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Six mois après avoir lancé un appel à manifestation d’intérêt pour créer de nouvelles écoles de production d’ici fin 2023, le gouvernement en publie les résultats. Au total, 20 projets d’écoles de production sont retenus pour recevoir une aide en ingénierie de 50 000 €, a détaillé la ministre déléguée chargée de l’Industrie lors d’un déplacement à l’École de production O’Tech de Compiègne (Oise) le 23 novembre 2021. Le même jour, la ministre du Travail a annoncé la mobilisation de 7,5 millions d’euros pour le fonctionnement des écoles de production en 2022.
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Les projets lauréats visent à former des jeunes aux métiers de l’industrie et notamment de la métallurgie. Pexels - Andrea Piacquadio
Dans le but de former davantage de jeunes en situation de décrochage scolaire aux métiers de l’industrie et de répondre aux besoins de main-d’œuvre des entreprises industrielles, le gouvernement avait lancé, en mai 2021, un appel à manifestation d’intérêt pour soutenir le déploiement des écoles de production. Le 23 novembre, la ministre déléguée chargée de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, et le président de la Fédération nationale des Écoles de production, Dominique Hiesse, ont présenté la liste des lauréats lors d’un déplacement à l’École de production O’Tech de Compiègne (Oise).
Ils sont au nombre de 20. Ces projets d’écoles de production sont retenus pour recevoir une aide en ingénierie de 50 000 € financée par la Banque des territoires (soit 1 M€ au total). "Ces études permettront aux porteurs de projet d’établir le modèle économique et la structuration juridique de l’école, et de définir le contenu pédagogique de la formation pour une ouverture en 2022 ou 2023", précise le communiqué de presse diffusé le jour de l’annonce.
Alternatives aux lycées professionnels et aux CFA, les écoles de production sont ouvertes aux jeunes de 15 à 18 ans pour les former en travaillant directement sur des commandes passées par des entreprises. Avec un statut d’écoles techniques privées, elles ont été reconnues par l’État dans le cadre de la loi "Avenir professionnel" du 5 septembre 2018. Depuis cette reconnaissance, les écoles de production bénéficient d’un soutien conjoint de l’État et de la Banque des territoires. Au nombre de 42 à ce jour, elles ont vocation à se multiplier d'ici 2023.
Formation aux métiers de l’industrie
Les projets retenus visent à former les jeunes aux métiers de l’industrie (métallurgie, bois, textile) et sont pour beaucoup situés en Territoires d’industrie. Dans le détail, les 20 lauréats sont :
"Pour les projets non sélectionnés ou à venir, les dispositifs actuels de la Banque des territoires continueront d’appuyer le développement des écoles de production", précise le dossier de presse.
7,5 millions d’euros pour le fonctionnement
Dans le cadre du plan France Relance, 14 écoles avaient déjà été retenues pour bénéficier d’un soutien à l’investissement de la part de l’État à travers le fonds d’accélération des investissements industriels dans les territoires et de la Banque des territoires. "Le comité de sélection a par ailleurs pré-identifié une douzaine de projets supplémentaires qui pourront être soutenus en investissement avant la fin du 1er semestre 2022" jusqu’à 800 000 €, ajoute le dossier de presse diffusé le 23 novembre.
Le même jour, 500 kilomètres plus loin, la ministre du Travail en visite à l’École de production de Besançon (Doubs) a annoncé la mobilisation de 7,5 millions d’euros pour le fonctionnement des écoles de production en 2022. Élisabeth Borne a précisé que ces écoles auront leur place dans la mise en place du contrat d’engagement jeune qui doit être déployé à compter de mars 2022.
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :
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Astrid Gruyelle,
journaliste