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Formation, GRH de proximité, revalorisations... Retour sur les principales mesures RH du quinquennat pour l’Éducation nationale

Trois grands chantiers RH ont été ouverts lors du quinquennat d’Emmanuel Macron par Jean-Michel Blanquer au ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports. En premier lieu, la formation des enseignants. La loi "pour une école de la confiance" crée les Inspé, fait évoluer la gouvernance de ces "écoles des profs" afin que le MEN ait "un mot très fort à dire" (Jean-Michel Blanquer) sur la formation. D’autres dispositions sont prises entre 2017 et 2022 sur ce thème : déplacement du concours, évolution de l’alternance… Deuxième grand chantier : le Grenelle de l’éducation, qui prévoit une revalorisation des enseignants et d’autres mesures telles que la mise en place de feuille de route RH ou la création des écoles académique de formation continue. Troisième sujet : la direction d’école, via notamment une hausse des décharges et la création d’une autorité fonctionnelle.

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Jean-Michel Blanquer, lors de l'ouverture du "Grenelle de l'éducation", le 22 octobre 2020

"L’enjeu très fort est celui des ressources humaines". C’est ainsi que Jean-Michel Blanquer présentait, en juillet 2020 dans une interview à AEF info (lire sur AEF info), la deuxième partie du quinquennat qui débutait alors. Derrière cet enjeu, le ministre de l’Éducation nationale plaçait "l’amélioration des rémunérations mais aussi celui du bien-être au travail et, de façon plus générale, de la vie professionnelle des personnels de l’Éducation nationale".

Avant cette période toutefois, des mesures avaient déjà été prises pour les agents de l’Éducation nationale. Dès 2018, le ministère lance ainsi l’expérimentation de la GRH de proximité (lire sur AEF info), qu’il a déployée sur tout le territoire à la rentrée 2019 (lire sur AEF info). Il s’agit de proposer aux agents "un accompagnement de proximité à l’échelle d’un territoire cohérent (ville, bassin, département) pour mieux répondre aux besoins". Dans un premier bilan effectué en 2020, le MEN indiquait que plus de 300 conseillers RH de proximité étaient à l’œuvre dans les académies, qui ont dû répondre à près de 24 000 demandes, principalement pour un accompagnement de projet professionnel (lire sur AEF info).

Début 2019, le ministère publie aussi un décret créant "une seconde heure supplémentaire hebdomadaire non refusable par les personnels enseignants du second degré (lire sur AEF info)". Il s’agit de compenser les plus de 2 000 postes supprimés en collège et lycée lors de cette rentrée. Selon les calculs d’AEF info, environ 175 000 enseignants étaient potentiellement concernés par cette mesure (lire sur AEF info), qui avait été rejetée à l’unanimité en CTMEN (lire sur AEF info).

Postes enseignants : un solde négatif

 

Depuis 2018, 7 604 postes d’enseignants ont été créés dans le premier degré ; dans le même temps, 7 725 ont été supprimés dans le second. Sur le quinquennat, le solde est alors négatif, avec la suppression de 121 postes.

En outre, le nombre de démissions chez les enseignants a poursuivi sa hausse durant ce quinquennat (lire sur AEF info) et la part de contractuels chez les personnels de l’Éducation nationale est passée de 14,5 % à 22 % entre 2016 et 2021 (lire sur AEF info).

Exemplarité et formation au menu de la loi Blanquer

Alors que, lors de son discours d’intronisation en mai 2017, Jean-Michel Blanquer assurait qu’il "n’y aurait pas une énième loi ou une énième réforme" durant son mandat (lire sur AEF info), le ministre dépose le projet de loi "Pour une école de la confiance", débattu courant 2019 et adopté en juillet de cette année-là (lire sur AEF info). Le texte comporte plusieurs dispositions RH, dont les principales concernent la formation des enseignants.

Celle-ci fait l’objet d’une attention particulière de la part de Jean-Michel Blanquer. Le ministre considère que le MEN doit avoir "un mot très fort à dire" sur la formation des enseignants : en tant qu’employeur, "je suis l’aval, vous êtes l’amont", déclare-t-il en août 2018 devant la CPU (lire sur AEF info).

Conséquence : la loi crée les Inspé, qui remplacent les Espé, avec une nouvelle gouvernance. Dorénavant, dans chaque institut, un comité présidé par le recteur auditionne les candidats à la direction. La création des Inspé répond aussi à la volonté, explique le ministre, "d’adosser la formation des enseignants à l’excellence scientifique et au pragmatisme de terrain en lui donnant une matrice nationale", les formations en Espé étant alors trop hétérogènes, selon lui.

En outre, la loi précise que les Inspé devront former "les étudiants et les enseignants à la maîtrise des outils et ressources numériques, à leur usage pédagogique ainsi qu’à la connaissance et à la compréhension des enjeux liés à l’écosystème numérique".

Toujours sur la formation, la loi instaure aussi une "formation initiale continuée" au cours des trois années qui suivent la titularisation, met en place un dispositif de préprofessionnalisation aux métiers de l’enseignement et de l’éducation ouvert aux étudiants à partir de la L2, et prévoit la formation continue obligatoire pour tous les enseignants.

De vives oppositions à L’article 1er

L’article 1er de la loi indique que "l’engagement et l’exemplarité des personnels de l’éducation nationale confortent leur autorité dans la classe et l’établissement et contribuent au lien de confiance qui doit unir les élèves et leur famille au service public de l’éducation. Ce lien implique le respect des élèves et de leur famille à l’égard des professeurs, de l’ensemble des personnels et de l’institution scolaire." Il fut vivement contesté par les organisations professionnelles (lire sur AEF info) et l’opposition (lire sur AEF info), dénonçant notamment la "subjectivité" de cet article.

Plus largement, les syndicats contestaient dans la loi la création des EPLESF - finalement abandonnée -, "une reprise en main de la formation des enseignants basée sur une conception du métier réduite à des fonctions d’exécution" et "la fin de l’évaluation indépendante des politiques éducatives".

Le concours et l’alternance modifiés

Hors loi "confiance", Jean-Michel Blanquer prend de nombreuses autres dispositions concernant la formation des enseignants. En février 2019, le ministre annonce le déplacement du concours de la fin du M1 à la fin du M2 (lire sur AEF info). La mesure a suscité une opposition unanime des syndicats (lire sur AEF info). Jean-Michel Blanquer la justifie en raison de la "surcharge de travail" qui existait en M2 pour les stagiaires. Néanmoins, cette charge de travail ne semble pas avoir diminué avec cette réforme, les étudiants devant, en M2, valider le master, assurer leur alternance et, désormais, préparer le concours. Résultat : les étudiants ont boudé le stage en responsabilité, par crainte notamment d’une charge de travail trop importante, estime le Réseau des Inspé (lire sur AEF info).

Au sein des nouveaux Inspé, les masters Meef ont évolué ainsi que les modalités de l’alternance (lire sur AEF info). Fin 2021, le Réseau des Inspé mettait en avant plusieurs "points de vigilance" quant à l’application de la réforme, sur les stages, les concours ou le modèle économique des instituts (lire sur AEF info). Début 2022, la FSU a aussi alerté sur les difficultés des étudiants (lire sur AEF info).

Par ailleurs, à la rentrée 2021, 24 PPPE - des parcours de licence qui s’appuient sur un partenariat fondé sur l’alternance lycée/université - ont ouvert (lire sur AEF info), et 23 autres doivent ouvrir en 2022 (lire sur AEF info).

La formation continue aussi au menu


Également, la formation continue, souvent qualifiée de "parent pauvre" du système éducatif français, a fait l’objet d’une réflexion assez rapidement au cours de la mandature. Des Assises se sont tenues en mars 2019 (lire sur AEF info) qui ont débouché sur la production d’un schéma directeur pluriannuel de la formation continue (lire sur AEF info), renouvelé en 2022 (lire sur AEF info). Fin 2021, le ministère tirait un bilan mitigé de ce schéma, considérant notamment que l’intégration du 1er degré restait "une des principales marges de progrès" et que la part des Inspé devait être "renforcée" (lire sur AEF info).

Par ailleurs, des plans de formation continue de mathématiques et de français à destination des professeurs des écoles ont été mis en place dès la rentrée 2019 (lire sur AEF info) suivis, en fin de quinquennat, par un plan similaire de "science et technologique" (lire sur AEF info).

Enfin, en avril 2019, un décret est publié qui permet de rémunérer les formations effectuées pendant les vacances (lire sur AEF info).

Le Grenelle de l’éducation, principal chantier RH

Mais le gros du chantier RH du ministère de l’Éducation nationale sous Emmanuel Macron et Jean-Michel Blanquer a bien été lancé en deuxième partie de quinquennat, avec le Grenelle de l’éducation, en octobre 2020 (lire sur AEF info). Celui-ci comprenait trois volets :

  • l’agenda social,
  • deux "rendez-vous" (les États généraux du numérique (lire sur AEF info) et le colloque "Quels professeurs au XXIe siècle ?" (lire sur AEF info))
  • "l’incubateur" du Grenelle.

L’objectif du ministre était de "remettre l’humain au centre" en enclenchant "quatre leviers" : la "reconnaissance", la "coopération", l' "ouverture", et un dernier, décidé après l’attentat contre Samuel Paty qui a eu lieu moins d’une semaine avant, la "protection et défense des personnels et des valeurs de la République".

Des ateliers thématiques auxquels étaient conviés experts, personnalités de la société civile et syndicats, se sont tenus pendant plusieurs mois. La CGT et la FSU ont néanmoins rapidement quitté ces groupes de travail, cette dernière estimant qu’il s’agissait d’une "opération de communication sur des visions déjà arrêtées et peu ouvertes au dialogue" (lire sur AEF info).

Christine Renon et Samuel Paty

 

Le quinquennat a connu deux drames tragiques touchant des enseignants. Le 21 septembre 2019, Christine Renon, directrice d’école à Pantin, se suicide, laissant une lettre intitulée "Une directrice épuisée". En janvier 2020, l’Éducation nationale reconnaît que le suicide de l’enseignante est "imputable" à son service (lire sur AEF info) et un rapport de l’IGÉSR a mis en lumière les difficultés au sein de la circonscription (lire sur AEF info).

Le 16 octobre 2020, Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie à Conflans-Sainte-Honorine, est victime d’un attentat terroriste à la sortie de son établissement (lire sur AEF info). Cet assassinat, qui a marqué et continue de beaucoup toucher la communauté éducative (lire sur AEF info), a aussi fait l’objet d’un rapport de l’IGÉSR (lire sur AEF info).

Feuilles de route RH, PRÉAU, carré régalien…

C’est en mai 2021, dans une interview à AEF info (lire sur AEF info) puis lors d’une conférence de presse, que Jean-Michel Blanquer a présenté les résultats de ce Grenelle (lire sur AEF info).

Parmi les mesures issues de cette réflexion, se trouvent :

  • "permettre à chacun d’être acteur de son parcours professionnel" notamment en facilitant le déroulement des carrières des personnels, en augmentant le nombre de promotions de grade,
  • définir des feuilles de route RH dans chaque académie (lire sur AEF info),
  • "favoriser les mobilités", entrantes, internes et sortantes,
  • "renforcer les équipes chargées du suivi rapproché des professeurs" en créant les postes de "professeurs en service partagé" et en augmentant le nombre de CPC dans le 1er degré,
  • la création des écoles académiques de formation continue (lire sur AEF info),
  • la création d’un "carré régalien" dans les académies autour des items "valeurs de la République, radicalisation, violences, harcèlement" (lire sur AEF info),
  • la mise en place de l’application Colibris (lire sur AEF info),
  • l’installation de PRÉAU, sorte de "comité d’entreprise" de l’Éducation nationale (lire sur AEF info),
  • la définition d’une nouvelle charte de pilotage des EPLE (lire sur AEF info),
  • la mise en place l’Observatoire du bien-être (lire sur AEF info).

Une Revalorisation mais pas de loi de programmation

Un des principaux enjeux du Grenelle était la revalorisation des salaires des personnels de l’Éducation nationale. Le travail sur cette revalorisation a débuté lorsque le gouvernement a engagé une réforme des retraites, qui devait mécaniquement conduire à une diminution des pensions des enseignants. Une loi de programmation pluriannuelle était envisagée, permettant de revaloriser les enseignants et de compenser les pertes (lire sur AEF info) ; elle n’a jamais vu le jour, en raison notamment de l’abandon de ladite réforme des retraites (lire sur AEF info).

Néanmoins, le ministère a alloué 400 M€, en 2021, pour la revalorisation, sous la forme d’une prime d’attractivité pour les débuts de carrière, d’une prime d’équipement informatique, de diverses mesures catégorielles et de l’amélioration du taux de promotion à la hors classe (lire sur AEF info). En 2022, une nouvelle prime d’attractivité est décidée, touchant cette fois aussi les milieux de carrière, ainsi que la revalorisation de certaines catégories de personnels et du financement d’une partie de la protection sociale complémentaire des agents. L’enveloppe totale, pour 2022, est de 600 M€ (lire sur AEF info). Dans un rapport faisant le bilan de l’action de Jean-Michel Blanquer, une mission sénatoriale regrette que, sur la question du salaire enseignant, il n’y ait pas eu de "renversement de tendance" (lire sur AEF info).

Précédemment, une prime à destination des professeurs exerçant en REP+ a progressivement été mise en œuvre. Elle peut être au maximum de 3 000 euros en raison de la présence d’une part modulable (lire sur AEF info).

Les décharges des Directeurs d’école améliorées


Un autre dossier ouvert par le ministère de l’Éducation nationale a été celui de la direction d’école, non sans lien avec le suicide de Christine Renon. Fin 2019, le MEN lance une enquête auprès des directrices et directeurs d’école afin de connaître leurs besoins (lire sur AEF info). Ils souhaitent, en résumé, moins de tâches administratives et davantage de missions pédagogiques. Fin 2020, le ministère annonce la hausse des décharges pour 38 % des directrices et directeurs d’école (lire sur AEF info). Lors de la présentation du budget 2022 (lire sur AEF info), de nouvelles améliorations des décharges sont annoncées, actées en mars 2022 (lire sur AEF info).

Les directeurs d’école ont aussi bénéficié de mesures de revalorisation spécifiques et ont fait l’objet d’une loi. Ce texte créant la fonction de directrice et directeur d’école, dit "loi Rilhac" du nom de la députée de la majorité l’ayant porté, prévoit notamment des dispositions sur les indemnités, les missions, la formation, ainsi que l’instauration d’une autorité fonctionnelle des directeurs sur les professeurs de l’école (lire sur AEF info). Certains syndicats ont affiché leur soutien à la proposition de loi (SE-Unsa, Sgen-CFDT) alors que d’autres s’y sont opposés (Snuipp-FSU, Snudi-FO, CGT Éduc'action, Snalc et SUD éducation). Ces derniers craignent que la loi crée "une profonde césure au sein des écoles et ébranle les équipes pédagogiques", ajoutant que "les personnels des écoles n’ont pas besoin de hiérarchie dans l’école, mais de renforcer le collectif pédagogique".

Une autorité fonctionnelle a également été mise en place pour les collectivités territoriales sur les adjoints gestionnaires des EPLE, via la loi 3DS (lire sur AEF info) qui a, elle, suscité une opposition unanime des syndicats et des mobilisations des chefs d’établissement et des adjoints gestionnaires.

Loi fonction publique, corps d’inspection, perdir…

Durant ces cinq années, plusieurs autres mesures ont été prises, pour différentes catégories de personnels de l’Éducation nationale. En voici les principales :

  • la loi de transformation de la fonction publique contient des dispositions concernant l’Éducation nationale comme la réduction des attributions des CAP (avec des conséquences sur le mouvement enseignant (lire sur AEF info)), le recours au contrat ou encore la fusion des CT et CHSCT (lire sur AEF info) ;
  • les nouvelles modalités de recrutement des AESH, via des CDD de trois ans renouvelables une fois avant d’être transformés en CDI, une formation initiale renforcée et la revalorisation de leur rémunération (lire sur AEF info) ;
  • une réflexion sur les corps d’inspection dont la fusion, un temps évoquée, a été reportée (lire sur AEF info) ;
  • un plan de requalification de la filière administrative (lire sur AEF info) ;
  • des évolutions concernant l’évaluation des personnels de direction (lire sur AEF info ici et ) ;
  • un plan de formation à la laïcité (lire sur AEF info) ;
  • la possibilité pour les AED de signer un CDI après 6 années d’exercice (lire sur AEF info) ;
  • l’installation d’une direction de l’encadrement du MEN et du MESRI (lire sur AEF info) ;
  • l’intégration des services Jeunesse et Sport à ceux de l’Éducation nationale (lire sur AEF info).

En décembre 2021, la Cour des comptes, qui faisait le bilan de la politique éducative du quinquennat, a jugé que "la performance globale du système éducatif français reste médiocre malgré l’importance des moyens mobilisés" et que la gestion du système était "trop centralisée et encadrée" (lire sur AEF info). Dans un autre rapport de décembre 2021, la Cour pointait les carences du remplacement des enseignants (lire sur AEF info).

Un quinquennat émaillé de grèves

 

Jean-Michel Blanquer a dû affronter plusieurs mobilisations des représentants des personnels de l’Éducation nationale :

  • Octobre 2017 : une première grève de l’ensemble de la fonction publique est organisée (lire sur AEF info).
  • Mars 2018 : des enseignants font grève pour un "service public ambitieux" et, pour la première fois, contre la réforme du bac et du lycée (lire sur AEF info). Des mobilisations similaires se déroulent en mai et en novembre notamment. Les organisations de la voie professionnelle protestent aussi contre la réforme engagée (lire sur AEF info).
  • Décembre 2019 : débute une mobilisation lycéenne qui s’étalera sur plusieurs semaines, contre les réformes de Parcoursup et du lycée (lire sur AEF info).
  • Mars 2019 : première grève contre le projet de loi Blanquer (lire sur AEF info). Plusieurs mobilisations se succéderont dans l’année.
  • Juin 2019 : un mouvement rare prend forme : une grève de la surveillance des épreuves du baccalauréat, en protestation contre Parcoursup, la réforme du bac et le manque de moyens dans le second degré (lire sur AEF info).
  • Décembre 2019 : débute une série de grèves très suivies pour protester contre la réforme des retraites (lire sur AEF info).
  • Janvier 2020 : une nouvelle mobilisation contre la réforme du bac prend forme avec des perturbations dans les lycées empêchant le déroulement des E3C (lire sur AEF info).
  • En 2021, de multiples mobilisations ont lieu : en janvier, pour une revalorisation (lire sur AEF info) ; en juin, à l’appel des PsyEN et des infirmières scolaires (lire sur AEF info) ; en octobre, pour l’amélioration de la situation des AESH (plusieurs autres mobilisations suivront) (lire sur AEF info) ; en septembre, pour un "plan d’urgence pour l’éducation" (lire sur AEF info).
  • 13 janvier 2022 : une grève massive a lieu, à l’appel de la totalité des organisations représentatives des personnels de l’Éducation nationale, dans un contexte de reprise forte de l’épidémique de Covid, (lire sur AEF info), qui sera suivie de mobilisations moindres durant le mois.
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Erwin Canard, journaliste