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"Malgré un potentiel très important, le nombre de start-up passant de l’étape de l’innovation à celle de l’industrialisation demeure limité en raison de freins administratifs et réglementaires, ainsi qu’un manque de financements pour les projets en phase d’industrialisation, jugés trop risqués." Pour répondre à ce constat, les ministres Agnès Pannier-Runacher (Industrie) et Cédric O (Transition numérique) annoncent la stratégie "Start-up industrielles et deep-tech" dotée de 2,3 Md€ dans le cadre de France 2030. Un appel à projets "Première usine" est notamment doté de 550 M€.
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Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l'Industrie, et Cédric O, secrétaire d'État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, en visite à l'usine d'Exotec à Croix (Nord), le 19 janvier 2022. MaxPPP - Thierry Thorel / PhotoPQR / La Voix du Nord
Alors que l’entreprise Exotec vient de franchir la barre des deux milliards de dollars de valorisation (1,75 Md€), "une première pour une start-up industrielle", elle devient la 25e licorne française et "illustre la vitalité de la French Tech et son potentiel de réindustrialisation du territoire français par l’innovation".
C’est ce que met en avant Bercy, alors qu’Agnès Pannier-Runacher, ministre déléguée chargée de l’Industrie, et Cédric O, secrétaire d’État chargé de la Transition numérique et des Communications électroniques, ont précisément choisi une visite de l’usine d’Exotec à Croix, le 19 janvier 2022 pour présenter la stratégie "Start-up industrielles et deep tech ", dotée de 2,3 Md€.
Bercy estime à 1 500 le nombre de start-up industrielles, dont 700 sont des start-up deep tech. Elles représentent 12 % de l’effectif des start-up françaises. Deux-tiers d’entre elles sont situées hors d’Île-de-France.
"des défis spécifiques, tant en termes de financement que d’accompagnement"
L’exemple d’Exotec à l’appui, Agnès Pannier-Runacher souligne qu' "opposer start-up et industrie n’a pas de sens". "Bien au contraire, déclare-t-elle, les start-up industrielles et PME innovantes ont un rôle majeur à jouer dans la reconquête industrielle de notre pays. Alors qu’un tiers d’entre elles sont positionnées sur des ruptures technologiques fortement créatrices d’emplois, nous devons lever les freins au développement, au financement et à l’industrialisation de leurs projets sur notre territoire." La stratégie "Start-up industrielles et deep-tech", dans la continuité du plan France Relance et du plan d’investissement France 2030, entend ainsi permettre l’émergence de futurs champions français.
Pour Cédric O, il s’agit de "faire le pari des acteurs émergents et de l’excellence technologique pour relever les défis de notre temps et réindustrialiser nos territoires". "Exotec, près de Roubaix, prévoit ainsi de recruter 500 ingénieurs en R&D dans les prochaines années ; Ynsect et Innovafeed ont mis en place des programmes de formation pour recréer des emplois industriels à l’échelon local ; Aledia, près de Grenoble, va créer 500 nouveaux emplois d'ici 2025", ajoute-t-il. "Mais les freins à l’industrialisation sont encore nombreux et notre stratégie a vocation à répondre à ces défis spécifiques, tant en termes de financement que d’accompagnement".
les mesures de la stratégie "Start-up industrielles et deep-tech"
Axe 1 : Un plan dédié au financement de l’industrialisation des start-up et PME innovantes
Axe 2 : Un renforcement du soutien à l’émergence des deep tech (275 M€), via notamment :
Axe 3 : La création d’un guichet unique piloté par la Mission French Tech, dédié aux start-up industrielles afin de faciliter leur accès aux dispositifs d’accompagnement de l’État et leur information sur les dispositifs de financement publics :
La stratégie prévoit le lancement d’un parcours d’accompagnement de l’État pour les start-up avec des projets d’industrialisation. "La Mission French Tech en partenariat avec l’ensemble des acteurs de l’État et des partenaires publics, proposera une information sur les dispositifs de financement et un accompagnement sur la mobilisation des leviers de l’État en matière industrielle", est-il précisé. "Les start-up pourront mobiliser, par exemple, un appui sur l’accès au foncier, la recherche de site, les freins réglementaires ou encore les demandes d’autorisations."
Lorsqu’une substance toxique est utilisée illégalement par un employeur, les salariés qui y ont été exposés peuvent obtenir une indemnisation réparant l’atteinte à leur dignité, distincte de celle qui répare leur préjudice d’anxiété. C’est ce que retient la Cour de cassation dans un arrêt du 8 février 2023 qui figurera au rapport annuel. L’affaire concerne un site de Rhône Poulenc chimie, devenu Rhodia opérations, qui avait continué à utiliser de l’amiante illégalement entre 2002 et 2005.
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Anne Roy,
journaliste