En plus des cookies strictement nécessaires au fonctionnement du site, le groupe AEF info et ses partenaires utilisent des cookies ou des technologies similaires nécessitant votre consentement.
Avant de continuer votre navigation sur ce site, nous vous proposons de choisir les fonctionnalités dont vous souhaitez bénéficier ou non :
Dans un courrier adressé le 18 novembre 2021 en fin de journée aux organisations syndicales représentatives de la fonction publique, la ministre de la Transformation et de la Fonction publiques leur annonce qu’elle les réunira le 9 décembre prochain "pour aborder les enjeux de pouvoir d’achat à court terme" comme elle s’y était engagée. Lors du lancement de l’ouverture de la conférence sur les perspectives salariales, le 21 septembre. Amélie de Montchalin avait alors annoncé une "clause de revoyure" concernant les mesures annoncées en juillet avant la fin de l’année.
Cette dépêche est en accès libre.
Retrouvez tous nos contenus sur la même thématique.
La ministre de la Fonction publique Amélie de Montchalin attend de la conférence salariale "des discussions franches sur les constats comme sur les solutions qui pourront se dégager". MTFP
Le courrier de la ministre est parvenu jeudi 18 novembre à toutes les organisations syndicales représentatives de la fonction publique comme une réponse au courrier commun du 16 novembre de la CGT, de la FSU et de Solidaires et à la décision de la FGF-FO de quitter la conférence sur les perspectives salariales (lire sur AEF info).
Après que le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques a réagi à ces deux initiatives, rappelant que "la politique salariale ne se résume pas à la hausse du point" tout en gardant "la porte ouverte" et en les enjoignant "à participer", Amélie de Montchalin donne rendez-vous aux responsables syndicaux "le 9 décembre comme [elle s’y était engagée] pour aborder les enjeux de pouvoir d’achat de court terme".
"Clause de revoyure"
De fait, elle leur avait "annoncé en septembre une clause de revoyure avant la fin de l’année pour faire un point de situation". Le lancement des travaux de la conférence salariale, le 21 septembre dernier, avait été l’occasion pour la ministre d’annoncer, à la suite des mesures de revalorisation des rémunérations des agents de la catégorie C en juillet, le relèvement de l’indice minimum de traitement au niveau du Smic afin de prendre en compte l’augmentation de ce dernier de 2,2 % au 1er octobre 2021 (lire sur AEF info). Une mesure jugée par plusieurs organisations syndicales comme un moindre mal dans un contexte de gel de la valeur du point d’indice depuis plusieurs années (lire sur AEF info).
Sans préjuger du contenu du rendez-vous du 9 décembre, qui pourrait être pour le gouvernement l’occasion de faire un nouveau geste à la veille de l’élection présidentielle d’avril 2022 malgré un contexte économique tendu, l’UFSE-CGT, qui clôture ce 19 novembre son 28e congrès à La Tremblade (Charente-Maritime) (lire sur AEF info), estime que le courrier ministériel "n’est pas satisfaisant".
Une "implication forte" demandée aux syndicats
"Nous laissons au ministère jusqu’à la fin du mois pour répondre à nos demandes [une revalorisation du point d’indice et l’ouverture d’une négociation salariale "dans les plus brefs délais"] mais nous allons faire en sorte d’obtenir une réponse la semaine prochaine. Il est nécessaire d’organiser une négociation", insiste Christophe Delecourt, co-secrétaire général de l’union syndicale (avec Céline Verzelleti), tout juste élu à la tête de l’union syndicale, en marge du congrès. Et de prévenir, pour reprendre les termes du courrier intersyndical du 16 novembre, que si la réponse du ministère ne s’avérait pas satisfaisante, "il sera difficile de poursuivre notre participation" à la conférence salariale.
Dans son courrier, la ministre souligne que les enjeux de pouvoir d’achat, "aussi importants soient-ils, n’interdisent pas de conduire une réflexion à plus long terme sur l’avenir". Les quatre thèmes de la conférence salariale, "l’attractivité de notre fonction publique, l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, le déroulement des carrières, la place des contractuels dans nos services publics sont autant de sujets fondamentaux qui appellent une réflexion collective", ajoute-t-elle.
Une réflexion "d’autant plus indispensable que notre société connaît des évolutions rapides" et qui "appelle des discussions franches sur les constats comme sur les solutions qui pourront se dégager", insiste Amélie de Montchalin, indiquant ne pas attendre de "consensus" mais ne concevant "pas cet exercice sans une implication forte des organisations syndicales et des employeurs publics".
Voici une sélection des brèves fonction publique de la semaine du 29 mai 2023 :
Vous souhaitez contacter
Clarisse Jay,
journaliste