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"Nous sommes déterminés à soutenir les étudiants, les jeunes, les enseignants et les éducateurs ukrainiens dans toute l’Europe", déclare le 2 mars 2022 Mariya Gabriel, commissaire européenne à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse, en réaction à l’agression russe contre l’Ukraine. Diverses mesures ont ainsi été prises dans les domaines de la recherche (lire ici) mais également de l’éducation. La commissaire précise notamment que "les étudiants ukrainiens à l’étranger se verront offrir une aide adaptée à leurs besoins, ainsi que pour garantir leur sécurité".
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Mariya Gabriel, commissaire européenne à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse Commission européenne
L’agression russe contre l’Ukraine est […] une attaque contre les valeurs élémentaires de liberté, de démocratie et d’autodétermination, sur lesquelles reposent l’expression culturelle, la liberté académique et scientifique et la coopération scientifique", déclare le 2 mars 2022 Mariya Gabriel, commissaire européenne à l’innovation, la recherche, la culture, l’éducation et la jeunesse.
Trois mesures pour soutenir les étudiants et les enseignants ukrainiens dans toute l’Europe
La commissaire européenne a ainsi pris une série de mesures pour "soutenir les étudiants, les jeunes, les enseignants et les éducateurs ukrainiens dans toute l’Europe".
"Premièrement, nous accordons la plus grande souplesse dans la mise en œuvre des projets Erasmus+ aux étudiants et au personnel de l’enseignement supérieur ukrainiens", précise-t-elle.
Elle ajoute que "les agences nationales Erasmus peuvent appliquer la clause de force majeure pour les activités de mobilité internationale se déroulant en Ukraine et en Russie. Cela permettra aux bénéficiaires d’annuler, de reporter ou de déplacer les activités prévues de la manière la plus souple possible".
"Deuxièmement, nous avons demandé aux agences nationales Erasmus et aux organisations participantes de contacter les bénéficiaires qui se trouvent actuellement en Ukraine ou en Russie ou qui envisagent de partir dans ces pays dans les semaines à venir pour étudier toutes les options", poursuit-elle.
"Troisièmement, les étudiants ukrainiens à l’étranger se verront offrir une aide adaptée à leurs besoins, ainsi que pour garantir leur sécurité", souligne enfin Mariya Gabriel.
appel spécial du programme pause en France
À noter également, en France, que le programme Pause a ouvert un appel spécial d’aide en urgence aux chercheuses et chercheurs ukrainiens en danger grâce à un fonds d’urgence octroyé par le ministère de la Recherche. "Une aide financière d’urgence permettant de financer le séjour d’un chercheur ou d’une chercheuse ukrainien(ne), et de sa famille le cas échéant, pour une durée de trois mois est proposée aux établissements volontaires. Le montant correspondant sera forfaitaire et indexé sur le nombre de personnes de la cellule familiale accueillie (personne seule, couple, famille). Cet accueil d’urgence en France pourra permettre au chercheur ou à la chercheuse de préparer, en lien avec un établissement d’accueil, une candidature au programme Pause selon les procédures régulières et les critères classiques du programme, sur la base d’un cofinancement."
"Près de 5 000 membres (enseignants, personnel administratif, étudiants) de l’université d’État Lomonossov, fleuron de l’académie russe, ont signé une déclaration pour s’opposer à la guerre en Ukraine", signale Caroline Callard, VP recherche de l’EHESS sur Twitter. Ils "condamnent catégoriquement la guerre que [leur] pays a déclenchée en Ukraine" et disent ne pas pouvoir "rester les bras croisés". "En tant que diplômés de la plus ancienne université de Russie, nous savons que les pertes subies en six jours de guerre sanglante – principalement humaines, mais aussi sociales, économiques et culturelles – sont irréparables. […] Nous exigeons que les dirigeants russes cessent immédiatement le feu, quittent le territoire de l’État souverain d’Ukraine et mettent fin à cette guerre honteuse. Nous demandons à tous les citoyens de Russie qui se soucient de son avenir de rejoindre le mouvement pour la paix."
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Anne Mascret,
journaliste