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Tous les dix ans, l’ONU organise une grande conférence environnementale. Après Rio+20 en 2012, c’est au tour de la capitale suédoise d’accueillir les 2 et 3 juin 2022 Stockholm+50, qui sera l’occasion de célébrer les 50 ans du premier Sommet de la Terre de 1972. À visée plus commémorative que stratégique, elle ne devrait pas " faire date" selon Bettina Laville du Comité 21, qui pointe un contexte difficile avec la pandémie et la guerre en Ukraine. Lucien Chabason de l’Iddri juge quant à lui important de "faire vivre le multilatéralisme" avec ce type de conférence "visionnaire".
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Les 105 chefs d'État et de gouvernement présents à la conférence des Nations unies sur le développement durable Rio+20 adoptent le document intitulé « Le futur que nous voulons », un texte de 60 pages et 283 paragraphes, vendredi 22 juin 2012, lors de la cérémonie de clôture à Rio (Brésil). Ils se réengagent « en faveur du développement durable et de la promotion d'un avenir durable sur les plans économique, social et environnemental ». Il s'agit exactement de la même version du texte qui a fait l'objet d'une approbation par la session plénière des diplomates, mardi 19 juin 2012, en début d'après-midi (AEF n°212386). C'est un « texte de compromis dans un contexte de crise », se félicite le Brésil, organisateur de la conférence, qui tenait à ce que les négociations soient bouclées, et le texte rédigé pour le lundi 18 au soir. Pendant trois jours, du 20 au 22 juin, les chefs d'État ont défilé à la tribune pour délivrer leur discours. Ils se sont également réunis lors de rencontres bilatérales et de tables rondes sur la « mise en oeuvre future des résultats de Rio+20 », avant d'adopter le document tel quel. Au total, 187 pays et 45 000 personnes ont participé à cette conférence.
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