ont une dimension structurante. Il sera le fer de lance pour développer des projets et programmes qui seront, à l’image du projet [Excellences] Shape-Med (lire sur AEF info), largement ouverts à tous les établissements qui le souhaitent", est-il écrit.
Il est enfin rappelé le "calendrier resserré" envisagé "afin d’éviter une période d’incertitude trop longue et difficile pour les communautés". de plus, "l’accompagnement de la tutelle sera indispensable à la réalisation de ce projet ambitieux, notamment à travers un soutien financier".
Le travail sur la rédaction des statuts débutera en septembre, pour aboutir début 2023, en vue de la création de l’EPE au 1er janvier 2024.
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Anne Mascret,
journaliste