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La CPU demande une loi de programmation pour le supérieur dotée de 1 Md€ supplémentaire par an (propositions pour 2022)

La Conférence des présidents d’université plaide pour une loi de programmation pour le supérieur dotée de 1 Md€ supplémentaire par an pendant cinq ans, parmi les propositions qu’elle porte en vue de l’élection présidentielle de 2022. Elle dévoile ces orientations le 13 janvier 2022, lors de son congrès célébrant ses 50 ans, à Paris. L’organisation, qui change par ailleurs de nom à cette occasion et devient France universités, veut "pérenniser les capacités d’accueil et d’encadrement du master avec le financement de 25 000 places" et "un grand plan de rénovation du patrimoine des universités".

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Virginie Dupont, Manuel Tunon de Lara et Guillaume Gellé, nouveau bureau de la CPU Droits réservés - DR

"Pour réussir à apporter à notre pays l’appui et les réponses dont elles sont capables, les universités ont besoin que soit affirmée la confiance de l’État dans les capacités des établissements et de leurs personnels à remplir leurs missions et à s’adapter. […] Les directions d’établissement ont besoin de clarté et de continuité dans les missions confiées et les moyens octroyés ainsi que de davantage d’autonomie et de ne pas voir bridée leur capacité d’agir", souligne le bureau de la CPU, en préambule des orientations et propositions qu’elle soutient, en vue des élections présidentielles et législatives de 2022, dévoilées le 13 janvier 2022.

"Sortir d’un pilotage à coups de micro AAP"

Pour l’organisation, l’État doit "faire confiance" aux universités et investir dans le secteur de l’ESR. Elle appelle aussi à "sortir d’une illusoire mise sous tutelle et d’un pilotage à coups de micro appels à projets qui dispersent et épuisent les forces vives". "Le ministère des années 2022-2027 doit être celui du développement de la capacité d’agir des universités, celui de l’accompagnement de stratégies de moyen terme liant objectifs nationaux et actions des établissements, celui de la contractualisation et de l’évaluation a posteriori", appelle de ses vœux France universités.

Dans cette perspective, elle formule plusieurs propositions et orientations dont certaines concernent la recherche et sont à retrouver sur notre fil Recherche et Innovation. En la matière, France universités souhaite notamment que "la délégation pleine et entière de gestion de toutes les unités mixtes de recherche" soit confiée aux universités, ce qui permettra selon elle "une réelle simplification et une meilleure efficacité de leur fonctionnement".

Des fonctionnements "trop bureaucratiques" pendant la crise

 

France universités revient sur la crise sanitaire, dénonçant "des fonctionnements trop bureaucratiques" à laquelle les établissements auraient selon elle été soumis. Cette situation "a utilement remis en valeur l’importance de fonctionnements internes plus coopératifs, suscitant un meilleur engagement de chacun, parce qu’ils permettent la prise en compte de points de vue a priori divergents et le partage de décisions". "Ce fut, pour les universités, un moment essentiel de refonte de leur fonctionnement, entre personnels scientifique, technique et administratif et avec leurs étudiants" et "ce moment gagne à être soutenu, pour ne pas prendre le risque de voir les énergies à nouveau s’épuiser", poursuit l’organisation.

Selon elle, "la pandémie a aussi mis l’accent sur l’importance de la vie de campus et des accompagnements pédagogiques et sociaux pour la réussite des étudiants", qui ne peuvent "plus être considérés comme des à-côtés de la formation universitaire". Ce contexte appelle à repenser "le rôle véritable des établissements et la place des Crous", plaide France universités.

Les propositions en matière d’investissement dans le supérieur

France universités fait valoir qu' "investir dans l’enseignement supérieur et dans la recherche universitaire est rentable pour la société en termes de productivité et de croissance". L’organisation plaide pour "renforcer l’attractivité des métiers de l’enseignement et de la recherche" et propose ainsi :

  • "d’engager dès 2022 une loi de programmation de l’enseignement supérieur, pendant indispensable de la loi de programmation de la recherche, avec 1 milliard d’euros supplémentaire par an pendant cinq ans pour l’enseignement supérieur ;
  • de garder les talents et donc rendre attractifs les métiers de la recherche et de l’enseignement supérieur par la revalorisation des carrières au-delà de ce que prévoit la loi de programmation de la recherche ;
  • de garantir l’investissement dans les budgets 'socles', étape indispensable à l’autonomie des universités et à la réussite des investissements d’avenir ou plans stratégiques d’innovation et de réindustrialisation du pays ;
  • d’accélérer et amplifier la trajectoire budgétaire de la loi de programmation de la recherche.

Les propositions en matière d’autonomie

Selon France universités, ces orientations doivent s’accompagner d’un "véritable acte II de l’autonomie" reposant sur les propositions suivantes :

  • "accorder une plus grande autonomie aux universités, en particulier sur les ressources humaines des établissements, sur la gouvernance et dans le dialogue avec l’État ;
  • créer un contrat pluriannuel d’objectifs doté de moyens, outil de stratégie pour l’État et pour les établissements ainsi que de pilotage par les établissements ;
  • rénover les formes de pilotage par l’État stratège en passant du contrôle a priori à la confiance et au contrôle a posteriori par l’évaluation."

Les propositions en matière d’organisation de l’État et des territoires

En outre, pour France université, les universités, "porteuses d’une double identité à la fois nationale et locale […] sont devenues les leviers majeurs du développement économique et social de leur territoire d’implantation". Elles "entendent être des interlocutrices à part entière des collectivités territoriales" et "attendent de l’État une simplification et une visibilité accrue de son organisation déconcentrée pour un dialogue de gestion fondé sur la confiance et le respect des prérogatives de chacun". France universités propose ainsi "une organisation cohérente", passant par les orientations suivantes :

  • "placer l’université au cœur de la coordination des acteurs territoriaux pour tous les sujets concernant l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation ;
  • consolider l’association fondamentale entre enseignement supérieur, recherche et innovation, avec un ministère de plein exercice ;
  • placer toutes les formations de l’enseignement supérieur sous tutelle de ce ministère ;
  • simplifier l’organisation et le fonctionnement de l’État déconcentré".

Les propositions concernant la vie étudiante

France universités formule aussi plusieurs propositions pour faire des étudiants "des acteurs de leur cursus et de leur université, engagés dans la société" :

  • "Confier aux universités le pilotage de la vie étudiante et la coordination de ses acteurs à l’échelle des territoires ;
  • déployer un plan ambitieux pour la santé et le bien-être des étudiants ;
  • garantir à chaque étudiant des conditions d’étude satisfaisantes par une refonte des dispositifs d’action sociale (bourses sur critères sociaux, emploi étudiant) ;
  • lancer un grand plan d’investissement dans les infrastructures sportives des universités."

Les propositions en matière de transition écologique et sociétale

L’organisation souhaite par ailleurs que les universités soient "actrice des transitions écologique et sociétale", à travers plusieurs orientations :

  • "Déployer un grand plan de rénovation du patrimoine des universités intégrant pleinement les problématiques d’efficience énergétique, diversifiant les leviers de financement, en ouvrant notamment la capacité d’emprunt des établissements ;
  • positionner les universités comme des actrices majeures de la stratégie de l’État en matière de transition écologique et sociétale" en reconnaissant leur rôle de "fabrique de solutions pluridisciplinaires et transversales" et en valorisant "l’expertise des enseignants-chercheurs dans les politiques publiques" ;
  • "accompagner l’intégration de la transition écologique et sociétale dans les cursus" en mettant à disposition "un socle commun de connaissances et compétences en matière de transition écologique et sociétale".
  • lancer un plan national de recherche sur les transitions écologiques et sociétales, mobilisant l’ensemble des domaines disciplinaires, favorisant l’interdisciplinarité et soutenant aussi bien la recherche académique que la recherche partenariale et le dialogue science-société."

Les propositions en matière de transformation numérique des universités

Selon France universités, "le défi de transformation numérique est un levier indispensable à l’efficience des universités elles-mêmes" et "il importe de fournir à tous les établissements les infrastructures et réseaux sécurisés nécessaires", ce qui passe par :

  • "Investir dans la formation de professionnels du numérique de haut niveau et renforcer l’attractivité de ces filières, pour être à la hauteur des besoins futurs des entreprises ;
  • répondre aux enjeux de souveraineté nationale et européenne et augmenter la compétitivité scientifique et économique de la France ;
  • accompagner et accélérer la transformation numérique des universités, par un investissement dans les infrastructures permettant le développement des usages."

Les propositions en matière de FORMATION

Plusieurs propositions visent à soutenir "une politique ambitieuse de formation", France universités soulignant que "l’accroissement démographique d’une population étudiante toujours plus diverse exige une réflexion sur la double mission professionnalisante et émancipatrice de l’enseignement supérieur et un investissement massif".

Ce dernier prendra la forme d’un grand plan programmatique pour la formation, à destination de tous les publics. Il devra miser sur la formation initiale et la formation tout au long de la vie, en intégrant de manière systématique une dimension professionnalisante dès la première année de licence. Il convient également d’encourager le développement de l’apprentissage et des formations co-construites, en termes de compétences, avec les acteurs du monde socio-économique, associant les étudiants eux-mêmes.

  • "Pérenniser les capacités d’accueil et d’encadrement du master avec le financement de 25 000 places, et du doctorat avec 10 000 contrats en cinq ans ;
  • consolider la professionnalisation du 1er cycle et ouvrir 50 000 places en cinq ans en bac+1, BUT et licence professionnelle ;
  • créer 100 000 places en apprentissage en cinq ans au sein des universités, à tous les niveaux ;
  • développer la formation tout au long de la vie, co-construite par les universités, les branches professionnelles et les entreprises ;
  • renforcer le caractère universitaire de la formation initiale et continue des professeurs des 1er et 2nd degrés, adossée à la recherche et à la recherche appliquée."

Les propositions concernant le domaine de la santé

Selon France universités, durant la crise, "les missions de recherche et de formation [en santé] sont apparues en grande difficulté alors que le triptyque 'soin-enseignement-recherche' comptait, il y a peu, parmi les forces du pays". L’organisation propose de :

  • "Lancer la création d’instituts universitaires de santé publique dans une approche décloisonnant les formations autour du concept de santé globale ;
  • transférer la formation de tous les professionnels de santé à l’université, qu’il s’agisse des formations paramédicales ou des nouveaux métiers pour la santé ;
  • modifier les ordonnances de 1958 qui organisent encore aujourd’hui les CHU pour faire naître les nouveaux hôpitaux universitaires à l’horizon 2030."

Les propositions sur l’international

En matière d’international, l’organisation souligne que "la France gagnera à faire de l’université le fer de lance de sa diplomatie scientifique, culturelle et d’influence" et formule les propositions suivantes :

  • "Faire de la France le premier pays européen d’accueil pour les étudiants internationaux ;
  • engager un mouvement vers des diplômes européens pour une meilleure reconnaissance de l’employabilité des étudiants sur le marché du travail européen ;
  • s’appuyer sur les universités pour dynamiser la politique européenne et renforcer l’attractivité internationale de la France ;
  • mieux identifier les universités comme des leviers de la politique territoriale de l’État, notamment dans sa dimension internationale".
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Camille Cordonnier, journaliste