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Home| Social / RH| Protection sociale| Dépêche n°670993

Emmanuel Macron et Marine Le Pen qualifiés au second tour : des programmes contrastés en matière de protection sociale

Emmanuel Macron, président en exercice et candidat de La République en Marche, et Marine Le Pen, candidate du Rassemblement National, se sont qualifiés, dimanche 10 avril 2022 pour le second tour de l’élection présidentielle avec 27,6 % et 23,4 % des voix, l’abstention s’élevant à 25,14 % selon les résultats préliminaires du ministère de l’Intérieur (1). Retraite, pauvreté, santé, famille : voici le récapitulatif de leurs principales propositions en matière de protection sociale, alors que le second tour aura lieu le 24 avril. Les programmes des deux candidats sont consultables sur AEF info.

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Paris . La Defense le 2022/04/02.Meeting de Emmanuel Macron candidat a election presidentielle de 2022 a Arena La Defense.Emmanuel Macron portrait et attitude discours a son meeting JBVNews

"Donner à notre patrie les moyens de retrouver sa liberté et sa grandeur" pour le RN contre "faire de ces temps de crises le point de départ d’une nouvelle époque française et européenne" pour LREM. Comme en 2017, Marine Le Pen et Emmanuel Macron s’affronteront au second tour de l’élection présidentielle, le 24 avril 2022. Voici le détail de leurs propositions en matière de protection sociale.

RETRAITE

Emmanuel Macron. Exit le grand régime unique en point, Emmanuel Macron propose désormais de relever l’âge de départ à la retraite à 65 ans - a priori progressivement en neuf ans, à horizon 2032 - ainsi que revaloriser les retraites les plus modestes à 1 100 € par une revalorisation importante du minimum contributif, permettant un minimum de retraite pour une carrière complète. Ce sont les deux points "durs" de son programme, qui ne feraient l’objet d’aucune discussion. Pour le reste, Emmanuel Macron veut prendre en compte "les carrières longues", "les questions d’invalidité" et, "de la manière la plus individuelle possible, la réalité des métiers et des tâches". Ainsi, un âge de départ "anticipé" serait maintenu pour les salariés concernés par ces situations, qui pourrait se situer à 62 ans. Pour les cas les plus particuliers (catégories actives, personnes handicapées), l’âge de départ resterait fixé à 55 ans. La suppression des régimes spéciaux est également prévue. Tous ces points doivent faire l’objet de concertations, qui pourraient démarrer à l’automne.

Pour faciliter la transition entre l’emploi et la retraite, Emmanuel Macron propose de rémunérer les volontaires proches de la retraite ou à la retraite qui souhaitent faire profiter la société de leur expérience (aide aux devoirs, au montage de projet, transmission des savoir-faire, etc.) en créant un service d’appui de travailleurs seniors ; de rendre le cumul emploi-retraite plus simple et plus avantageux.

Marine Le Pen. Marine le Pen prévoit de revenir à une durée d’assurance requise fixée à 40 annuités, soit 160 trimestres. L’âge d’ouverture des droits sera alors fixé à 60 ans, soit la situation antérieure à la réforme de 2010. En revanche, ces modifications ne concerneraient que ceux qui entreront tôt dans la vie active, un système progressif étant mis en œuvre pour les 20-25 ans tandis que les règles actuelles seraient inchangées pour les personnes entrant dans la vie active après 25 ans. La mesure proposée s’accompagne également d’une revalorisation du minimum vieillesse à 1 000 €.

SANTE

Emmanuel Macron. L’actuel président veut atteindre trois objectifs : "mettre en œuvre la révolution de la prévention", "poursuivre les efforts pour la médecine de ville et l’hôpital", "faire reculer les déserts médicaux". Pour ce faire, il veut lancer une grande conférence sur l’accès aux soins en y associant professionnels de santé, collectivités locales et représentants des usagers avec pour objectif de "construire des solutions locales".

Des priorités sont déjà évoquées, dans la continuité du quinquennat finissant : "aider les médecins de ville et les dentistes pour qu’ils puissent prendre davantage de patients" en généralisant les assistants médicaux pour tous, les infirmiers salariés subventionnés dans les zones moins dotées pour "libérer du temps de médecin" ; "s’appuyer sur tous les professionnels de santé" en désignant un pharmacien ou un infirmier référent sur un territoire de santé pour réaliser certains actes simples comme les renouvellements d’ordonnance ; "assumer un renfort dans les déserts médicaux" avec des permanences ponctuelles dans les territoires les moins dotés, un lien renforcé entre l’hôpital et la ville, davantage de télé-expertise et de téléconsultation ; "déployer la quatrième année d’internat pour les médecins généralistes dans les zones rurales" et "réguler davantage l’installation" en accompagnant notamment les jeunes issus de ces territoires.

Concernant l’installation des médecins, il dit n’être "pas favorable à une obligation stricte", et rappelle que "beaucoup de professionnels de santé formés ont quitté la pratique médicale". Il suggère plutôt de "stopper les conventionnements dans des zones bien dotées" et de "développer des politiques incitatives". Il plaide pour un "pacte de confiance avec les médecins de ville, pas au niveau national, mais au niveau territorial".

En matière de prévention, le candidat LREM propose un plan ambitieux autour de la santé des femmes, axé sur les sujets de l’infertilité, de la ménopause et du post-partum (période après l’accouchement). Également mis en avant, la mise en place d’une détection précoce des écarts de développement pour les enfants (hyperactivité, dyslexie, obésité, etc.) et l’attribution d’un médecin traitant pour chacun ; le développement de plans de détection et de prévention relatifs à la santé mentale, à l’infertilité ou encore à la drépanocytose ; la création d’un bilan de santé complet et gratuit aux âges clés de la vie (25, 45 et 60 ans) ; un accompagnement personnalisé et connecté pour les patients ayant une maladie chronique (télésurveillance de la glycémie par exemple). Il préconise aussi d’augmenter le nombre d’heures de sport à l’école.

Marine Le Pen. L’une des grandes promesses de la candidate du RN est une revalorisation salariale de "10 % de plus que ce que prévoit le Ségur" pour les infirmiers. Elle prévoit d’ailleurs de débloquer 2 milliards d’euros sur cinq ans pour revaloriser les salaires des personnels soignants des hôpitaux. Concernant plus largement les hôpitaux, elle promet de suspendre les fermetures de lits prévues et de remettre en place la dotation globale de fonctionnement, système qui prévalait avant 2007. Elle promet également de confier la gestion des hôpitaux aux préfets de région, les Agences régionales de santé (ARS) étant alors supprimées et propose de fixer un plafond de 10 % de personnel administratif dans les hôpitaux, afin de recruter davantage de personnel soignant. À cet égard, elle propose d’ouvrir 10 000 places supplémentaires dans les Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) et les centres de formation d’aides-soignants.

En matière de lutte contre les déserts médicaux et d’accès aux soins, à cette fin, elle veut revoir "l’intégralité de l’aménagement" des territoires français. Elle prône également la "démétropolisation", consistant en un "rééquilibrage entre les campagnes et les grandes métropoles afin de résoudre les problèmes de la fracture sanitaire, qui est de plus en plus importante". Pour inciter les médecins à se relocaliser dans les campagnes, elle souhaite mettre en place une rémunération de la consultation modulée selon le lieu d’installation, sans que les praticiens n’aient de démarches spécifiques à faire. En parallèle, elle propose d’ouvrir un nombre de places "suffisantes" dans les facultés de médecine.

Constatant une augmentation des passages aux urgences, la candidate propose de renforcer leurs personnels, tout en garantissant à ces derniers un accroissement de leur formation et une revalorisation salariale. Afin de libérer du temps médical, Marine Le Pen propose aussi l’élargissement des tâches confiées aux pharmaciens, aux sages-femmes, aux infirmiers et aux assistantes sociales. Dans la même optique, elle souhaite organiser un partenariat entre les services d’urgence et des cabinets médicaux libéraux qui prendraient en charge les patients qui ne relèvent pas des urgences mais qui attendent tout de même une réponse médicale. Enfin, elle propose d’augmenter le nombre de maisons et de centres de santé pour couvrir entièrement les besoins de la population, et de les doter des capacités leur permettant de traiter les "petites urgences", comme les fractures mineures, afin de désengorger les hôpitaux. En raison du vieillissement de la population, son programme met aussi l’accent sur la création d’un parcours de soins particulier pour les urgences gériatriques. En parallèle, la candidate propose aussi la mise en place dans les plus brefs délais d’un numéro d’urgence unique.

Enfin, Marine Le Pen souhaite diminuer les dépenses d’AME de 75 % en la remplaçant par un dispositif se concentrant uniquement sur les soins d’urgence, hormis pour les mineurs qui resteraient bénéficiaires de l’AME.

GRAND ÂGE ET HANDICAP

Emmanuel Macron. Le candidat veut en particulier favoriser le maintien à domicile des personnes âgées et rendre les maisons de retraite plus humaines. Il propose ainsi de mettre en place un service du maintien à domicile, avec un seul interlocuteur – pour l’aidant ou la personne âgée – en charge d’organiser tous les services ; créer la Prime Adapt’ : basé sur le modèle de MaPrimeRénov, elle prendrait en charge, selon les ressources, jusqu’à 70 % des coûts des travaux d’adaptation d’un logement ; instaurer deux heures de convivialité par semaine auprès des aînés afin de réduire leur isolement en développant la présence des aides à domicile, tout en améliorant les conditions de travail des professionnels ; recruter 50 000 infirmiers et aides-soignants supplémentaires en Ehpad d'ici 2027, soit 25 % de plus qu’aujourd’hui ; et renforcer le rôle des soignants, des familles et des résidents dans la gestion des Ehpad.

Marine Le Pen. Afin d’aider les personnes âgées en perte d’autonomie, la candidate propose de créer un véritable statut pour les proches aidants. La durée du congé de proche aidant serait portée à douze mois pour l’ensemble de la carrière, contre 3 mois aujourd’hui. Son indemnisation serait indexée sur les revenus de la personne aidante, avec une couverture à 100 % des pertes salariales au niveau du Smic, à 80 % jusqu’au salaire médian puis à 50 % au-delà (plafonnée à 3 000 euros net). Cette aide serait "déconjugalisée". Enfin, une indemnité spécifique de 300 euros mensuels serait créée pour toute personne faisant le choix de vivre au domicile d’un proche dépendant ou de l’accueillir chez elle pour se consacrer pleinement à son accompagnement. S’agissant des Ehpad, Marine Le Pen souhaite accroître la présence de personnel médical au sein des établissements. Un médecin coordonnateur et une infirmière devront être présents 24 heures sur 24.

En matière de handicap, Marine Le Pen propose notamment de modifier plusieurs règles de l’AAH (allocation aux adultes handicapés et en revaloriser le montant à 1 000 euros (le montant maximal actuel est de 903,60 euros). Elle veut aussi baisser à moins de trois mois les délais d’instruction de la demande par les MDPH et uniformiser les critères d’attribution.

FAMILLE

Emmanuel Macron. En matière de politique familiale, Emmanuel Macron met en avant la "garantie d’une solution de garde accessible pour tout parent d’enfant de moins de trois ans", qui leur permettrait de mieux concilier vie familiale et vie professionnelle - et donc de pouvoir travailler. Ce "droit opposable à la garde d’enfant" serait assorti d’une indemnisation des parents "en cas d’absence de solution", explique-t-il. L’un des principaux objectifs affichés est aussi de soutenir les familles monoparentales, en étendant le complément de libre choix du mode de garde "de 6 à 12 ans pour les mères célibataires" et en augmentant de 50 % l’allocation de soutien familial versée aux parents isolés. En matière de fiscalité, il veut permettre aux couples vivant ensemble de réduire leurs impôts comme s’ils étaient mariés ou pacsés.

Marine Le Pen. En matière de famille, place à la préférence nationale. La candidate du RN veut que toutes les allocations et primes de politique familiale soient réservées, exclusivement, aux familles dont au moins l’un des deux parents est Français, suite à un référendum. Les économies subséquentes permettraient de revaloriser les aides dont bénéficient les "nationaux". Elle veut également instaurer une pleine part fiscale dès le deuxième enfant, c’est-à-dire doubler les déductions fiscales dont peuvent bénéficier les ménages lors de sa naissance. Également au programme, le doublement de l’allocation de soutien familial (ASF) pour les parents isolés français.

Lier accession à la propriété et natalité, c’est également ce que fait Marine Le Pen en proposant un prêt public à taux zéro sur dix ans allant jusqu’à 100 000 euros, pour les couples emprunteurs (et français) dont la moyenne d’âge est inférieure à 30 ans. "Pour encourager les projets familiaux, le capital restant dû sera transformé en don à la naissance de leur troisième enfant", promet-elle. Elle propose également de baisser les impôts sur les donations et successions.

MINIMA SOCIAUX

Selon la même logique que pour l’accès à l’emploi, Marine Le Pen plaide en faveur d’une "priorité nationale" sur les minima sociaux, expliquant vouloir "réserver un certain nombre de prestations sociales aux seuls Français". De son côté, au-delà d’un "RSA conditionné à une activité effective qui permet l’insertion", Emmanuel Macron prévoit la mise en place d’une "solidarité à la source" avec le versement automatique des "aides [prime d’activité, allocation familiale, APL, RSA] à ceux qui y ont droit pour éviter le non-recours et la fraude".

La question de la lutte contre les fraudes fiscales sociales est centrale dans le programme de la candidate du RN. Outre la création d’un ministère dédié, Marine Le Pen propose de renforcer les niveaux de sanction en cas de fraude. "Une amende égale à trois fois les montants perçus lors de la première fraude, puis de cinq fois à la deuxième, sera immédiatement instituée. Au-delà, des suspensions temporaires de droits sociaux, proportionnées à la gravité des infractions, pourront être prononcées", explique-t-elle. De plus, "des prérogatives de police judiciaire seront conférées aux agents des organismes de protection sociale, de manière qu’ils puissent auditionner les suspects et délivrer les convocations en justice sur instruction du parquet".

(1) au 11 avril 2022, sur la base de 97 % des électeurs inscrits

 

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