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"Le dynamisme des salaires" observé au deuxième semestre 2021 devrait se poursuivre au premier trimestre 2022, selon la note de conjoncture de l’Insee publiée mercredi 16 mars 2022. L’institut statistique anticipe une hausse de 0,9 % tant du salaire mensuel de base (SMB) que du salaire moyen par tête sur la période. Une augmentation des salaires qui pourrait se prolonger au cours des mois suivants, en raison notamment d’une probable revalorisation du Smic liée à l’inflation.
En application de la formule légale de revalorisation, le décret n° 2021-1741 du 22 décembre 2021, publié au Journal officiel du jeudi 23 décembre, relève le Smic de 0,9 % pour l’année 2022. En conséquence, à compter du 1er janvier prochain, le montant du Smic horaire brut s’établit à :
- 10,57 euros en métropole, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon, soit 1 603,12 euros mensuels sur la base de la durée légale du travail de 35 heures hebdomadaires ;
- 7,98 euros à Mayotte, soit 1 210,30 euros mensuels sur la base de la durée légale du travail de 35 heures hebdomadaires.
Le minimum garanti s’établit à 3,76 euros au 1er janvier 2022.
L’arrêté fixant les montants du Smic et du minimum garanti applicables à compter du 1er octobre 2021 est publié au Journal officiel du 30 septembre. En application des règles légales de revalorisation du salaire minimum, compte tenu de l’inflation, le Smic est "majoré de 2,2 %". En conséquence, son montant est fixé à 10,48 euros brut de l’heure en métropole, en Guadeloupe, en Guyane, en Martinique, à La Réunion, à Saint-Barthélemy, à Saint-Martin et à Saint-Pierre-et-Miquelon. Dans ces territoires, le Smic mensuel brut s’établit à 1 589,47 euros, contre 1 554,58 euros depuis le début de l’année. À Mayotte, son montant s’élève à 7,91 euros de l’heure. Quant au minimum garanti, son montant est fixé à 3,73 euros.
Dans une déclaration lue à l’issue d’une réunion au siège parisien de Solidaires dans la foulée de la 10e journée de mobilisation contre la réforme des retraites le 28 mars 2023, l’intersyndicale annonce la poursuite des grèves et des manifestations au niveau interprofessionnel avec un nouveau rendez-vous national programmé jeudi 6 avril. Cette décision intervient après la fin de non-recevoir adressée par l’exécutif à la demande de médiation réclamée par les syndicats pour tenter de trouver une issue au conflit dans le dialogue. Avec comme préalable la mise en suspens de la réforme prévoyant le recul de 62 à 64 ans de l’âge légal de départ à la retraite qui fait l’objet de plusieurs recours devant le Conseil constitutionnel. L’intersyndicale continue donc d’afficher son unité alors que, de l’aveu même de Philippe Martinez, une incertitude existe désormais sur la position qu’adoptera la CGT à l’issue de son congrès réuni actuellement à Clermont-Ferrand et devant se solder par le départ du leader de la centrale de Montreuil et la désignation d’une nouvelle direction confédérale.