Continuer sans accepter

Bonjour et bienvenue sur le site d’AEF info
Vos préférences en matière de cookies

En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.

Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :

  • Mesurer et améliorer la performance du site
  • Adapter la publicité du site à vos centres d'intérêt
  • Partager sur les réseaux sociaux
En savoir plus sur notre politique de protection des données personnelles

Vous pourrez retirer votre consentement à tout moment dans votre espace « Gérer mes cookies ».
Revenir en haut de la page
Home| Social / RH| Ressources humaines| Dépêche n°662889

Recrutement : l'intensité de la discrimination basée sur l'origine est plus faible dans les métiers en tension (Dares)

Entre décembre 2019 et avril 2021, la Dares a mené une opération de testing pour mesurer la discrimination à l’embauche en répondant à 2 400 offres d’emploi. Sur la base de quatre candidatures masculines et féminines envoyées avec un nom d’origine supposée française ou maghrébine, le testing a permis de dresser plusieurs constats. En particulier, l’intensité de la discrimination pour les candidatures à consonance maghrébine varie fortement entre les métiers, les situations de discrimination étant nettement plus faibles dans les métiers soumis à des difficultés de recrutement.

   Merci de découvrir AEF info !

Cette dépêche est en accès libre.

Retrouvez tous nos contenus sur la même thématique.

Tester AEF info pendant 1 mois
Test gratuit et sans engagement
  • Thématiques
  • Coordonnées
  • Création du compte

Thématiques

Vous demandez à tester la ou les thématiques suivantes*

sur5 thématiques maximum

1 choix minimum obligatoire
  • Social / RH
  • 👁 voir plus
    ✖ voir moins

Fréquence de réception des emails*

Un choix minimum et plusieurs sélections possibles. Vous pourrez modifier ce paramétrage une fois votre compte créé

Un choix minimum obligatoire

* Champs obligatoires

Coordonnées

Renseignez vos coordonnées*

Veuillez remplir tous les champs
Votre numéro de téléphone n'est pas valide

* Champs obligatoires

Création de compte

Tous les champs sont obligatoires
Votre adresse e-mail n'est pas valide
Seulement les adresses e-mails professionnelles sont acceptées

Cette adresse vous servira de login pour vous connecter à votre compte AEF info

Votre mot de passe doit contenir 8 caractères minimum dont au moins 1 chiffre
Ces mots de passe ne correspondent pas. Veuillez réessayer

Votre mot de passe doit contenir 8 caractères minimum dont 1 chiffre

En validant votre inscription, vous confirmez avoir lu et vous acceptez nos Conditions d’utilisation, la Licence utilisateur et notre Politique de confidentialité

* Champs obligatoires

Valider

Merci !

Nous vous remercions pour cette demande de test.

Votre demande a été enregistrée avec l’adresse mail :

Nous allons rapidement revenir vers vous pour vous prévenir de l’activation de votre nouvel accès.

L’équipe AEF info


Une erreur est survenue !

Une erreur est survenue lors de l'envoi du formulaire. Toutes nos excuses. Si le problème persiste, vous pouvez nous contacter par téléphone ou par email :
 service.clients@aefinfo.fr  01 83 97 46 50 Se connecter

Comme dans d'autres testings menés précédemment, la Dares montre qu'en 2021, les candidatures à consonance maghrébine retiennent moins l'attention des recruteurs Unsplash - Clay Banks

Premier constat dressé par la Dares dans son enquête publiée le 25 novembre 2021 : la mesure des taux de rappel suivant les profils des candidatures montre l’existence d’une discrimination de grande ampleur à l’encontre des candidatures dont l’identité est à consonance maghrébine. "Ces candidatures sont 31,5 % moins souvent rappelées que des candidatures identiques à consonance française (33,3 % contre 22,8 %)", indique l’enquête.

Ainsi, une personne dont le prénom et le nom sont à consonance maghrébine doit envoyer en moyenne 1,5 fois plus de candidatures qu’une personne ayant le même profil et dont le prénom et le nom sont à consonance française pour recevoir le même nombre de réponses positives. "Cette faiblesse du taux de rappel des candidatures d’origine supposée maghrébine est due au fait que les employeurs les refusent 20,5 % plus fréquemment que celles d’origine supposée française, et les ignorent 14,1 % plus fréquemment", précise la Dares.

LA VALEUR DU MÉTIER

De plus, l’intensité de la discrimination, mesurée par l’écart entre les taux de rappel, varie fortement entre les différents métiers. "À l’exception du métier de directeur de magasin, l’écart des taux de rappel moyens en fonction de l’origine est élevé et systématiquement en défaveur des candidatures à consonance maghrébine. Ces différences sont particulièrement importantes pour les employés commerciaux, les commis de cuisine et les employés administratifs", indique la publication.

En parallèle, "si d’autres facteurs sont parfois étudiés, notamment le sexe, leur poids est sans commune mesure avec celui de l’origine supposée. La discrimination à l’embauche à l’encontre des candidatures dont l’identité est à consonance maghrébine demeure substantielle", insistent les auteurs.

LES MÉTIERS EN TENSION ÉPARGNÉS

Autre enseignement : la discrimination est nettement plus faible dans les métiers qui rencontrent des difficultés de recrutement : "l’écart du taux de rappel est de 26 % dans ces métiers dits 'à forte tension' et de 34 % dans les autres métiers", précise l’enquête. De plus, la Dares n’observe pas d’écarts relatifs de taux de rappel significatifs en fonction du niveau de féminisation du métier, de l’âge ou de l’origine sociale suggérée des candidats.

Par contre, "la discrimination liée à l’origine varie en fonction du niveau de qualification du métier. Toutes choses égales par ailleurs, les candidats d’origine supposée maghrébine sont relativement moins discriminés parmi les métiers qualifiés de cadres, qu’ils aient ou non des fonctions d’encadrement, que parmi les métiers peu qualifiés", indique la Dares.

à lire aussi
Fermer
Bonjour

Vous souhaitez contacter

Evelyne Orman, journaliste