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En France, les enfants non scolarisés sont majoritairement ceux vivant dans des bidonvilles ou des squats, des enfants de gens du voyage, des jeunes logés dans les hôtels sociaux, des MNA ou des enfants en Guyane, selon le rapport "Scolarisation et grande précarité" de la députée LREM Sandrine Mörch. Le rapport, qui regrette de ne pas être en capacité de comptabiliser ces enfants, émet plusieurs recommandations - dans le champ de l’Éducation nationale et en dehors - afin qu’ils entrent à l’école et, une fois que c’est le cas, ne s’en éloignent pas.
Dans un courrier envoyé le 18 mars 2020 au MEN, ATD Quart Monde et une intersyndicale de l’EN (Sgen-CFDT, SE-Unsa, Snuipp-FSU, FCPE, CRAP, GFEN, Agas et Fnaren) sont "inquiets pour les 1,2 million d’enfants qui vivent dans une famille qui est dans la grande pauvreté". Ces familles ont des difficultés à assurer la "continuité pédagogique" du fait d’un "manque de moyens numériques ou de maîtrise de ces moyens", d’un "logement trop petit ou surpeuplé ou insalubre". Syndicats et associations craignent que "ces semaines de confinement creusent le fossé" entre les enfants. Ils demandent la mise en place, "avec les chaînes de télévision et de radio publiques, d’émissions régulières" afin de "permettre à tous de vivre la continuité pédagogique" et, "lorsque la reprise approchera", du "temps pour échanger" aux équipes pédagogiques pour que "tous les enfants reprennent pied dans leur scolarité".