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Home| Social / RH| Ressources humaines| Dépêche n°671039

Qualifiés au second tour, Marine Le Pen et Emmanuel Macron proposent des programmes sociaux très divergents

L’instauration d’une "priorité nationale" pour Marine Le Pen et la continuité des politiques mises en œuvre depuis 2017 pour Emmanuel Macron. Avec Emmanuel Macron crédité de 27,6 % et Marine Le Pen de 23,4 % selon les résultats préliminaires du ministère de l'Intérieur, les candidats RN et LREM s’affronteront une nouvelle fois au second tour de l’élection présidentielle, sur la base de programmes sociaux particulièrement divergents. Pouvoir d’achat, politique de l’emploi, minima sociaux, formation professionnelle ou encore retraites et emploi des seniors sont au nombre des thématiques abordées par les deux candidats.

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"Donner à notre patrie les moyens de retrouver sa liberté et sa grandeur" pour le RN contre "faire de ces temps de crises le point de départ d'une nouvelle époque française et européenne" pour LREM. Comme en 2017, Marine Le Pen et Emmanuel Macron s’affronteront au second tour de l’élection présidentielle, le 24 avril 2022. Voici le détail de leurs propositions sociales.

POUVOIR D’ACHAT

En matière de pouvoir d’achat, Marine Le Pen affiche un objectif "de redonner entre 150 et 200 euros par mois, par ménage", notamment en jouant sur les dépenses contraintes telles que l’énergie ou les transports. De plus, elle propose que les entreprises soient "exonérées de la hausse des cotisations patronales en cas d’augmentation de 10 % de tous les salaires jusqu’à 3 Smic".

De son côté, outre les mesures de pouvoirs d’achat en vigueur actuellement, Emmanuel Macron préconise le triplement de la prime de pouvoir d’achat exonérée d’impôts et de cotisations sociales, à 6 000 euros maximum par an, la baisse des cotisations des indépendants pour l’équivalent de 550 euros par an quand les revenus équivalent au Smic et une obligation de mise en œuvre d’une prime Macron, d’intéressement ou de participation "dans les entreprises qui versent des dividendes". Le candidat propose aussi la création d’un CET universel permettant de "monétiser ses RTT [ou] jours de congé ou bien [de] les mettre de côté et choisir, plus tard dans la vie, d’avoir plus de temps pour soi et ses proches".

politique de l’emploi

Avec un taux de chômage qui a baissé malgré la crise sanitaire, la question de l’emploi est moins prégnante que lors de la campagne de 2017 ; il en est de même pour la question du droit du travail sur laquelle seul Emmanuel Macron indique vouloir "poursuivre la modernisation […] engagée avec les ordonnances de 2017". En matière d’emploi, le RN mise sur le "localisme" et le "patriotisme économique", considérant que c’est "une nécessité en termes de souveraineté, de développement durable et d’emploi". Marine Le Pen défend toujours un principe de "priorité nationale". Dans un projet de loi qu’elle souhaite soumettre à référendum si elle est élue, il est indiqué que "la loi peut interdire l’accès à des emplois des administrations, des entreprises publiques et des personnes morales chargées d’une mission de service public aux personnes qui possèdent la nationalité d’un autre État".

"À l’exception des personnes y effectuant des séjours de courte durée à finalité touristique ou scientifique, seuls peuvent être admis à entrer sur le territoire, à y séjourner durablement et à y exercer une activité professionnelle les étrangers possédant les qualifications nécessaires pour exercer des fonctions, des emplois ou des missions qui ne peuvent être exercées par des nationaux", ajoute le RN dans son projet de loi. Et de formuler le souhait de mettre un terme au travail détaché et que "les étrangers venus pour travailler devront rentrer chez eux au bout d’un an de chômage". Sur cette même question de l’immigration professionnelle, Emmanuel Macron propose de son côté, de prévoir des "titres de long séjour seulement pour ceux qui réussissent un examen de français et s’insèrent professionnellement".

Dans la droite ligne des réformes passées, le candidat président préconise d’instaurer une "assurance chômage plus stricte quand trop d’emplois sont non pourvus, plus généreuse quand le chômage est élevé" et de transformer Pôle emploi "en France Travail par la mise en commun des forces de l’État, des régions, des départements et des communes". Par ailleurs, à l’inverse de la "priorité nationale" du RN, Emmanuel Macron souhaite lutter contre les discriminations via "un 'testing' de chaque entreprise de plus de 5 000 salariés". Et d’indiquer que "les résultats seront rendus publics, les entreprises coupables poursuivies".

minima sociaux

Selon la même logique que pour l’accès à l’emploi, Marine Le Pen plaide en faveur d’une "priorité nationale" sur les minima sociaux, expliquant vouloir "réserver un certain nombre de prestations sociales aux seuls Français". De son côté, au-delà d’un "RSA conditionné à une activité effective qui permet l’insertion", Emmanuel Macron prévoit la mise en place d’une "solidarité à la source" avec le versement automatique des "aides [prime d’activité, allocation familiale, APL, RSA] à ceux qui y ont droit pour éviter le non-recours et la fraude".

La question de la lutte contre les fraudes fiscales sociales est centrale dans le programme de la candidate du RN. Outre la création d’un ministère dédié, Marine Le Pen propose de renforcer les niveaux de sanction en cas de fraude. "Une amende égale à trois fois les montants perçus lors de la première fraude, puis de cinq fois à la deuxième, sera immédiatement instituée. Au-delà, des suspensions temporaires de droits sociaux, proportionnées à la gravité des infractions, pourront être prononcées", explique-t-elle. De plus, "des prérogatives de police judiciaire seront conférées aux agents des organismes de protection sociale, de manière qu’ils puissent auditionner les suspects et délivrer les convocations en justice sur instruction du parquet".

formation professionnelle

En matière de formation, Emmanuel Macron propose de poursuivre la logique du PIC et de "former, avant la fin de la décennie, 1 million de personnes aux métiers d’avenir [intelligence artificielle, énergie, transition écologique…] dont plus de 400 000 spécialistes informatiques". "Avec la méthode qui a réussi sur l’apprentissage", le candidat LREM souhaite réformer le lycée professionnel pour en faire "une voie d’excellence". "Les périodes passées en stage en entreprise augmenteront de 50 %, et les jeunes seront rémunérés", précise le candidat.

De son côté, Marine Le Pen préconise une réforme en profondeur du système scolaire, s’inspirant du modèle suisse qui fait la part belle à la voie professionnalisante avec une "vérification du niveau à l’issue du primaire qui débouche sur des classes de niveau dès le début du collège, permettant une adaptation des enseignements aux besoins réels des différents publics". "À la fin de ces trois années, 80 % des jeunes se dirigent vers une formation professionnelle vers l’âge de 14 ans. Les résultats en termes de chômage et d’adéquation des compétences aux besoins de l’économie sont très satisfaisants", explique-t-elle.

La candidate RN propose aussi la création d’un "chèque" "versé à parts égales à l’entreprise d’accueil et au jeune formé [en alternance], [d’un] montant de 5 700 euros par an pour les jeunes de moins de 18 ans, et de 8 000 euros entre 18 et 30 ans". Ce dispositif "permettra non seulement de récompenser les entreprises formatrices de leur contribution à l’effort de formation nationale, mais aussi de revaloriser de près de 30 % la rémunération de l’ensemble des apprentis et alternants français". De plus, elle propose un complément salarial pour les étudiants qui travaillent.

retraites et emploi des seniors

"Toutes les personnes qui auront commencé à travailler avant vingt ans pourront partir à la retraite à partir de 60 ans s’ils ont 40 annuités de cotisation. Pour les autres, qui dans l’immense majorité auront un travail moins pénible physiquement, leur âge de départ et leur durée de cotisation dépendront de l’âge auquel ils auront commencé à travailler", avance la représentante du Rassemblement national. De son côté, outre la suppression des régimes spéciaux pour les nouveaux entrants et le passage du minimum vieillesse à 1 100 euros, le candidat de La République en marche défend "le relèvement progressif de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans", avec une "juste prise en compte des cas d’incapacité, des carrières longues ou pénibles". Parallèlement, le candidat évoque "une mobilisation pour prévenir l’usure professionnelle et lutter contre le chômage des seniors".

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Jérôme Lepeytre, journaliste