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Emmanuel Macron présente son projet pour l’ESR comme l’un des axes pour développer "l’indépendance productive" de la France, lors de sa 1re conférence de presse en tant que candidat, le 17 mars 2022. Il s’engage à "poursuivre l’investissement et les réformes", en renforçant l’autonomie des universités et l’attractivité des organismes de recherche et en accélérant la LPR. Il promet aussi d’investir "dans l’université en ouvrant toutes les places nécessaires" et "en développant davantage de filières courtes et professionnalisantes", et dans les "secteurs d’avenir" en y apportant 30 Md€.
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Le candidat Emmanuel Macron présente son programme pour l'élection présidentielle, le 17 mars 2022. Droits réservés - DR
Cette dépêche a été mise à jour avec les éléments contenus dans le livret précisant le programme du candidat LREM, publié le 18 mars 2022.
C'est dans la partie de son intervention centrée sur l' "indépendance productive" qu'Emmanuel Macron a évoqué les chantiers qu’il souhaite ouvrir pour réformer l’enseignement supérieur et la recherche, lors de sa première conférence de presse en tant que candidat, le 17 mars 2022, qui a duré quatre heures.
"Nous sommes à un moment de notre histoire où il faut investir davantage dans le savoir, la formation, les compétences et augmenter la quantité de travail de la Nation", déclare-t-il.Le président de la République, candidat à un second mandat,s’engage à "poursuivre l’investissement et les réformes en matière d’ESR" et assure que"le financement de la recherche fondamentale et appliquée sera l’un des éléments clé des prochaines années".
Renforcer l’autonomie des universités pour en faire des opérateurs de recherche
Emmanuel Macron présente les "deux grands leviers de réforme" qu’il compte activer s’il est réélu. D’abord, "le renforcement de l’autonomie des universités pour en faire des opérateurs de recherche à part entière afin d’atteindre les meilleurs standards internationaux, et permettre de leur donner une pleine autonomie et d’aller au bout des réformes commencées il y a une dizaine d’années".
Ensuite, Emmanuel Macron souhaite "positionner les organismes de recherche sur les secteurs stratégiques pour l’indépendance française en leur permettant de continuer à former les meilleurs esprits", mais aussi "en leur permettant d’être plus attractifs en gardant, voire en attirant, les meilleurs talents internationaux". Il déplore le "décrochage" de la France, "car nous payons moins bien les chercheurs et encadrons moins bien leurs travaux de recherche", mais estime que la LPR "commence à rattraper ce retard". Il annonce que celle-ci sera accélérée avec "la mise en place d’outils nouveaux d’évaluation et de gestion".
Emmanuel Macron promet également un investissement 30 milliards d’euros "dans les secteurs d’avenir où il faut, en matière de recherche fondamentale, appliquée et de développement industriel, assumer des investissements massifs de la Nation". Il cite par exemple "les mini-lanceurs spatiaux, les semi-conducteurs, la poursuite de stratégie numérique, les réacteurs nucléaires de 3e et 4e générations, l’ IA, le cloud, le quantique, etc." Il est précisé dans son programme qu'il veut "continuer à développer 20 bio-médicaments et biotechnologies (notamment contre les cancers) et des technologies nouvelles comme les exosquelettes.
Il promet par ailleurs "une grande stratégie maritime pour notre pays, deuxième puissance du monde en la matière, construite avec tous les acteurs (pêcheurs, navigateurs, chercheurs, etc.)".
Ouvrir "toutes les places nécessaires dans l’enseignement supérieur"
Toujours dans la perspective de développer "la souveraineté productive" du pays, Emmanuel Macrons’engage à investir "dans l’université en ouvrant toutes les places nécessaires dans l’enseignement supérieur et en développant davantage de filières courtes et professionnalisantes". Son équipe de campagne précise que "le développement des filières professionnalisantes dans l'enseignement supérieur sera financé à hauteur de 3 milliards d'euros par an".
"Là aussi, nous planifierons les besoins, en termes de compétences de la Nation, en les territorialisant et en adaptant notre offre de formation en conséquence", affirme Emmanuel Macron. Ces places correspondront aux besoins, "à commencer par les BTS, BUT, licences pro", est-il précisé dans son livret. Le candidat souhaite "cartographier" les besoins en compétences, avec les services de l’État, les branches professionnelles et les régions et les partenaires sociaux, "pour faire cette prévision et orienter comme il [le] faut nos systèmes de formation". Il propose aussi de former, "avant la fin de la décennie, un million de personnes aux métiers d’avenir (intelligence artificielle, énergie, transition écologique...) dont plus de 400 000 spécialistes informatiques".
Rendre Parcoursup "plus prévisible"
Enfin, Emmanuel Macron veut que les jeunes soient informés "de manière beaucoup plus transparente" sur les débouchés professionnels de leurs formations, à partir de données sur le devenir des anciens étudiants sur les cinq dernières années. L'objectif est de rendre "Parcoursup plus prévisible en donnant les résultats précis des années précédentes et en accompagnant mieux les familles", détaille le livret du candidat.
Par ailleurs, il annonce que pour les personnes "qui s’engagent dans la durée comme réservistes, les études seront financées à hauteur de 2 500 euros par an pendant cinq ans".
une 4e année d’internat en médecine générale
Pour lutter contre la désertification médicale, Emmanuel Macron souhaite mettre en place une 4e année d’internat en médecine générale pour inciter les étudiants à effectuer des semestres dans des déserts médicaux. Il privilégie "l’incitation" plutôt que la "contrainte", expliquant que cela "peut passer par une meilleure rémunération et une amélioration de l’accompagnement en termes de logement".
Lorsqu’une substance toxique est utilisée illégalement par un employeur, les salariés qui y ont été exposés peuvent obtenir une indemnisation réparant l’atteinte à leur dignité, distincte de celle qui répare leur préjudice d’anxiété. C’est ce que retient la Cour de cassation dans un arrêt du 8 février 2023 qui figurera au rapport annuel. L’affaire concerne un site de Rhône Poulenc chimie, devenu Rhodia opérations, qui avait continué à utiliser de l’amiante illégalement entre 2002 et 2005.
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Alice Bouviala,
journaliste