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Dans le cadre de son opération de décryptage Présidentielle 2022, l’Institut Montaigne analyse et chiffre les propositions des candidats à l’élection présidentielle sur le sujet. Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel s’engagent à laisser les Français partir à la retraite dès 60 ans, des promesses très coûteuses selon le think tank libéral. Tout comme, dans une moindre mesure, la revalorisation des pensions minimales, défendue par de nombreux candidats. À l’inverse, le report de l’âge de départ à la retraite, prôné par Emmanuel Macron, Valérie Pécresse et Eric Zemmour génère des économies.
Alors que la presse commence à faire état de possibles propositions d’Emmanuel Macron de report à 65 ans du départ à la retraite, le directeur général du groupe Malakoff Humanis a procédé ce 9 mars 2022 lors d’une conférence de presse à une ré-estimation de l’effet collatéral d’une telle réforme sur les régimes de prévoyance collective. Selon Thomas Saunier, un tel report pourrait entraîner une aggravation de la sinistralité de l’ordre de 10 Md€. Une estimation qui s’explique par le fait que les arrêts de travail de longue durée - déclenchant l’activation des garanties prévoyance - sont principalement enregistrés chez les salariés en fin de carrière. Un décalage de la démographie dans les entreprises aurait ainsi un effet démultiplié sur ces arrêts de travail dont la sinistralité est d’ores et déjà croissante ces dernières années.