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Le 1er mars prochain, les entreprises d’au moins 50 salariés devront à nouveau publier leur note à l’index de l’égalité professionnelle. Cette année, elles devront en outre publier le score obtenu pour chacun des cinq indicateurs qui composent l’index. À quelques semaines de l’échéance, le ministère du Travail a mis en ligne une version actualisée de son "questions-réponses", qui contient notamment des précisions sur les modalités de calcul de l’indicateur relatif au pourcentage de femmes augmentées à leur retour de congé maternité. Il précise en particulier que le congé d’adoption est pris en compte dans le calcul de l’indicateur au même titre que le congé maternité. Il détaille également la marche à suivre quand le congé maternité est suivi d’un congé parental ou de congés payés.
À moins d’un mois de la publication par les entreprises de leur index de l’égalité salariale au titre de l’année 2021, le ministère du Travail rappelle les principes du dispositif, et les modalités d’accompagnement des entreprises proposés par ses services, dans un communiqué publié le 3 février 2022. À cette occasion, le ministère indique que "500 mises en demeure ont été notifiées aux entreprises depuis le début de la mise en place du dispositif pour défaut de publication de l’index ou absence de mesures correctives lorsque la note était inférieure à 75 points". Cette année, l’ensemble des indicateurs, et non plus uniquement la note globale, devraient être rendus publics sur le site internet du ministère du Travail, en application de la loi visant à accélérer l’égalité économique et professionnelle.
Alors que la newsletter "Les Glorieuses" affirme qu’à compter du 3 novembre à 9h22, les femmes commencent à travailler gratuitement en France compte tenu des écarts de salaire avec les hommes, la CFDT et FO renouvellent leurs revendications relatives à l’égalité salariale. La CFDT appelle notamment à une "évaluation partagée" de l’index de l’égalité en vue de son amélioration. En particulier, la centrale syndicale estime que "le seuil de 75 points doit être relevé : les femmes ne peuvent pas être les égales des hommes 'à 75 %'. L’égalité c’est 100 % !" De son côté, FO appelle à réaliser un "bilan sans concession" du dispositif et à "passer à une véritable obligation de résultat pour l’égalité de rémunération". La confédération syndicale suggère de créer un nouvel indicateur "sur la proportion de femmes parmi les bas niveaux de classification et les 10 % de salaires les moins élevés".