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Le 22 février 2022, les organisations patronales et syndicales des hôtels-cafés-restaurants se sont réunies pour une première séance de négociation portant sur les conditions de travail. Après avoir signé un accord revalorisant les minima salariaux (lire sur AEF info), les partenaires sociaux ont prévu pas moins de trois séances de discussions jusqu’à la fin du mois de mai 2022. Parmi les thèmes évoqués : les coupures dans les journées de travail, la possibilité d’un 13e mois, la qualité de vie au travail ou encore l’octroi d’un repos de fin de semaine.
"La CFDT, deuxième organisation syndicale dans la branche des hôtels, cafés, restaurants (30,94 %), a décidé de signer l’accord sur les salaires", annonce le syndicat le 22 décembre 2021. Le texte prévoit une augmentation moyenne des minima salariaux "de 16,33 %, et une rémunération minimum supérieure de 5 % au-dessus du Smic actuel". Une revalorisation inférieure à ce que demandait la CFDT, qui "mesure néanmoins l’effort du patronat". La fédération syndicale rappelle toutefois qu’elle a "conditionné la signature de cet accord à des négociations sur les conditions de travail". Elle formule donc ses revendications pour la négociation censée s’ouvrir le 22 février 2022 : fin du système dérogatoire des majorations des heures supplémentaires, encadrement des coupures, majoration du travail de nuit, les week-ends et les jours fériés… L’accord est ouvert à signature jusqu’au 17 janvier.
Les secrétaires fédéraux CGT et FO du secteur des HCR (hôtels, cafés, restaurants), majoritaires, ont adressé début septembre 2021 des courriers à la DGT pour lui demander de réunir la commission paritaire permanente de négociation et d’interprétation avec, pour seul ordre du jour, la négociation salariale dans la branche. La dernière grille de salaire, qui "date de 2018", est "rendue obsolète par l’évolution du Smic de 0,99 % en janvier 2021", à laquelle il faut ajouter "une croissance des prix à la consommation de 1,9 % en août 2021 et un pouvoir d’achat en décroissance des salariés du secteur", écrit FO. Les syndicats souhaitent également une réorganisation du temps de travail, un treizième mois, le paiement des heures supplémentaires… La hausse des salaires serait "une réponse aux difficultés de recrutement du secteur", ajoutent-ils. Des réponses sont attendues pour octobre.