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Le Cedap constate que, cette année, rares sont les candidats à l’élection présidentielle à avoir pris contact avec les organisations professionnelles. Fort d’un sondage plébiscitant l’association des corps intermédiaires aux décisions publiques, le Centre d’études des directeurs d’associations professionnelles compte aller à la rencontre des équipes des candidats pour notamment leur demander de se positionner sur la place des partenaires sociaux dans leur vision de l’exercice du pouvoir.
Dans le cadre de la 3e édition des Trophées Cedap des associations professionnelles, organisée le mardi 20 novembre 2018, quatre prix ont été remis par un jury de professionnels présidé par Pascal Perrineau, politologue et professeur émérite des universités à l’IEP Paris. Le prix Stratégie de communication a été décerné à la FEP (Fédération des entreprises de propreté et services associés) ; le Prix Relation adhérents à l’Unec (Union nationale des entreprises de coiffure) ; le Prix Influence à la FFP (Fédération de la formation professionnelle) et le Grand Prix du Jury au CNPA (Conseil national des professions de l’automobile). À cette occasion, Matthieu Rosy, délégué de la fédération Syntec, a été nommé président du Cedap en remplacement de Bernadette Fulton, secrétaire générale de la Fédération nationale de l’habillement.
Combiner la représentativité sociale et la représentativité professionnelle : telle est la proposition du Cedap (Centre d'études sur le management des organisations professionnelles) pour mesurer la représentativité patronale au niveau des branches. Cette contribution au débat sur la représentativité des organisations d'employeurs est le résultat d'un travail approfondi mené tout au long de l'année 2012 par les dirigeants d'organisations professionnelles adhérents du Cedap. Le gouvernement a demandé aux organisations patronales de faire connaître leurs propositions sur leur représentativité en vue de la conférence sociale qui aura lieu les 20 et 21 juin 2013. Sans attendre, le Cedap propose de retenir des critères communs aux syndicats de salariés en les associant à d'autres spécifiques aux organisations patronales, en excluant tout processus électif.
Le dirigeant type d'une organisation professionnelle (1) est un homme âgé de 50 ans, de niveau bac+5 ou plus dans 70 % des cas. Il est issu du secteur privé (42 %) ou d'une organisation professionnelle/association (OP) (41 %), est juriste (44 %) ou travaille dans le domaine du commerce/économie/gestion (31 %). Son implication est forte dans la négociation collective. En effet, plus de 60 % des DG d'OP y participent au sein de leur branche, dont 26 % comme chefs de file. C'est ce que révèle une étude sectoriellebasée sur des données rassemblées en 2011 par l'observatoire des organisations professionnelles du Cedap (Centre d'études des directeurs d'associations professionnelles), publiée mardi 2 octobre 2012 (2). L'observatoire y analyse, outre le profil des dirigeants, la structuration et les missions des OP.