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"À la suite de la décision de la cour d’appel de Paris [du 24 novembre 2021 et de la condamnation de Stéphane Richard dans l’affaire Tapie], le conseil d’administration d’Orange s’est réuni, a pris acte de la décision de Stéphane Richard de remettre son mandat de PDG à sa disposition [et a] a accepté son départ. Celui-ci sera effectif […] au plus tard le 31 janvier 2022. Stéphane Richard continue d’exercer ses fonctions jusqu’à son départ", annonce le groupe. La nomination de Stéphane Richard à la tête de l’opérateur date d’il y a onze ans, en pleine "crise des suicides" au sein de France Télécom. Le CA salue son action, "de l’apaisement après la crise sociale à la transformation d’Orange en opérateur multiservices de premier rang en Europe et en Afrique". La CFE-CGC, syndicat majoritaire, milite pour "une passation sereine d’abord au service des intérêts de l’entreprise".
Les syndicats représentatifs d’Orange, regroupés en intersyndicale, n’ont pas réussi à faire céder la direction pour revoir à la hausse les propositions qu’elle a faites dans le cadre de la NAO (lire sur AEF info). Le 9 juillet 2021, le groupe "confirme, comme en 2020, l’allocation d’un budget global de 1,8 % des salaires dédié aux augmentations salariales" pour cette année. La CFE-CGC étant seule signataire, la direction a cette année encore pris des mesures unilatérales. Elle entend "maintenir le pouvoir d’achat des salariés en préservant les équilibres financiers du groupe qui fait face à un triple défi : économique, organisationnel et de développement des compétences". "Des mesures spécifiques seront appliquées pour renforcer l’égalité professionnelle femmes-hommes" et des "attentions particulières" sont prévues pour les premiers niveaux de salaire et les salariés de moins de 29 ans.
« Pour Orange, la priorité, la première conquête, ce sont les femmes et les hommes » du groupe, affirme Stéphane Richard, directeur général de France Télécom, lors de la présentation, lundi 5 juillet 2010, du plan d'actions à cinq ans du groupe (2010-2015), baptisé « Conquêtes 2015 ». France Télécom vient, en effet, de « traverser une crise sans précédent en France tenant tant à un manque de projet mobilisateurs qu'à une absence de marges de manœuvre pour les managers. […] Après cette crise profonde, il fallait redéfinir un projet collectif et mobilisateur remettant l'humain au cœur du développement de l'entreprise », indique l'entreprise. C'est l'objectif du projet « Conquêtes 2015 », feuille de route qui définit quatre axes stratégiques (les femmes et les hommes d'Orange, les réseaux, les clients, le développement international), et est doublé en France d'un nouveau contrat social, avec le recrutement de 10 000 salariés sur la période 2010-2012. L'ensemble des mesures prévues dans le contrat social représente une enveloppe de 900 millions d'euros.
Les organisations syndicales prennent acte des propositions de Didier Lombard, P-DG du groupe France Télécom, à l'issue de la troisième séance plénière de la négociation sur le stress, mardi 6 octobre 2009 à Paris (AEF n°290430). Toutes saluent « le changement de ton » de la direction, ainsi que la présence à cette dernière séance de Didier Lombard et Stéphane Richard, nouveau directeur général adjoint en charge des opérations France, aux côtés d'Olivier Barberot, le DRH. Toutefois, les organisations syndicales attendent une mise en oeuvre concrète des mesures d'urgence annoncées, et comptent sur la négociation pour améliorer durablement les conditions de travail.