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À la veille du Black Friday, symbole de l’hyperconsommation, l’Ademe a publié jeudi 25 novembre un "Focus sur le marché du vrac & gisement et devenir des invendus non-alimentaires". Alors que ces derniers représentent encore quatre milliards d’euros en France, l’agence recommande de sensibiliser les entreprises au don et à la réparation. Mais c’est surtout le modèle d’offre, qui aboutit à la surproduction, qui doit être revu. Appelant à une production et à une consommation plus responsables, l’Ademe revient par ailleurs sur le bond du vrac et sur les conditions pour le rendre vertueux.
Des professionnels lancent officiellement le réseau Vrac, à l'initiative de l'association Zero Waste France, afin de valoriser la distribution de produits sans emballages et aider à la création d'un véritable marché, vendredi 24 avril 2015. Ils sont une quarantaine à collaborer pour développer l’offre de vrac en France : des magasins établis, des projets de points de vente, des fournisseurs d’équipements et de produits. "S'il y a plus d'acteurs qui font du vrac, nous allons créer un marché et avoir une plus grande visibilité", déclare Didier Onraita, créateur de la première chaîne d'épicerie en vrac, Day by Day. Cette journée était l'occasion pour les différents acteurs d'échanger sur la mutualisation des commandes, la règlementation, la communication commune ou encore le soutien à entrepreneuriat.