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Ce n’est pas un hasard si le pouvoir d’achat a été au cœur des débats de la campagne présidentielle, et continue de figurer parmi les priorités des Français. Certes, selon des données publiées par la Dares le 13 mai 2022, l’indice du SMB (salaire mensuel de base) de l’ensemble des salariés a progressé de 2,3 % entre fin mars 2021 et fin mars 2022, et l’indice du SHBOE (salaire horaire de base des ouvriers et employés) de 2,5 %. Mais ces augmentations sont loin de compenser l’inflation, qui sur la même période s’élève à 4,6 %. Ainsi, "sur un an et en euros constants, le SHBOE diminue de 2,1 % et le SMB de 2,3 %".Par catégorie professionnelle, le salaire mensuel de base recule, en euros constants :de 2 % pour les employés ;de 2,2 % pour les ouvriers ;de 2,7 % pour les professions intermédiaires et les cadres.
Compte tenu de l’inflation, le Smic est revalorisé de 2,65 % à compter du 1er mai 2022 par arrêté du 19 avril. En conséquence, le montant du Smic brut horaire est fixé à 10,85 €, soit 1 645,58 € mensuels sur la base de la durée légale du travail de 35 heures hebdomadaires. Ce montant s’applique en métropole, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon. À Mayotte, le montant du Smic brut horaire s’établit à 8,19 €, soit 1 242,15 € mensuels. Le minimum garanti s’élève à 3,86 € au 1er mai 2022.
Au 1er mai 2022, le Smic sera revalorisé de 2,65 %, pour tenir compte de l’inflation en France (lire sur AEF info). Une mesure qui devrait "concerner 2 à 2,2 millions salariés", constate la CFDT, le 19 avril 2022. "Un nombre massif de branches vont se retrouver de facto en situation de non-conformité de leurs premiers niveaux de grille, qui basculeront sous le niveau du Smic", prévient la confédération. Qui appelle les branches et les employeurs à mettre en place "de réelles politiques salariales", et regrette que "les augmentations des minima conventionnels se traduisent trop souvent par une simple mise en conformité des grilles de salaires sans aucune réflexion sur les déroulements de carrière". Les branches et employeurs "doivent redonner du sens aux systèmes salariaux et proposer une juste rétribution du travail ainsi qu’un meilleur partage de la valeur", précise la CFDT.