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Home| Social / RH| Fonction publique| Dépêche n°671025

Emmanuel Macron et Marine Le Pen qualifiés pour le second tour, leurs programmes en matière de fonction publique

Emmanuel Macron, président en exercice et candidat LREM, et Marine Le Pen, candidate du RN, se sont qualifiés, ce 10 avril 2022 pour le second tour de l'élection présidentielle avec respectivement 27,6 % et 23,4 % des voix, l’abstention s’élevant à 25,14 % (contre 22,23 % le 23 avril 2017) selon les résultats préliminaires du ministère de l'Intérieur (1). Dans la perspective du vote du 24 avril, AEF info récapitule leurs principales propositions concernant la fonction publique, l’organisation de l’État et les administrations.

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Marine Le Pen et Emmanuel Macron, qualifiés pour le second tour de l'élection présidentielle 2022. Droits réservés - DR

2017-2022, bis repetita. Comme le 23 avril 2017, ce sont Emmanuel Macron et Marine Le Pen qui se sont qualifiés, à l’issue du premier tour de ce dimanche 10 avril 2022, pour le second tour du 24 avril prochain avec respectivement, selon les résultats préliminaires du ministère de l’Intérieur, 27,6 % et 23,41 % des suffrages exprimés, selon le ministère de l’Intérieur. Jean-Luc Mélenchon obtient 21,95 % des voix, suivi par Eric Zemmour (7,05 %), Valérie Pécresse (4,79 %), Yannick Jadot (4,58 %), Jean Lassalle (3,16 %), Fabrice Roussel (2,31 %), Nicolas Dupont-Aignan (2,07 %) et Anne Hidalgo (1,74 %) Ce premier tour a été marqué par un taux de participation de 74,86 %.

Cinq ans après, la donne a toutefois changé. Le mouvement des gilets jaunes de 2018-109 et la crise sanitaire sont passés par là, faisant émerger le besoin de services publics, notamment de proximité, et la nécessité d’agents publics en nombre suffisant pour les faire fonctionner. Et l’envolée des prix depuis fin 2021, exacerbée depuis février par la guerre en Ukraine, a également placé le pouvoir d’achat en tête des préoccupations dans la dernière ligne droite.

Mêmes candidats mais contexte différent

Ce contexte, qui a déjà poussé le président Emmanuel Macron à revenir sur ses objectifs de 2017 (en abandonnant l’objectif de suppression de 120 000 postes de fonctionnaires), a mis de l’huile dans le programme du candidat pour la prochaine mandature, qui ne prévoit pas explicitement d’objectif chiffré de réduction d’effectifs, et laisse entrevoir la promesse d’une revalorisation de la valeur du point d’indice avant l’été.

De son côté, Marine Le Pen, qui a conservé peu ou prou ses grands axes de 2017 (revalorisation du point d’indice et augmentation des effectifs dans la fonction publique hospitalière, la sécurité et la Justice), a clairement cherché à séduire l’électorat du secteur public – dénonçant lors de son meeting du 7 avril à Perpignan la politique menée à leur encontre par Emmanuel Macron – alors que son ancrage à gauche tend à s’affaiblir depuis plusieurs années au bénéfice de LaREM et du RN (lire sur AEF info). À 15 jours du second tour, tour d’horizon des principales propositions des deux candidats en matière de fonction publique et d’institutions. La totalité des programmes des deux candidats est consultable sur le comparateur AEF info.

Fonction publique

Emmanuel Macron. Le programme du président-candidat n’affiche plus d’objectif chiffré en matière d’effectifs. "La réduction du nombre d’agents publics n’est pas un objectif en soi. La nécessité de redresser graduellement nos finances publiques, rappelée par Emmanuel Macron, se traduit non pas par la fixation d’un objectif quantitatif mais par une approche plus pragmatique. Lorsqu’il y a des besoins supplémentaires dans certains secteurs, nous devons avoir la capacité de procéder à des recrutements supplémentaires […]. Là où nous pouvons être plus efficaces, il n’y a aucune raison d’y renoncer et de ne pas faire des économies", expliquait ainsi dans une interview à AEF info vendredi 8 avril l’ancien DITP Thomas Cazenave, chargé de mettre en musique le programme d’Emmanuel Macron en matière d’action publique (lire sur AEF info).

Ce dernier prévoit ainsi un "plan de recrutement d’infirmiers et d’aides-soignants hospitaliers (et 50 000 dans les Ehpad d’ici à 2027) ainsi que le recrutement de 8 500 magistrats et personnels de justice supplémentaires d’ici à 2027. En matière de rémunération, la valeur du point d’indice sera revalorisée d’ici à l’été, après concertation avec les employeurs publics et les organisations syndicales.

Surtout, comme l’a prévu la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, une négociation sera lancée sur le système de rémunération, sur la base des travaux issus de la conférence sur les perspectives salariales présentés en mars dernier (lire sur AEF info). Architecture des grilles, déroulement des carrières, catégories, rémunération à la performance collective… Ce chantier sera "abordé globalement, sans tabou, avec les parties concernées, agents publics, représentants des personnels et employeurs publics", selon Thomas Cazenave. Si le gouvernement actuel a souhaité assouplir la GRH avec la loi de transformation de la fonction publique de 2019, et devrait continuer dans cette voie, pas question toutefois de remettre en question le statut, assure-t-il.

L’apprentissage continuera par ailleurs à être valorisé avec la perspective éventuelle d’en faire une voie alternative de recrutement pour certains métiers. Enfin, la réforme de la haute fonction publique, en cours d’application, se poursuivra, notamment avec la révision des épreuves de certains concours, et le renforcement de la diversification des profils.

Marine Le Pen. De son côté, Marine Le Pen, qui défend également une approche catégorielle en matière d’effectifs, souhaite augmenter les effectifs de la fonction publique hospitalière et projette un plan de recrutement de 15 000 policiers et gendarmes. Elle compte également reconstituer les effectifs supprimés dans les douanes via le recrutement de 6 000 agents durant le quinquennat. Autre mesure prévue sur le front des recrutements : l’élargissement et la généralisation du troisième concours, en en réservant l’accès aux personnes de plus de 45 ans ayant au moins huit ans d’expérience professionnelle dans le secteur privé.

En matière de rémunération, la candidate RN ne promet plus, comme en 2017, une revalorisation de la valeur du point d’indice. Elle cible cette fois les personnels soignants (dans le cadre d’un "plan de soutien d’urgence pour la santé de 20 milliards d’euros") et les enseignants, qui bénéficieraient d'une hausse de 3 % par an sur 2022-2027, a-t-elle encore précisé sur France info le 8 avril.

Elle défend également la préservation du statut de la fonction publique et promet d’améliorer les conditions de travail des agents. Mais souhaite porter le délai de carence dans la fonction publique de un à deux jours. Le secteur privé s’alignerait toutefois sur cette durée, bénéficiant ainsi d’une réduction d’un jour par rapport aux trois jours actuellement en vigueur.

Action et Services publics

Emmanuel Macron. En matière de transformation de l’action publique et de services publics, le président-candidat compte continuer le travail entamé depuis 2017 sur la base du triptyque proximité-simplification-efficacité de l’administration en poursuivant le mouvement de déconcentration ("relocalisation" de services et d’agents des grandes métropoles vers les territoires ruraux et périurbains, (re) développement du canal téléphonique, développement des maisons France Services, renforcement du réseau des sous-préfectures…), la simplification des relations usagers-administration (poursuite de la numérisation des procédures mais accréditation de 20 000 accompagnateurs l’aide aux outils numériques et démarches quotidiennes) et le suivi des réformes (lire sur AEF info). De même, l’octroi de davantage de moyens et de souplesse de gestion aux préfets serait encore accru.

Marine Le Pen. La présidente du RN souhaite rendre les services publics plus efficaces et plus proches sur tout le territoire en renforçant l’accueil des usagers dans les mairies. Une priorité par rapport à la numérisation. Et à l’instar de ce qu’a entamé l’actuel gouvernement, Marine Le Pen compte également mettre en œuvre une "démétropolisation" en vue d’un rééquilibrage territorial. Mais d’une manière générale, elle défend la nécessité d’aménager une pause dans les réformes en matière d’organisation.

Institutions

Emmanuel Macron. La réforme institutionnelle lancée en 2017 avait été "bloquée par les oppositions" ? Elle sera relancée mais avec un "changement de méthode" qui se traduira par "la mise en place d’une convention transpartisane afin de moderniser [les] institutions". "Chacun voit bien que les lois sont trop nombreuses, trop détaillées et trop lentement appliquées, que l’abstention devient massive, que le Parlement ne représente pas assez la diversité des sensibilités de la société et n’a pas suffisamment les moyens d’assurer son rôle de contrôle", commente son programme. Pour rappel, cette réforme reportée en raison du mouvement des gilets jaunes avait déjà été modifiée une première fois en 2019. Les trois textes présentés alors (un projet de loi constitutionnelle, un projet de loi organique et un projet de loi ordinaire "pour un renouveau de la vie démocratique") prévoyaient notamment l’extension du champ des référendums, l’introduction de 20 % de proportionnelle pour les législatives et la réduction de 25 % du nombre de parlementaires (à 438 députés et 261 sénateurs) (lire sur AEF info), ainsi que la réforme du Cese, qui a finalement fait d’objet de textes ad hoc (lire sur AEF info).

Marine Le Pen. Son programme prévoit l’organisation d’un référendum en vue de réviser la Constitution, de conditionner toute révision future de la Constitution à un référendum et d’élargir le recours à ce dernier (via une modification de l’article 11 de la Constitution). Autre mesure envisagée : l’abaissement du nombre de députés de 577 à 300 du nombre de sénateurs de 348 à 200. Elle plaide également pour le scrutin promotionnel à toutes les élections.

Collectivités locales

Emmanuel Macron. Le chef de l’État compte sur un second quinquennat pour réactiver la vieille idée du conseiller territorial, déjà évoquée ces dernières années et, surtout, créé par Nicolas Sarkozy dans le cadre de la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010 – qui visait à réduire le mille-feuille territorial – avant que François Hollande ne supprime cette disposition. Ce conseiller territorial regrouperait les mandats des conseillers départemental et régional avec pour objectif de simplifier le mille-feuille territorial.

Marine Le Pen. Elle souhaite ne conserver que trois niveaux d’administration au lieu de six : les communes, les départements et l’État. Exit donc les différentes intercommunalités et les régions. Quant aux compétences des collectivités, leur répartition serait clarifiée et les doublons supprimés. Également au programme : la réduction des indemnités des élus et des frais de fonctionnement.

(1) au 11 avril 2022, sur la base de 97 % des électeurs inscrits

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