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Le gouvernement a annoncé, le 22 novembre 2021, l’allongement de la durée de la formation des sages-femmes : celle-ci passera de cinq à six ans à partir de la rentrée 2022. Les modalités opérationnelles seront définies par une mission Igas-IGESR, précise un communiqué de presse. Par ailleurs, le 17 novembre, une proposition de loi visant à faire évoluer la formation en maïeutique a été adoptée à la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale.
Favoriser une formation pluriprofessionnelle, développer la mission de recherche, intégrer de nouveaux outils (plateformes de simulation, numérique) : tels sont les objectifs de la nouvelle "faculté de médecine, maïeutique et sciences pour la santé" de l’université de Strasbourg, dont la création a été entérinée début juillet 2020. Ce vaste pôle de santé universitaire (près de 11 000 étudiants) réunit désormais les formations médicales et paramédicales du territoire alsacien. Le doyen de la faculté de médecine, Jean Sibilia, revient sur les enjeux de ce rapprochement et sur la méthode déployée.
Frédérique Vidal, ministre de l’ESRI, et Agnès Buzyn, ministre de la Santé, lancent conjointement une mission "afin de poursuivre l’intégration des formations paramédicales et de maïeutique dans l’université", annoncent les ministères dans un communiqué daté du 1er septembre. Une première étape de cette mission devrait être conclue "au plus tard en décembre 2017". La mission est confiée à Stéphane Le Bouler, secrétaire général du Haut Conseil pour l’avenir de l’assurance maladie et précédemment coordonnateur de la Grande conférence de la santé.Les objectifs de cette mission sont notamment de développer l’activité de recherche, décloisonner les filières, "et former tous les étudiants en santé à travailler de façon coordonnée autour des mêmes patients".